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Stade Français : le covid, l'impréparation et l'imprudence

Carança

USAPiste impliqué
La saison n'a pas encore commencé que le Stade Français demande et obtient le report de son premier match contre l'UBB. Avec 15 joueurs positifs à la mi-aout (certains titres parlent de 25) dont 9 joueurs de première ligne, donc certains impactés au niveau pulmonaire, on en comprend bien la raison.

Il n'empêche. L'an dernier, le même club a défendu le statu quo au moment où la saison a été arrêtée, alors qu'on parlait encore de barrages et qu'il aurait pu être sportivement relégué en ProD2...

Cette fois, la santé des joueurs est mise en avant. Noble et juste cause. A ce propos, on aimerait bien que le club communique sur l'ensemble des précautions prises lors de leur stage de Nice.

Reste aussi que les propos de Lombard saluant la décision de la LNR, qui font le lien entre la santé et les enjeux sportifs du SF, surprennent : […] Comprenez la position du club par rapport à la santé des joueurs, aux enjeux sur une saison qui sera longue et pendant laquelle ils vont devoir donner beaucoup d'énergie pour porter nos couleurs avec beaucoup plus de résultats et de fierté que la saison passée".

Si chacun tient le même raisonnement - "on a des malades, on n'a pas pu s'entraîner normalement, on n'est pas prêt, on a une fierté à retrouver, on reporte" -, on n'a pas fini. On attend avec impatience le commentaire d'Urios, qui prônait forfait et match perdu.

C'était notre rubrique : "Le Top 14, championnat équitable".
 
Dernière édition:
Kalikonkon a dû avoir une demi-molle (il faut parfois se contenter de peu).
 
En tous cas, une chose est sûre, c'est que les bourrages aux amphét. , ou l'huile de tortue géante, n'ont aucun effet sur le Covid :content:
 
Ce n'est finalement pas Urios mais Marti qui, en des termes moins fleuris, déplore le report du match. Dommage : L'Equipe a coupé la citation sur les raisons exactes, et Sud Ouest réserve le passage à ses abonnés.

"On veut bien reconnaître qu'en termes de rugby, ils n'ont pas pu se préparer comme ils l'ont souhaité. On a fait un peu de résistance parce que la raison médicale invoquée est fausse.
[...] Ce ne sont donc pas des raisons médicales, mais des raisons qui sont liées au fait qu'ils n'ont pas pu - en tout cas pour les joueurs en première ligne - avoir la préparation physique et rugbystique idéale. Ce que nous comprenons, même si je rappelle que ces joueurs-là, comme tous les autres, s'entraînent de manière intensive depuis début juin : ils ne sont pas juste en train de reprendre. [...] »

Y a t il un abonné à Sud Ouest qui pourrait nous donner le fin mot de l'histoire ?

Laurent Marti regrette par ailleurs que ce report mette son équipe face à un calendrier compliqué. « On joue les phases finales de Challenge Cup (le 19 septembre) ce qui correspond, je l'espère, à trois matches. Et on jouera derrière la Champions Cup : l'UBB est donc l'un des rares clubs à n'avoir plus que deux dates disponibles pour le reste de la saison. À un moment donné, il va bien falloir qu'on se repose aussi. En nous imposant ce report, on va donc nous obliger à faire sauter les week-ends de repos - mais on s'y opposera certainement - soit à jouer en semaine. »

C'est parti....
 
Ce n'est finalement pas Urios mais Marti qui, en des termes moins fleuris, déplore le report du match. Dommage : L'Equipe a coupé la citation sur les raisons exactes, et Sud Ouest réserve le passage à ses abonnés.

"On veut bien reconnaître qu'en termes de rugby, ils n'ont pas pu se préparer comme ils l'ont souhaité. On a fait un peu de résistance parce que la raison médicale invoquée est fausse.
[...] Ce ne sont donc pas des raisons médicales, mais des raisons qui sont liées au fait qu'ils n'ont pas pu - en tout cas pour les joueurs en première ligne - avoir la préparation physique et rugbystique idéale. Ce que nous comprenons, même si je rappelle que ces joueurs-là, comme tous les autres, s'entraînent de manière intensive depuis début juin : ils ne sont pas juste en train de reprendre. [...] »

Y a t il un abonné à Sud Ouest qui pourrait nous donner le fin mot de l'histoire ?

Laurent Marti regrette par ailleurs que ce report mette son équipe face à un calendrier compliqué. « On joue les phases finales de Challenge Cup (le 19 septembre) ce qui correspond, je l'espère, à trois matches. Et on jouera derrière la Champions Cup : l'UBB est donc l'un des rares clubs à n'avoir plus que deux dates disponibles pour le reste de la saison. À un moment donné, il va bien falloir qu'on se repose aussi. En nous imposant ce report, on va donc nous obliger à faire sauter les week-ends de repos - mais on s'y opposera certainement - soit à jouer en semaine. »

C'est parti....
Il y a ce passage supplémentaire également, trouvé sur le site du Rugbynistère.
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Laurent Marti est revenu dans les colonnes de Sud Ouest sur ce report et le moins que l’on puisse dire c’est que ce dernier ne lui a pas plu :

"Depuis la fin de la semaine dernière, on disait que ce match serait reporté. Pour une simple et bonne raison, si vous me permettez de faire un peu d’humour : on savait que le parapluie était un objet très à la mode en France cette année. Je savais qu’à partir du moment où on évoquerait l’intégrité physique des joueurs, les parapluies allaient s’ouvrir de partout ! C’est une décision qui arrange le Stade Français et qui nous dérange."

Dans son communiqué, la ligue justifie ce report par le manque de préparation des joueurs du Stade Français en raison des cas de covid qui ont touchés l’effectif notamment aux postes de 1ère ligne.

https://www.lerugbynistere.fr/news/laurent-marti-peste-contre-le-report-du-match-face-au-stade-francais-0209201030.php
 
C'est pourtant passionnant pour comprendre les luttes d'influence dans le rugby pro.

Sud Ouest apporte quelques infos supplémentaires.

Le président de l’UBB n’est pas le seul à se montrer grinçant. À la Ligue, certains n’hésitent pas à exprimer leur irritation face à la manière dont le club parisien a géré la crise. « Je ne suis pas content du tout », tempêtait ainsi ce mardi un des responsables. Le dernier paragraphe du communiqué de la LNR, expédié hier midi, est le témoignage de ce sentiment renfrogné : le bureau a saisi la commission de discipline afin de « déterminer la responsabilité du Stade Français ».

La Ligue sait bien qu’elle devra composer avec des reports de match cette saison : Clermont – Toulouse et Lyon – Racing constituent d’ailleurs des sujets d’inquiétude lors de cette première journée. Mais ce que l’instance reproche aux Parisiens, ce sont les contours d’un stage, effectué à Nice début août, suite auquel les premiers cas positifs au Covid-19 ont été diagnostiqués.

Dans les couloirs de la LNR, on rappelle d’ailleurs que Bernard Dusfour, responsable de la commission médicale, leur avait déconseillé de l’organiser après avoir pris connaissance des conditions d’hébergement et de transport. « On a plusieurs infos qui montrent que tout n’a pas été fait pour éviter cette situation », glisse ce même responsable de la LNR qui évoque du bout des lèvres une opération de sponsoring et la gestion « légère » du temps libre des joueurs.

À quoi s’expose le Stade Français ? Une amende ou même une perte de points si sa responsabilité est avérée.

J'aime beaucoup "la gestion légère du temps libre des joueurs"...
 
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