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Rugby à XV - Top 14 : "On s’est pris un petit matelas, mais on le sait très fragile"...

USAP

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À l’issue de la rencontre contre Bayonne (victoire 34-27), le manager catalan était fier de ses hommes. Mais il voulait surtout rappeler l'importance de rester concentré avant les six dernières journées.

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cazac

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Rugby à XV - Top 14 : "On s’est pris un petit matelas, mais on le sait très fragile" prévient Patrick Arlettaz après la victoire de l'USAP contre Bayonne
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    Patrick Arlettaz pouvait être fier de la performance de ses hommes contre Bayonne. L'indépendant - MICHEL CLEMENTZ
Top 14, Rugby à XV, USAP, Perpignan
Publié le 04/03/2023 à 22:43

À l’issue de la rencontre contre Bayonne (victoire 34-27), le manager catalan était fier de ses hommes. Mais il voulait surtout rappeler l'importance de rester concentré avant les six dernières journées.

On a vu ce soir une USAP à deux visages, mais au final, c’est celui qui sourit qui ressort en fin de rencontre…

C’est un peu comme contre Pau finalement. C’est souvent le cas de ce genre de matches, avec un Bayonne très en confiance. Même quand on a pris le large, ils ont continué à jouer. Il y a aussi quelques décisions arbitrales qui peuvent nous mettre plus largement à l’abri. On a mis beaucoup d’énergie en attaque comme en défense, mais à un moment on a un peu lâché sur des efforts défensifs. On ne peut pas faire des matches de Super Rugby tous les week-ends. Il faut qu’on se resserre par rapport à ça. Qu’on soit de temps en temps un peu plus austères, tout en restant de faire des phases offensives comme ce soir car c’est notre jeu, ce qu’on aime faire et là-dessus que les joueurs se retrouvent.

Au final, c’est une victoire importante…

Elles le sont toutes, mais on avait dans la tête que ce match pouvait nous donner un peu d’oxygène. On sentait que c’était le moment de valider tout ce qu’on a fait depuis le mois de janvier. On s’était dit entre nous qu’on n’avait encore rien acquis. On aurait pu, se dire, après les trois victoires, qu’on avait déjà passé la première étape. Mais nous, on voulait attendre ce soir. Les mecs ont fait énormément d’effort pour ça.

Vous remontez à la douzième place…

C’est anecdotique. On ne regarde pas ça pour l’instant. Il suffit qu’on perde le prochain match et que Pau gagne le sien… Ce qu’on a, c’est vrai, c’est qu’on s’est pris un petit matelas, qu’on sait très fragile. On en est très conscients, mais il est suffisant pour profiter de la semaine de vacances à venir. Ce sont des repos mérités. Les joueurs ont fait beaucoup d’effort pour être performants sur le terrain et pour prendre des décisions en dehors. À un moment, ça mange dans la tête. Ils ont mérité de se déconnecter. C’est important parce que jusqu’à la fin de la saison, on aura besoin de fraîcheur mentale. On sait que ce sera tendu jusqu’au bout et c’est peut-être ce qui fera la différence à la fin.

Est-ce que l’essai refusé juste après la pause vous dérègle ?

On ne doit pas. On doit contrôler. Mais quand vous vivez une petite injustice, que vous avez envie de faire plaisir à 15000 personnes, que vous marquez un essai avec un geste magnifique, oui, il y a derrière une période de frustration coupable. On prend derrière deux essais et les conséquences peuvent être dramatiques…

Cet essai aurait pu les mettre K.-O…

Oui, je le pense. C’est un vrai tournant du match. Heureusement qu’on a eu le caractère pour y revenir. Il n’a pas été vérifié à la vidéo…

Dans la foulée, la touche s’est déréglée. Comment l’expliquez-vous ?

Ils nous ont lus sur nos annonces. On a mis un peu de temps avant de rectifier. Ce sont des choses qui arrivent. Elle a été tellement performante sur les derniers matches... Il y a encore à travailler.

Guilhem Richaud
 
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