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Pro D2:vannes/usap..13 Ème Journée

Rugby - Pro D2. Cruelle défaite de Vannes au bout du suspense
Modifié le 24/11/2017 à 00:55 | Publié le 23/11/2017 à 16:58

  • rugby-pro-d2-direct-vannes-et-perpignan-se-neutralisent.jpg
    Premier acte équilibré entre Vannes et Perpignan. | Photo : Ouest-France / Philippe Renault

Laurent FRÉTIGNÉ, @meleeouverte

Vannes devait l’emporter pour s’extraire de l'embouteillage en milieu de classement de la Pro D2. C’était chose faite jusqu’à la 82e minute du match, quand Perpignan a obtenu une pénalité dans le temps additionnel. Le bonus défensif est une maigre consolation pour les Bretons qui pensaient tenir leur exploit contre une grosse cylindrée.

C’est cruel pour Vannes qui devait l’emporter contre ce gros morceau de Pro D2. Mais l’expérience et le réalisme des Catalans sont venus à bout de la fougue et de l’envie de jouer des Vannetais. La première mi-temps a été un long round d’observation avec beaucoup de maladresses mais aussi un gros combat sur la ligne d’avantage et dans les rucks.

Supersonique
Vannes avait du mal à mettre en place son jeu, la faute à deux touches perdues. Mais à la 22e minute, les Bretons réveillaient la Rabine un peu assoupie pour une fois. Le Bail ouvrait sur Moeke qui combinait avec Duplenne venu de son aile opposée. L’ailier breton jouait la carte de l’évitement plutôt que de la percussion. Bonne idée, il breakait la défense et avait le temps de délivrer une passe au pied au supersonique ailier fidjien Joeli Lutumailagi. Celui-ci aplatissait en coin et inscrivait son 8e essai de la saison. Un essai litigieux mais validé !

L’Usap repartait à l’assaut du camp breton. Mais Vannes faisait le dos rond, défendait bien et surtout profitait de l’absence de réussite de Bousquet, qui inscrivait toutefois trois points. Moeke, lui, en revanche ne manquait pas la cible en fin de premier acte et permettait aux Bretons de rentrer aux vestiaires avec un avantage de 7 points.

100 %
Le buteur néo-zélandais poursuivait son sans faute en début de deuxième mi-temps pour agraver l’avantage des Bretons. On pensait le matelas de 13 points suffisants.

Mais la débauche d'énergie allait être fatale. Perpignan dans le désordre et en supériorité numérique aplatissait deux fois derrière la ligne d’en-but. Vannes avec courage reprenait l’avantage grâce au 100 % au pied de Moeke.

Dans une fin de match irrespirable, les deux équipes se rendaient coup pour coup. La Rabine pensait tenir son succès, mais Perpignan négociait bien le renvoi, ou n'est-ce pas plutôt Vannes qui le se loupait;Les Catalans parvenaient à arracher une pénalité généreuse, une de plus, par un arbitre assez complaisant en deuxième mi-temps, voulant sans doute se racheter d’un essai vannetais litigieux. Au final, l’Usap l’emportait d’un petit point au terme d'une deuxième mi-temps emballée et emballante en terme de jeu. Vannes va devoir aller prendre des points dès la semaine prochaine à Narbonne.


Réactions
Wilfrid Lahaye (entraîneur des arrières du RC Vannes) : « C’est rageant car on avait mis tous les ingrédients. La balle de match on l’avait mais on n’a pas réussi à contrôler la dernière action. C’est une grosse déception. Les garçons ont tout donné mais le contenu ne suffit pas. Le bilan comptable est important, on se doit de prendre des points. »

Christian Lanta (manager de Perpignan) : « Vannes est une excellente équipe mais pour autant leur essai n’est pas valable. On est heureux car depuis quelque temps, ça ne tournait pas en notre faveur. Cette victoire, c’est aussi un cadeau qu’on voulait faire à « Pot » (l’ouvreur sud (africain de l’Usap Jacques-Louis Potgieter, contraint d’arrêter sa carrière en raison d’une grave maladie). Ce qu’il vit est très dur, c’est très dur pour nous. Cette victoire lui est dédiée. »
 
Rugby - Pro D2. Cruelle défaite de Vannes au bout du suspense
Modifié le 24/11/2017 à 00:55 | Publié le 23/11/2017 à 16:58

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    Premier acte équilibré entre Vannes et Perpignan. | Photo : Ouest-France / Philippe Renault

Laurent FRÉTIGNÉ, @meleeouverte

Vannes devait l’emporter pour s’extraire de l'embouteillage en milieu de classement de la Pro D2. C’était chose faite jusqu’à la 82e minute du match, quand Perpignan a obtenu une pénalité dans le temps additionnel. Le bonus défensif est une maigre consolation pour les Bretons qui pensaient tenir leur exploit contre une grosse cylindrée.

