USAP : ça commence par Gloucester
Le 19 janvier à 6h00 par Vincent Couture | Mis à jour il y a 53 minutes
L'international Sofiane Guitoune évoluera exceptionnellement à l'ouverture, cet après-midi face à Gloucester.
L'international Sofiane Guitoune évoluera exceptionnellement à l'ouverture, cet après-midi face à Gloucester. PHOTO/H.J .
Le message du président a été reçu cinq sur cinq assurent les 'sang et or'. Recevant Gloucester en Coupe d'Europe avec la tête à Grenoble, ils ont désormais urgence à retrouver le goût de la victoire.
Jeudi matin, fortuite coïncidence, l'USAP a testé grandeur nature son système d'alarme incendie à Aimé-Giral. Presque simultanément, le président François Rivière tirait lui aussi la sonnette dans les vestiaires, rappelant fermement aux joueurs qu'il était temps de colmater la maison 'sang et or' et de regarder vers la sixième place qualificative en championnat. L'actualité voulait que ce soit le bon tempo. A l'heure de la réception cacahuète de Gloucester, ce dimanche après-midi en Coupe d'Europe, et à une semaine de la périlleuse (décisive ?) expédition à Grenoble, les Catalans ont réalisé que Rivière n'était pas seulement une planche à billets. Un recadrage visiblement reçu cinq sur cinq.
"Il a trouvé les mots justes, déclare Marc Delpoux. L'USAP est capable de faire quelque chose de bien mais, à la sortie, il manque toujours quelque chose. Il faut qu'on arrête d'offrir ces trois points qui coûtent cher et ces cartons jaunes qui nous tuent." Le manager de l'USAP va cependant devoir réviser ses causeries en bannissant le mot maintien de son argumentaire. Il est pourtant dans son rôle au regard de la onzième place actuelle des Catalans.
"Inacceptable", a jugé Rivière, qui ne jure que par la qualification. "Il fallait dire les choses, le président a été ferme, a renchéri le talonneur Maxime Delonca. Il est venu nous dire de ne pas baisser les bras, de croire en nous, de remettre les choses à leur place. Le combat d'abord, le reste viendra après. Même si on ne joue pas bien, l'essentiel, c'est de gagner. Il nous a manqué un esprit compétiteur."
Maintenant qu'ils sont éliminés de la Coupe d'Europe et n'ont plus qu'un lièvre à courir, les 'sang et or' seraient bien inspirés de relancer la machine dès ce dimanche après-midi face aux Anglais. "On vise une victoire pour l'honneur et, en même temps, on prépare Grenoble. Gloucester a un peu le même parcours que nous. Il faudra se méfier de leurs ailiers qui nous avaient fait très mal à l'aller (défaite 27-22)", énonce Delpoux.Sans incidence mathématique, une défaite ferait néanmoins tâche au regard du message présidentiel.
Voilà pourquoi, jeudi midi, en fin d'entraînement, les joueurs sont restés en cercle plus longtemps que d'habitude. Le capitaine David Marty, joueur le plus ancien de l'équipe, a pris la parole, puis Justin Purll lui a succédé. "David nous a rappelés les objectifs du match. On va essayer de donner notre maximum pour redonner le sourire à ceux viennent nous voir et à nous-mêmes", enchaîne Delonca. Concentration maximale.
L'USAP part de loin. Il lui reste dix matches de Top 14 pour tenir son objectif. Une chose est sûre en attendant. François Rivière a tenu dans les vestiaires son premier discours de patron, dans la grande tradition de ses prédécesseurs Paul Goze et Marcel Dagrenat, jamais avares d'un recadrage en règle. Ce faisant, Rivière a usé d'une ficelle vieille comme le professionnalisme : "Je te paye, donc tu gagnes." En privé, certains joueurs disent avoir été véxés. Qu'ils se rassurent. En manifestant son impatience, le président s'est placé au premier rang des responsables. Quel que soit l'échec ou la réussite sportive
Le 19 janvier à 6h00 par Vincent Couture | Mis à jour il y a 53 minutes
L'international Sofiane Guitoune évoluera exceptionnellement à l'ouverture, cet après-midi face à Gloucester.
