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Pro D2 - USAP - Chouly: "Si je suis venu à Perpignan, c’est pour gagner" - Lindependant.fr

Articles de presse

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Revenu à Perpignan cet été après un premier passage (2007-2012), Damien Chouly se veut ambitieux.

Vendredi soir, à Jean-Dauger, Damien Chouly a revêtu le maillot de l’USAP pour la première fois depuis plus de sept ans et son départ pour Clermont (2012). Le troisième ligne international (33 ans, 1,92 m, 106 kg, 46 sélections) a disputé la première mi-temps de la défaite des sang et or en match de préparation à Bayonne (19-10), où il a semblé chercher ses marques. Logique un mois et demi après son retour, mais le champion de France 2009 se sait scruté, attendu. Être après avoir été sera le défi de Damien Chouly.

"Je vois que je le suis (attendu), c’est aussi ce qui est excitant, assure l’intéressé. Après, si je suis venu là c’est pour donner tout ce que je peux et essayer d’aider mes coéquipiers et l’équipe, mettre ma pierre à l’édifice et apporter tout ce que je peux apporter. Donc, je n’ai aucun problème avec ça, si je suis là, c’est pour me donner à 200 %".




Préparation, objectifs, adversité, l’ancien Briviste a balayé l’actualité usapiste alors que les Catalans accueillent Béziers jeudi en ouverture de la Pro D2 (20 h 45).

Damien, quel bilan faites-vous de la préparation, qui s’est conclue par une défaite à Bayonne ?

Je pense qu’il y a encore du boulot. Bayonne était le dernier gros test avant Béziers face à une équipe supposée plus forte que Montauban (premier match amical conclu par une victoire de l’USAP 21-14). On a su proposer de bonnes choses notamment sur l’entame de match mais après, on n’a pas su finir les coups et je pense qu’en défense, on a encore du boulot. Ça fait quand même pas mal de points à régler pour Béziers, mais on sent que sur le jeu, on est en place. Après, pour que ce soit bien huilé, il manque des petits détails. On perd deux ou trois ballons en touche, on est impatient près des lignes quand il faut marquer et ça, il faut encore le travailler.

Catastrophique la saison dernière, la défense a été érigée comme priorité de l’intersaison, jugez-vous ce secteur en progrès ?

Gérald (Bastide, entraîneur de la défense) est arrivé pour ça cette année. On l’a beaucoup travaillée, beaucoup plus que l’attaque. La défense est la base pour voyager et si on veut essayer de gagner, de se qualifier en championnat. La défense est ce qui permet d’être constant toute une saison. Alors oui, il faut la travailler. Je ne sais pas si c’est mieux que l’an dernier, mais contre Montauban on s’est fait percer plusieurs fois, contre Bayonne aussi, mais c’est toujours perfectible. Après, en face, ils ont le droit de bien jouer, mais il faut être plus hermétiques que ça, à mon sens.

Cette équipe a envie de gagner, d’enchaîner les victoires
Donc être plus agressifs ?

Oui, mais je pense que l’agressivité, l’état d’esprit, sont là, parce que dès qu’on s’est fait percer, on a rattrapé les coups. Après, sur les essais qu’on prend contre Bayonne, il y a un ballon porté, une interception et un essai bien construit. Mais l’agressivité y est. Je pense qu’il manque un peu plus de mouvement, être plus vite en place que l’adversaire, communiquer pour être bien ensemble sur une ligne et ne pas créer d’intervalles. Après, c’est de la répétition, de la répétition et encore de la répétition.

La saison dernière a été très difficile pour l’USAP (seulement deux victoires en Top 14), sentez-vous l’effectif marqué par ce qu’il vient de vivre ?

Marqué, je ne sais pas. Certainement, mais personne ne porte les traits de ça, c’est surtout un groupe frustré. Frustré et avec la volonté de montrer un autre visage. Pour en avoir discuté et les avoir suivis l’an dernier, tout le monde a envie de montrer que c’était un accident et que l’USAP peut faire mieux. Déjà, il y a du pain sur la planche pour essayer de se qualifier, surtout montrer un autre visage et accrocher des victoires. Cette équipe a envie de gagner, d’enchaîner des victoires. C’est le premier objectif. Béziers arrive et tout le monde se resserre un petit peu pour bien appréhender ce premier match qui sera très important pour lancer la saison.

Béziers ? Il y aura forcément de la pression
Un derby face à Béziers, à Aimé-Giral, pour débuter, la pression sera forte d’entrée…

Oui, il y aura forcément de la pression mais j’espère surtout de l’excitation. Le groupe s’entraîne depuis le 25 juin avec cet objectif en tête. Ça doit monter crescendo et cette excitation doit démultiplier l’envie qui doit exploser sur le terrain. Ça va arriver très vite mais ce match, on le prépare depuis qu’on fait des allers-retours sur le terrain, depuis le mois de juin. Il va falloir se serrer les coudes et foncer vers cet objectif qui va être important pour la saison. Un derby, c’est toujours réputé pour être chaud. On va se concentrer sur notre jeu et ne pas tomber dans les pièges qu’il peut parfois y avoir, notamment au niveau de la discipline. Je pense qu’on sera attendu là-dessus. Il va aussi falloir faire corps à quinze.

On sera le club à abattre
L’objectif est-il une place dans le Top 6 et la qualification ou visez-vous un peu plus haut ?

Déjà, la Pro D2, je ne connais pas, donc je n’ai pas envie de m’avancer. Mais évidemment, si je suis venu à Perpignan, c’est pour gagner, en tout cas essayer, le plus possible. Déjà, se qualifier, ce serait bien. Après, on verra plus tard. Je n’ai pas tendance à m’avancer, comme je l’ai dit, je découvre. Chaque chose en son temps.

Quels seront les principaux concurrents de l’USAP en haut de tableau ?

Il y en a pas mal. Il y aura certainement Grenoble, Oyonnax, Béziers en fait partie. Il y a Mont-de-Marsan, Vannes… Autant de clubs qui vont vendre chèrement leur peau et on sera attendu partout. On sera le club qui descend de Top 14 et le club à abattre. On aura un statut à assumer et il va falloir en prendre conscience si on ne veut pas avoir de désillusions.




Laurent Morales

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