C’est cruel pour Vannes qui devait l’emporter contre ce gros morceau de Pro D2. Mais l’expérience et le réalisme des Catalans sont venus à bout de la fougue et de l’envie de jouer des Vannetais. La première mi-temps a été un long round d’observation avec beaucoup de maladresses mais aussi un gros combat sur la ligne d’avantage et dans les rucks.

Supersonique
Vannes avait du mal à mettre en place son jeu, la faute à deux touches perdues. Mais à la 22e minute, les Bretons réveillaient la Rabine un peu assoupie pour une fois. Le Bail ouvrait sur Moeke qui combinait avec Duplenne venu de son aile opposée. L’ailier breton jouait la carte de l’évitement plutôt que de la percussion. Bonne idée, il breakait la défense et avait le temps de délivrer une passe au pied au supersonique ailier fidjien Joeli Lutumailagi. Celui-ci aplatissait en coin et inscrivait son 8e essai de la saison. Un essai litigieux mais validé !

L’Usap repartait à l’assaut du camp breton. Mais Vannes faisait le dos rond, défendait bien et surtout profitait de l’absence de réussite de Bousquet, qui inscrivait toutefois trois points. Moeke, lui, en revanche ne manquait pas la cible en fin de premier acte et permettait aux Bretons de rentrer aux vestiaires avec un avantage de 7 points.

100 %
Le buteur néo-zélandais poursuivait son sans faute en début de deuxième mi-temps pour agraver l’avantage des Bretons. On pensait le matelas de 13 points suffisants.

Mais la débauche d'énergie allait être fatale. Perpignan dans le désordre et en supériorité numérique aplatissait deux fois derrière la ligne d’en-but. Vannes avec courage reprenait l’avantage grâce au 100 % au pied de Moeke.

Dans une fin de match irrespirable, les deux équipes se rendaient coup pour coup. La Rabine pensait tenir son succès, mais Perpignan négociait bien le renvoi, ou n'est-ce pas plutôt Vannes qui le se loupait;Les Catalans parvenaient à arracher une pénalité généreuse, une de plus, par un arbitre assez complaisant en deuxième mi-temps, voulant sans doute se racheter d’un essai vannetais litigieux. Au final, l’Usap l’emportait d’un petit point au terme d'une deuxième mi-temps emballée et emballante en terme de jeu. Vannes va devoir aller prendre des points dès la semaine prochaine à Narbonne.


Réactions
Wilfrid Lahaye (entraîneur des arrières du RC Vannes) : « C’est rageant car on avait mis tous les ingrédients. La balle de match on l’avait mais on n’a pas réussi à contrôler la dernière action. C’est une grosse déception. Les garçons ont tout donné mais le contenu ne suffit pas. Le bilan comptable est important, on se doit de prendre des points. »

Christian Lanta (manager de Perpignan) : « Vannes est une excellente équipe mais pour autant leur essai n’est pas valable. On est heureux car depuis quelque temps, ça ne tournait pas en notre faveur. Cette victoire, c’est aussi un cadeau qu’on voulait faire à « Pot » (l’ouvreur sud (africain de l’Usap Jacques-Louis Potgieter, contraint d’arrêter sa carrière en raison d’une grave maladie). Ce qu’il vit est très dur, c’est très dur pour nous. Cette victoire lui est dédiée. »

Compte rendu très partisan fait par le journaliste local : l'aillier fidjien de Vannes n'a jamais aplati le ballon et l'essai n'aurait jamais du être validé (l'arbitre d'en but était loin de l'action).
Ensuite, parler de "pénalité généreuse, une de plus, par un arbitre assez complaisant" accordée à l'USAP, c'est oublier que sur cet ultime mouvement de l'USAP, les vannetais s'étaient mis à la faute au moins à deux reprises, face aux poteaux et que l'arbitre n'a finalement sanctionné que leur troisième faute, pratiquement le long de la touche (on connaît la suite avec la réussite de Seguy).
Le journaliste du MIDOL (Bordelet) a tenu le même genre d'argumentaire sur la chaîne Eurosport, passant sous silence l'essai plus que litigieux accordé à Vannes et insistant ensuite sur un "en-avant" commis par Brazo lors du dernier coup d'envoi à l'ultime minute (celui là n'aime pas l'USAP et le fait bien savoir à chacune de ses interventions dans l'émission d'Eurosport "soir de Pro D2" ). Visiblement le MIDOL souhaiterait voir Vannes en Top 14 et augmenter ainsi son tirage papier en Bretagne ...:nul:
 
Sur le midol de ce jour, l'entraîneur de vannes ne critique absolument pas l'arbitrage et il reconnaît même d'ailleurs que la pénalité sifflée à la fin est justifiée. Il est juste déçu qu'à la fin aucun joueur de son équipe n'ait pas réussi à récupérer le ballon pour le mettre en touche d'où une certaine frustration
 
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