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Rugby à XV - Perpignan : Axel Barrière en lice pour un second mandat à la tête de...

USAP

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Il sera en fin de mandat en juin prochain. Début juillet, l’association USAP, qui gère les équipes de jeunes et le centre de formation, dirigée par Axel Barrière depuis bientôt trois ans, devra élire son nouveau...

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cazac

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Rugby à XV - Perpignan : Axel Barrière en lice pour un second mandat à la tête de l'Association USAP
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    Axel Barrière termine sa troisième année de mandat. Archives L'Indépendant - Nicolas Parent
USAP, Rugby à XV, Perpignan, Sport
Publié le 14/02/2023 à 19:06 , mis à jour à 19:22

Il sera en fin de mandat en juin prochain. Début juillet, l’association USAP, qui gère les équipes de jeunes et le centre de formation, dirigée par Axel Barrière depuis bientôt trois ans, devra élire son nouveau président. Ce dernier, qui a vu avec plaisir son club classé 5e meilleur centre de formation de Top 14 la semaine dernière, a décidé de se représenter. Il compte s’appuyer sur son bilan et son expérience pour terminer les projets en cours.

La Ligue nationale de rugby a publié, la semaine dernière, son classement des centres de formation. Sur les trois dernières saisons, vous êtes 5es. C’est une réussite ?

Depuis 10 ans, on a toujours été classés entre la 1re et la 4e place, sauf en 2018, où on avait été 11es parce que cette année, là, l’USAP était en Top 14. Dans les critères, en résumé, il y a les résultats scolaires, l’hébergement et ce qu’ils appellent le suivi individuel sportif. Ce sont le nombre de contrats espoirs-pro qui sont signés, le nombre de joueurs du centre qui vont jouer avec les pros. Ça rapporte des points. Il y a aussi des points pour le nombre de joueurs qui sont appelés en équipe de France U20. En 2018, on avait eu peu de jeunes appelés chez les pros, cette saison, beaucoup plus. Ça démontre qu’on a des résultats au niveau du Club, avec sur le plan scolaire, qui est délégué à l’USAP formation et qui fonctionne bien, qu’on continue à alimenter l’équipe professionnelle qui fait jouer et signer nos jeunes Espoirs et l’USAP Association qui forment des joueurs de rugby de haut niveau. Mais ce classement est comme un concours donc il dépend de ce que font les autres clubs et l’équilibre est très fragile. Cette année notre classement est beaucoup dû à la performance de Melvyn Jaminet. C’est très positif.

Les critères de ce classement vont évoluer dans les prochaines années. Qu’est-ce que cela implique pour l’USAP association ?

En 2025 ou en 2026, les critères seront différents. Ils ne regarderont plus forcément la réussite individuelle des joueurs et regarderont davantage les infrastructures qu’on va leur proposer. Aujourd’hui, notre point faible est là : sur l’hébergement et sur les équipements sportifs. Si on reste en l’état, je pense que l’USAP n’existera plus en termes de formation.

On en revient au sujet de l’évolution des infrastructures. Où en êtes-vous dans le dossier de déménagement temporaire en attendant la construction d’un nouveau centre de formation au parc des Sports ?

On a la volonté de déménager de la cité Clodion pour la sécurité des joueurs et leur intégrité physique. Il y a eu un meurtre l’été dernier, c’est inimaginable de laisser les joueurs là-bas. D’autant plus qu’on a raté cette année à peu près dix recrutements du fait des hébergements. Si on veut continuer à performer, il faut partir. On a étudié les solutions qui se présentaient à nous. On a une infrastructure lourde avec vingt-trois appartements à la cité Clodion plus quelques-uns qu'on loue à côté. Le constat est qu’il n’y a pas de structure adéquate sur Perpignan. On a creusé trois pistes : rester à la cité Clodion, avec les solutions que l’État (via le préfet, NDLR) et l’ESH pouvaient nous proposer ; aller sur un site à Saint-Estève qui s’appelle le Trèfle à 4 feuilles ou partir à Baixas. Pour Saint-Estève, initialement, le site était à la vente, mais c’était impensable puisque ça remettait en cause le projet de la mairie de Perpignan sur le parc des sports qui est, pour moi, une priorité absolue. Entretemps, la mairie (de Saint-Estève, NDLR) a racheté le site et nous a fait une proposition de location. Mais le prix était beaucoup trop élevé (plus de 170 000 € par an), ce qui n’est pas délirant pour l’endroit, mais c’était trop pour notre budget, sachant qu’aujourd’hui, on paye 96000 € pour les logements et l’USAP formation. On a donc écarté cette solution. Il reste donc Baixas. La mairie a une vraie volonté de nous accueillir. Ils nous proposent le bâtiment pour moins de 65 000 € avec en plus la mise à disposition du terrain de rugby, ce qui peut nous permettre de résoudre les problèmes d’infrastructures pour faire fonctionner toutes nos équipes.

