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Rugby à XV - Maxime Mermoz: "Je rêve d’être libre" - Lindependant.fr

Le centre Maxime Mermoz, champion de France 2009 avec l’USAP, se confie après l’annonce de sa retraite.

Pour l’USAP, ce moment redouté où la page du titre de 2009 va définitivement se tourner approche. Un simple coup d’œil sur la feuille de match du 6 juin 2009 le confirme : sur les 23 noms, seuls Damien Chouly et Guilhem Guirado gambadent encore crampons aux pieds. Dernier retraité en date, Maxime Mermoz, qui renonce après une saison galère au Stade Toulousain.

Mermoz, l’USAP, que de souvenirs, tout en crochets, décalages, courses tranchantes et cet envol en demi-finale pour arracher aux nuages (et au Parisien Mauro Bergamasco) le ballon vers la finale. Une saison durant, la première évidemment, le centre a écœuré le Top 14. Nostalgie, quand tu nous tiens…

Quel est votre sentiment après l’annonce de votre arrêt de carrière ?

C’est une annonce plus ou moins… Je ne sais pas comment expliquer, c’est une continuité. Je n’avais pas spécialement envie d’annoncer quoi que ce soit. C’est surtout pour justifier mon rôle de consultant à beIN Sports. Mais la conjoncture n’est pas très excitante, ça ne donne pas trop envie ce qui se passe en ce moment. Arrivé à 34 ans, avec pleins d’autres projets… Je regarde rarement en arrière avec tristesse. Au contraire, je suis heureux et content.

Le fait d’avoir peu joué la saison passée a-t-il pesé dans votre choix ?

Peut-être, je ne sais pas. C’est vrai que quand tu joues, tu as tout le temps envie de jouer, et peut-être que quand tu joues peu, tu as moins envie… Je ne sais pas. Quand je suis arrivé à Toulouse (2018) et que j’ai enchaîné les matches, je me suis dit que j’étais reparti pour trois ou quatre saisons. J’en avais deux contractuelles, et si j’en avais eu deux de plus, ça aurait été nickel parce que je me sentais bien. Et encore aujourd’hui, je me sens jeune et frais. Le seul truc c’est que là, ça m’a un petit peu fait redescendre. Le fait de ne pas avoir joué, je me dis que je vais arriver dans un club et j’aurais toujours un rôle de transmission à mon âge. Ça, j’adore, mais toutes les contraintes liées à notre métier font que ça me tiendra éloigné de mon fils par exemple, et ça, j’ai pas envie.

Était-ce donc le bon moment pour s’arrêter ?

J’enchaîne les rendez-vous, un ami m’appelle le lundi et le lendemain je saute en parachute… Je fais ce que je veux, quand je veux, où je veux et avec qui je veux. C’est cette liberté-là, je trouve, qui n’a pas de prix.

Depuis mes 15 ans, j’ai fait la même chose tous les jours

De quoi rêvez-vous désormais ?

e rêve d’être libre dans le sens que j’ai décrit. Depuis mes quinze ans, j’ai fait la même chose tous les jours. Ça fait 19 ans ! C’est ce qui me remplissait de bonheur. Sur les dernières années, je me sentais un peu frustré parce qu’il me manquait toujours du temps pour faire autre chose, aller voir les amis, la famille, du temps pour rien faire même. Rugbyman, tu as tout le temps un truc à faire le lendemain, un entraînement, un stage, un match… Et même quand tu joues pas, tu as des obligations. Aujourd’hui, c’est moi qui décide du rythme.

Vous avez beaucoup gagné en rugby. Mais avez-vous des regrets ?

Non. Parler de la Coupe du monde (2011) qu’on perd d’un point, ce n’est pas un regret parce que c’était un miracle qu’on soit en finale. J’essaie d’être le plus objectif possible. Si on avait gagné, ce titre et nos vies auraient été extraordinaires. Mais je suis plus partisan d’être reconnaissant de tout ce que j’ai eu, plutôt que de voir tout ce que je n’ai pas eu.

Gardez-vous un œil sur l’USAP ?

Évidemment, j’ai beaucoup d’affect pour ce club. J’ai eu récemment le président, pas pour parler de moi en rugbyman, mais d’autres choses. […] Je suis content aussi de voir des joueurs comme Damien Chouly qui sont retournés au club et de voir l’USAP qui reste performante. Ils faisaient une très belle saison et c’est dommage qu’ils n’aient pas été récompensés. L’USAP mérite de remonter au plus haut niveau.

