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Menée 15-0, archi-dominée en conquête, l’USAP est malgré tout parvenue à s’imposer. Coach Arlettaz décrypte.
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Pro D2 - USC-USAP - Arlettaz: "Un petit miracle" d'avoir gagné à Carcassonne - Lindependant.fr
- Auteur du sujet Articles de presse
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Menée 15-0, archi-dominée en conquête, l’USAP est malgré tout parvenue à s’imposer. Coach Arlettaz décrypte.
Patrick, que retenez-vous de ce court succès à Domec (23-26) ?
C'est toujours très compliqué de venir ici. On sait que Carcassonne est très dur à manœuvrer, c'est très solide. En plus, quand il y a 80 km/h de vent, la pluie, c'est compliqué. Il fallait forcément réduire la voilure par rapport à ce qu'on fait d'habitude. Surtout, il fallait être solidaires, maîtriser le jeu d'avants, maîtriser les rucks, ce qui n'avait pas été notre point fort sur les deux premiers matches. Là, c'est la principale satisfaction. C'est un petit miracle (de gagner) en étant un peu en difficulté en mêlée, en ayant perdu des ballons en touche. À l'extérieur, c'est souvent rédhibitoire, mais les gros ont fait une partie merveilleuse en termes de maîtrise, de conservation, d'avancée et les trois-quarts ont su conclure. Je suis très fier, ils ont joué en équipe avec une vraie solidarité et ça a encore un meilleur parfum encore quand on sait combien c'est difficile de gagner ici
Pensiez-vous le coup jouable à 15-0 pour Carcassonne ?
Honnêtement, je n'étais pas persuadé qu'on allait gagner. Les conditions étaient très compliquées. Je savais qu'en seconde mi-temps, ça allait s'inverser, qu'on allait passer notre temps chez eux, qu'on allait engranger les points sur chaque pénalité tentable. Il fallait surtout marquer avant la mi-temps pour que l'écart ne soit pas trop grand (15-7 à la pause).
Une victoire à l'extérieur, c'est souvent ce qui soude un groupe
Votre capacité à conserver le ballon a-t-elle été la clef ?
On n'y arrive pas tout le temps, mais c'est ce qu'on veut faire. Avec ce genre de temps, il faut maîtriser les possessions et mes joueurs ont vraiment répondu présent. Ils étaient très déterminés pendant la semaine pour faire quelque chose ici et je suis très fier d'eux. Il y a encore des choses à travailler, mais aujourd'hui on va savourer parce qu'on a un début de saison difficile avec des matches annulés, un match contre Rouen raté (victoire 20-14), une première mi-temps contre Biarritz ratée (défaite 21-12). On avait beaucoup de frustration et là, c'est un match abouti. La conquête a été balbutiante, mais on saura l'arranger. Une victoire à l'extérieur, c'est souvent ce qui soude un groupe. Celui-là se connaît très bien, mais il y a quelques nouveaux et j'ai vu à quel point ils étaient contents de gagner aujourd'hui. Ça augure de choses intéressantes si on continue d'avoir les pieds sur terre et de travailler comme on le fait.
Comment expliquez-vous l'ampleur de vos difficultés en conquête ?
Carcassonne a une très bonne conquête, c'était très difficile de varier à cause du vent sur nos lancers en touche et il y a des jours comme ça. Carcassonne a été très bon, ils ont le droit aussi. Ils nous ont mis en difficulté. Peut-être qu'on était très concentré sur le reste et un peu moins là-dessus. C'est vrai qu'en général, à l'extérieur, c'est conquête et jeu au pied. Le jeu au pied n'a pas été trop mal et la conquête n'était pas là. Comme quoi, on peut gagner rien qu'avec le jeu au pied et de la conservation, parfois.
Recueilli par Laurent Morales
Patrick, que retenez-vous de ce court succès à Domec (23-26) ?
C'est toujours très compliqué de venir ici. On sait que Carcassonne est très dur à manœuvrer, c'est très solide. En plus, quand il y a 80 km/h de vent, la pluie, c'est compliqué. Il fallait forcément réduire la voilure par rapport à ce qu'on fait d'habitude. Surtout, il fallait être solidaires, maîtriser le jeu d'avants, maîtriser les rucks, ce qui n'avait pas été notre point fort sur les deux premiers matches. Là, c'est la principale satisfaction. C'est un petit miracle (de gagner) en étant un peu en difficulté en mêlée, en ayant perdu des ballons en touche. À l'extérieur, c'est souvent rédhibitoire, mais les gros ont fait une partie merveilleuse en termes de maîtrise, de conservation, d'avancée et les trois-quarts ont su conclure. Je suis très fier, ils ont joué en équipe avec une vraie solidarité et ça a encore un meilleur parfum encore quand on sait combien c'est difficile de gagner ici
Pensiez-vous le coup jouable à 15-0 pour Carcassonne ?
Honnêtement, je n'étais pas persuadé qu'on allait gagner. Les conditions étaient très compliquées. Je savais qu'en seconde mi-temps, ça allait s'inverser, qu'on allait passer notre temps chez eux, qu'on allait engranger les points sur chaque pénalité tentable. Il fallait surtout marquer avant la mi-temps pour que l'écart ne soit pas trop grand (15-7 à la pause).
Une victoire à l'extérieur, c'est souvent ce qui soude un groupe
Votre capacité à conserver le ballon a-t-elle été la clef ?
On n'y arrive pas tout le temps, mais c'est ce qu'on veut faire. Avec ce genre de temps, il faut maîtriser les possessions et mes joueurs ont vraiment répondu présent. Ils étaient très déterminés pendant la semaine pour faire quelque chose ici et je suis très fier d'eux. Il y a encore des choses à travailler, mais aujourd'hui on va savourer parce qu'on a un début de saison difficile avec des matches annulés, un match contre Rouen raté (victoire 20-14), une première mi-temps contre Biarritz ratée (défaite 21-12). On avait beaucoup de frustration et là, c'est un match abouti. La conquête a été balbutiante, mais on saura l'arranger. Une victoire à l'extérieur, c'est souvent ce qui soude un groupe. Celui-là se connaît très bien, mais il y a quelques nouveaux et j'ai vu à quel point ils étaient contents de gagner aujourd'hui. Ça augure de choses intéressantes si on continue d'avoir les pieds sur terre et de travailler comme on le fait.
Comment expliquez-vous l'ampleur de vos difficultés en conquête ?
Carcassonne a une très bonne conquête, c'était très difficile de varier à cause du vent sur nos lancers en touche et il y a des jours comme ça. Carcassonne a été très bon, ils ont le droit aussi. Ils nous ont mis en difficulté. Peut-être qu'on était très concentré sur le reste et un peu moins là-dessus. C'est vrai qu'en général, à l'extérieur, c'est conquête et jeu au pied. Le jeu au pied n'a pas été trop mal et la conquête n'était pas là. Comme quoi, on peut gagner rien qu'avec le jeu au pied et de la conservation, parfois.
Recueilli par Laurent Morales