Vous allez donc partir à Baixas ?

On a présenté les trois projets en conseil d’administration. Le 15 décembre, il a voté à l’unanimité moins trois abstentions qu’on déménage à Baixas. Mais aujourd’hui, rien n'est signé. On a une solution nouvelle qui pourrait être de louer des appartements directement pour les jeunes sur Perpignan. On est en train d’évaluer le coût et la faisabilité. On a donc pris la décision de déménager, c’est acté, mais on ne sait pas encore où. J’ai fixé comme deadline fin février. L’objectif, c’est que tout soit prêt au 1er juillet pour le démarrage de la saison prochaine. En sachant, je le répète, que ce déménagement sera provisoire puisque l’objectif, d’ici 2025-2026, c’est d’aller au parc des sports avec le nouveau centre de formation et d'entraînement. Je mettrai tout en œuvre pour que ce projet soit finalisé. Donc on se projette sur trois ou quatre ans.

Justement, vous êtes en fin de mandat. Cela veut dire que vous souhaitez vous représenter pour suivre ces dossiers ?

Quand je suis arrivé à l’association, la situation était complexe. Un ancien président a été obligé de démissionner (Bernard Llaona, condamné en décembre dernier pour abus de confiance au préjudice de l'association et qui a fait appel, NDLR), il y avait un clivage au sein de la structure, des difficultés financières… Et on a enchaîné sur le Covid. J’ai eu trois ans de mandat compliqués. Malgré ça, on a mis beaucoup de choses en place : le rapprochement avec la Catalogne du Sud (projet transfrontalier), avec la réflexion de la création d’une équipe de VII, le rapprochement avec l’USAP féminin, les échanges avec les clubs du territoire, le redressement des comptes, la participation au contrat de ville (Mairie, Préfecture, Département, Région)… Avec tout ce bilan, j’envisage de me représenter pour avoir une continuité sur ces projets et voir les résultats. Je pense que le club a aussi besoin de stabilité et de préparer la suite pour un nouveau président. Je pense que je repartirai dans un contexte un peu plus facile : pas de problèmes politiques, moins de problèmes financiers, des projets en cours très importants et l'arrivée de nouvelles personnes, pour certaines de haut niveau, souhaitant s'impliquer dans l'USAP Association.

Vous avez aussi pris des responsabilités auprès de l’Apare, l’association des présidents d’association de rugby de l’élite. Quel est le but ?

C’est une structure qui rassemble tous les présidents d’associations de support de clubs professionnels. Il y a tous les présidents de clubs de Top 14, de Pro D2 et de Nationale 1. On est là pour représenter tout le rugby amateur de très haut niveau. Fin 2022, j’ai été élu dans le bureau de l’Apare. C’est très enrichissant et intéressant car il y a beaucoup d’échanges. Ça permet de s’inspirer des bonnes pratiques, mais aussi de chercher à standardiser certaines choses pour qu’on ait un peu tous les mêmes façons de fonctionner, notamment au niveau du juridique dans les échanges avec les SASP. Ça me permet d’avoir une vision un peu plus large. Des adhérents de l'APARE siègent dans des commissions mixtes FFR / LNR pour participer à l'évolution du rugby de haut niveau et faire entendre la voix des Associations supports des clubs professionnels. C’est un peu comme la FFR ou la LNR, quand tu rentres dans des structures comme ça, ça permet d’avoir accès à des informations avant tout le monde, mais surtout d’avoir un lieu d’échange qui te fait progresser et avancer.



Guilhem Richaud
 
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