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Rugby à XV : "On joue notre maintien" déclare le président du CA Brive avant de jouer à...

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Simon Gillham, le plus Corrézien des Anglais, est Président du CA Brive depuis 2018. Avec un humour « so british », il raconte la saison de son club, le match décisif samedi 30 avril 2022 à Perpignan, et la peur de...

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cazac

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Top 14 : "On joue notre maintien" déclare le président du CA Brive avant de jouer à Perpignan
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    L’un des grands souvenirs de la carrière de Simon Gillham, 66 ans, est d’avoir reçu, en 2010, des mains de la Reine Elisabeth, la médaille d’officier de l’Empire britannique. MAXPPP - Stéphanie Para
Rugby à XV, USAP, Top 14, Perpignan
Publié le 27/04/2022 à 17:21 , mis à jour à 17:47
Simon Gillham, le plus Corrézien des Anglais, est Président du CA Brive depuis 2018. Avec un humour « so british », il raconte la saison de son club, le match décisif samedi 30 avril 2022 à Perpignan, et la peur de devoir jouer un « acces-match… ».

Simon Gillham, quel est votre sentiment sur la saison de votre club, Brive ?

Nous arrivons à la conclusion de la saison, et nous nous battons pour le maintien. Je suis déçu que nous ne soyons pas en meilleure posture. Car on ne se cache pas la face. À Perpignan, on joue notre maintien !

Pourtant, contrairement à Perpignan, Brive n’a jamais été en difficulté dans ce championnat, ni en position de relégable, en marquant très tôt des points importants ?

C’est vrai, mais inconsciemment, quand tu obtiens quelques résultats, tu as tendance à lever le pied. Et dès qu’un club comme le nôtre lève le pied, il est en danger. On doit toujours tourner à 110 % ! Vous savez, pour le CA Brive, se maintenir au terme de chaque saison, c’est un peu comme décrocher le Brennus. Nous sommes un petit club dans un grand championnat, comme Perpignan, Agen, Bayonne ou Biarritz. Ou « Oyo » (Oyonnax). Sans jeu de mots, nous sommes condamnés à faire du yo-yo. Il faut l’accepter. C’est ce qui fait ma fierté. Que Brive, cent dixième ville en termes de population, parvienne à garder sa place en Top -14…

Je préférerais que l'USAP joue l'access match

Vous mettez l’USAP dans la même catégorie que Brive ?

Oui. Nous avons des budgets très similaires, donc des moyens moins importants que ceux des gros clubs. Nous tournons à 16,2 millions d’euros. Nos deux clubs ont une forte identité régionale, avec des publics passionnés. Et nous jouons dans la même catégorie, celles des clubs qui se battent pour le maintien. Je suis très respectueux de ce que François Rivière est parvenu à faire à Perpignan. Quand j’entends des gens critiquer, je me dis qu’ils ne savent pas combien c’est dur d’être Président !

Le match de samedi, à Aimé-Giral, est plus important pour l’USAP que pour vous, non ? Vous avez sept points d’avance…

Nous appréhendons le match de samedi ! Parce que si nous perdons, nous n’aurons plus que trois points d’avance et deux matchs à jouer… Et la tendance s’inversera. Nous deviendrons dépendants d’eux, de leurs derniers résultats… L’USAP a joué un très beau rugby cette saison. On doit compter avec eux. Je respecte vraiment ce club. Mais je ne souhaite pas à Brive de jouer « l’acces-match »… Je préférerais que ce soit Perpignan (NDLR: il se marre) !


Surtout que vous avez vécu cette « finale » pour la montée, en 2019 ?

Oui, et je peux vous dire que c’est stressant ! Nous avions battu Grenoble en inscrivant l’essai de la gagne à deux minutes de la fin (28-22). Ce n’est pas étonnant si le club de Top 14 n’est jamais à la fête, et n’a jamais pu gagner une seule finale depuis la création du barrage d’accès. Le club de Pro D2 est toujours dans une dynamique plus positive. Il a perdu la finale de Pro D2, mais il n’a rien à perdre… sauf une place en Top-14 ! Le club de l’élite, lui, veut éviter à tout prix de retrouver la Pro D2. Sa spirale est plus négative. Et puis je me souviens des Grenoblois en 2019. Ils se sont retrouvés face à 14 000 Corréziens qui braillaient « CAB ! CAB ! Ici, ici c’est la Corrèze ! » Pendant tout le match. Gaëtan Germain, qui avait joué chez nous et qui était ce jour-là le buteur des Grenoblois, en avait perdu tous ses moyens. Imaginez-vous d’aller jouer le barrage à Bayonne ou Oyonnax…

Vous avez un souvenir particulier d’un matche entre Catalans et Brivistes ?

J’en ai quelques-uns oui (il sourit)… Je crois que celui qui me vient à l’esprit, est un match de 2007 à Aimé-Giral. On avait fait signer l’ailier anglais champion du monde en 2003, Ben Cohen. Il venait de Northampton, un club où le public est… policé. Pendant tout le match, il a senti et subi la ferveur du public catalan. Il n’en revenait pas. Après le match, il me dit : « Mais qu’est-ce que c’est que ce truc de fous ? » Je lui ai répondu : « Welcome to Top 14 and French Rugby ! » (1).

(1) « Bienvenue en Top 14, dans le rugby français »
Gilles Navarro
 

planxot

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Rien de nouveau sous le soleil.Nous savons depuis longtemps que ce match entre le douzième et le treizième est un match couperet.
Pas nécessaire d’en faire vingt lignes.
 
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