IL faut une personne fortunée, ou un groupe de personnes fortunées pour lancer l'affaire et donc éponger quelques années de déficit.
Sinon, le modèle est assez simple :
Des noms, de la communication, donc des sponsors et du public.
Le modèle a une fragilité : il faut des résultats, un bassin de vie assez large et des infrastructures.
Et puis on a eu deux clubs qui correspondaient à ce modèle et ont émergé en même temps : Toulon et le Racing-Metro. L'un marche et l'autre pas.
Pour l'USAP, la fusée a décollé jusqu'au titre et à la venue de Carter et s'est crachée ensuite. Faute de carburant financier (Des actionnaires trop justes et qui n'ont pas voulu s'ouvrir à d'autres, un manque de gros sponsors, la rupture avec le Sud, les mauvais choix d'équipementiers, le stade un peu juste et pas de délocalisations), faute de choix assumé (on voudrait à la fois des grands noms et être le débouché de la formation qui par ailleurs coute un bras), l'USAP est entre-deux sur le plan économique et sur le plan sportif.