L'international Sofiane Guitoune évoluera exceptionnellement à l'ouverture, cet après-midi face à Gloucester. PHOTO/H.J .
Le message du président a été reçu cinq sur cinq assurent les 'sang et or'. Recevant Gloucester en Coupe d'Europe avec la tête à Grenoble, ils ont désormais urgence à retrouver le goût de la victoire.
Jeudi matin, fortuite coïncidence, l'USAP a testé grandeur nature son système d'alarme incendie à Aimé-Giral. Presque simultanément, le président François Rivière tirait lui aussi la sonnette dans les vestiaires, rappelant fermement aux joueurs qu'il était temps de colmater la maison 'sang et or' et de regarder vers la sixième place qualificative en championnat. L'actualité voulait que ce soit le bon tempo. A l'heure de la réception cacahuète de Gloucester, ce dimanche après-midi en Coupe d'Europe, et à une semaine de la périlleuse (décisive ?) expédition à Grenoble, les Catalans ont réalisé que Rivière n'était pas seulement une planche à billets. Un recadrage visiblement reçu cinq sur cinq.
"Il a trouvé les mots justes, déclare Marc Delpoux. L'USAP est capable de faire quelque chose de bien mais, à la sortie, il manque toujours quelque chose. Il faut qu'on arrête d'offrir ces trois points qui coûtent cher et ces cartons jaunes qui nous tuent." Le manager de l'USAP va cependant devoir réviser ses causeries en bannissant le mot maintien de son argumentaire. Il est pourtant dans son rôle au regard de la onzième place actuelle des Catalans.
"Inacceptable", a jugé Rivière, qui ne jure que par la qualification. "Il fallait dire les choses, le président a été ferme, a renchéri le talonneur Maxime Delonca. Il est venu nous dire de ne pas baisser les bras, de croire en nous, de remettre les choses à leur place. Le combat d'abord, le reste viendra après. Même si on ne joue pas bien, l'essentiel, c'est de gagner. Il nous a manqué un esprit compétiteur."
Maintenant qu'ils sont éliminés de la Coupe d'Europe et n'ont plus qu'un lièvre à courir, les 'sang et or' seraient bien inspirés de relancer la machine dès ce dimanche après-midi face aux Anglais. "On vise une victoire pour l'honneur et, en même temps, on prépare Grenoble. Gloucester a un peu le même parcours que nous. Il faudra se méfier de leurs ailiers qui nous avaient fait très mal à l'aller (défaite 27-22)", énonce Delpoux.Sans incidence mathématique, une défaite ferait néanmoins tâche au regard du message présidentiel.
Voilà pourquoi, jeudi midi, en fin d'entraînement, les joueurs sont restés en cercle plus longtemps que d'habitude. Le capitaine David Marty, joueur le plus ancien de l'équipe, a pris la parole, puis Justin Purll lui a succédé. "David nous a rappelés les objectifs du match. On va essayer de donner notre maximum pour redonner le sourire à ceux viennent nous voir et à nous-mêmes", enchaîne Delonca. Concentration maximale.
L'USAP part de loin. Il lui reste dix matches de Top 14 pour tenir son objectif. Une chose est sûre en attendant. François Rivière a tenu dans les vestiaires son premier discours de patron, dans la grande tradition de ses prédécesseurs Paul Goze et Marcel Dagrenat, jamais avares d'un recadrage en règle. Ce faisant, Rivière a usé d'une ficelle vieille comme le professionnalisme : "Je te paye, donc tu gagnes." En privé, certains joueurs disent avoir été véxés. Qu'ils se rassurent. En manifestant son impatience, le président s'est placé au premier rang des responsables. Quel que soit l'échec ou la réussite sportive
