Les Catalans ont intégré hier matin leur nouveau centre d’entraînement au Parc des Sports du Moulin à Vent.
Ça y est ! L’Usap a pris ses nouveaux quartiers au Parc des Sports du Moulin à Vent. Terminés les trajets incessants entre Aimé-Giral et la Plaine des jeux ou le terrain du lycée Mail
. Le club catalan a enfin posé ses valises dans son nouveau centre d’entraînement. Désormais, seules les mises en place auront lieu dans la Cathédrale, histoire que les troupes ne coupent pas les liens qui les unissent avec leur antre sacrée.Pourtant, à voir les joueurs dimanche matin, il était difficile d’imaginer qu’ils découvraient leur nouveau site. Une séance de vidéo dans les algécos aménagés (et climatisés !), suivie d’un entraînement rythmé par les consignes rocailleuses de Patrick Arlettaz et de son exaspération à chaque ballon tombé. "Ça commence à ressembler à du rugby", soupirait-il après trois reprises d’une même combinaison. Nouveau décor, même exigence.
"Cette unité de lieu va nous changer la vie"
À bien y regarder, les Usapistes ont grandement gagné en confort au Parc des Sports. Désormais ils ont tout à portée de mains : terrain, salle de soins, salle de vidéo et de musculation... Cette dernière occupe même deux fois plus de surface que celle d’Aimé-Giral (400 m2 au Parc des Sports contre 200 m2 à Aimé-Giral). Au final, le nouveau centre d’entraînement de l’USAP s’étale sur quelques 900 m2. "C’est quelque chose que je voulais depuis deux ans que je suis là, tout le monde le sait, apprécie le manager sang et or Christian Lanta. Là, on essuie les plâtres, c’est comme un déménagement, il faut mettre les choses en place. En même temps cette unité de lieu ça va nous changer la vie. On va ressembler à ce que devrait être une équipe de haut niveau".
Sur le papier, les Catalans sont partis pour rester deux années sur leur nouveau site, le temps d’ériger un centre d’entraînement définitif. Les joueurs, eux, semblaient ravis de leur nouvel environnement de travail. Après quelques répétitions, les combinaisons ont commencé à s’enchaîner. Un cadre qui finissait par rendre le sourire au coach Arlettaz qui lançait à l’adresse de Paddy Jackson : "*Of course, I prefer that !".
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