Revenir à l’USAP ? Le président m’a posé la question

Auriez-vous pu revenir à l’USAP cet été ?

Concrètement non. Le président m’a posé la question, je lui ai dit : « écoute, vu les contraintes et l’intensité même en deuxième division, je n’ai pas spécialement envie de me remettre dans ça. » En plus, il y a tellement de jeunes prometteurs et de joueurs qui ont les dents qui rayent le parquet, autant les valoriser. Moi, je peux intervenir pour apporter ma touche et aider un club, mais pas pour rechausser les crampons et aller au charbon tous les week-ends.

Aider de quelle manière ?

J’appelle ça une formule consultant. Avoir une mission avec des objectifs de progression, que ce soit pour le jeu de trois-quarts, le jeu collectif, etc. Je clame haut et fort que j’ai plein de choses à apporter, avec toute humilité je pense avoir quelques clefs. Comme joueur, je prenais mes responsabilités sur le terrain, je peux le faire maintenant de manière plus libre sans prendre la place d’un joueur ou d’un coach. Vous devenez consultant pour beIN.

Qu’est-ce qui vous plaît dans ce rôle ?

J’ai toujours aimé être sur les plateaux ou devant la caméra. Je pense avoir quelques compétences rugbystiques et j’espère être quelqu’un d’authentique et pas formaté. Ça peut amener une plus-value dans l’analyse. Vanessa Le Moigne, sur beIN Sports, est quelqu’un que j’apprécie, et elle a une nouvelle émission multisport. Du coup, ça me fait intervenir et me missionner pour faire des interviews de joueurs aussi. J’ai la bonne formule : je suis dans le rugby, je parle de quelque chose que j’aime mais j’ai la liberté parce que ce n’est pas au quotidien.

Mermoz, un CV qui pèse
En club : Toulouse (2005-2008), USAP (2008-2012), Toulon (2012-2017), Leicester (2017), Newcastle (2017-2018), Toulouse (2018-2020). Au total : 242 matches, 37 essais, 1 carton jaune. Avec l’USAP : 75 matches, 14 essais, 1 carton jaune. France : 35 sélections, 3 essais, actif entre 2008 et 2016. Palmarès : vice-champion du monde (2011), 4 boucliers de Brennus (2008, 2009, 2014, 2019), 3 fois champion d’Europe (2013, 2014, 2015), champion du monde U21 (2006).


Recueilli par Pierre Cribeillet


https://cat.nl.eu.criteo.com/delive..._AOO9mY3k9ae1_1Tujk1vUBNsOKRhWCi7bzz4QNyDwjE4
 
en réalité Maxime n'est que son troisième prénom:lunette:
 
Effectivement beau CV !! bon joueur !!! mais heureusement que le gars n'est pas venu !! Il me semble qu'il avait eu des problèmes chez nous et qu'il avait foutu la zizanie dans le vestiaire !!
affaire Azéma !! et autres
 
C’était un très bon joueur chez nous. Depuis son départ de Perpi il n’a quasiment jamais été titulaire sur les matchs de phase finale.

Je l’aimais bien Mermoz mais il est quand même surprenant dans ses propos.
Et j’apprecie les déclarations de Marty (si tous avaient sa mentalité on serait pas en D2) sur lui.

Mermoz cherchait un club depuis quelques mois. Il avait même donné une interview très récemment pour dire qu’il était prêt à tout pour jouer, même en Prod2.

Bilan des courses, on lui propose un poste de consultant et il se permet maintenant de faire le beau en disant qu’il n’a plus la motivation suffisante pour jouer et blablabla....
 
J’ai toujours aimé être sur les plateaux ou devant la caméra. Je pense avoir quelques compétences rugbystiques et j’espère être quelqu’un d’authentique et pas formaté. Ça peut amener une plus-value dans l’analyse. Vanessa Le Moigne, sur beIN Sports, est quelqu’un que j’apprécie, et elle a une nouvelle émission multisport. Du coup, ça me fait intervenir et me missionner pour faire des interviews de joueurs aussi. J’ai la bonne formule : je suis dans le rugby, je parle de quelque chose que j’aime mais j’ai la liberté parce que ce n’est pas au quotidien.

Bilan des courses, on lui propose un poste de consultant et il se permet maintenant de faire le beau en disant qu’il n’a plus la motivation suffisante pour jouer et blablabla....




Entre Vanessa Le MOIGNE et la PROD2 le choix est vite fait.
 
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