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Pro D2 / L’entraîneur catalan, Patrick Arlettaz, après la défaite de l'USAP à Rouen : « Je...

Je suis en colère... Pauvre bichon... Nous les supporters sommes écœurés ! Ta fait ton temps Patrick. Si tu as un peu d'honneur fait t'es valises et va t'en. Et prend avec toi Lanta et Freshwater.
Vous n'avez plus le niveau ni la poigne pour tenir correctement cette équipe.
Et dire qu'ils ont été prolongé pour 3 ans... Ça promet !
 
Faisant les cent pas vendredi soir dans les couloirs du stade Robert-Diochon de Rouen, maudissant la terre entière, Patrick Arlettaz a passé une des pires soirées de sa vie d’entraîneur depuis trois ans qu’il est à la tête de l’USAP. Interview d’un homme énervé.

Comment expliquez-vous l’effondrement de votre équipe alors que vous maîtrisiez les débats ?
On doit tuer ce match. Même si on domine, on manque encore de caractère, et ça donne ça (la défaite). On n’a pas inscrit suffisamment de points pour se mettre à l’abri. On ne marque pas cet essai qui aurait pu nous permettre de tuer le match au moment où tout se déchaînait, la pluie, le vent. Ça nous a mis dans le dur, on n’est plus arrivé à sortir de chez nous, on est resté sans arrêt sous pression.

Stratégiquement, la solution passait-elle par les ballons portés, qui semblaient très efficaces ?
Ah, les ballons portés ! Quand les autres équipes avancent, on est tout le temps pénalisé, ça n’arrête pas. Nous, on avance six fois de quinze mètres, et on n’a pas une pénalité en notre faveur. Je ne veux rien dire, mais quand même, les « gros » ont bien bossé, ils ont bien avancé, et ça fait zéro point, zéro pénalité sur nos ballons portés, c’est un truc de malade.

Cette défaite reste très dure à expliquer. La comprenez-vous ?
La seule chose que je vois, c’est qu’on n’est pas suffisamment présent dans l’engagement et la volonté de peser quand on a le match en main. On se délite dès que le match nous échappe un peu. Après, il y a un coup du sort, cet essai-là, on doit le marquer (ballon relâché de Pujol). À Carcassonne aussi on doit marquer deux essais en première mi-temps qu’on ne met pas, et derrière on subit, on se fait déborder. Toutes ces petites choses mises bout à bout font qu’on perd les matches, alors qu’on peut les gagner.

Que regrettez-vous le plus sur ce match ?
La victoire ! C’est un week-end très difficile pour nous, il fallait la victoire pour le rendre bénéfique. Là, il est vraiment pourri. On est arrivé jeudi, tous les joueurs étaient inquiets (en raison de l’incendie de l’usine Lubrizol), il y avait une sale odeur partout, on était à 200 mètres de l’usine, il était impossible de nous délocaliser, on a un match en mains qu’on ne gagne pas, on va redormir là ce soir (vendredi)…

Le contexte vous a-t-il déstabilisé ?
Ce n’est pas une excuse. Mais oui, on l’a été. À notre arrivée, on entendait tout et son contraire à la télé et sur internet, on ne savait pas ce qu’il se passait. Des joueurs s’en foutaient, d’autres étaient très inquiets, certains ne voulaient pas rester…

Perdre chez un promu en reprise de bloc vous inquiète-t-il ?
Ça ne m’inquiète pas, ça me met en colère. Mais il faut qu’on réagisse. On reçoit le leader dimanche (Soyaux-Angoulême), il va falloir être largement meilleur et consistant. Consistant, c’est le mot de la soirée. Je suis en colère, c’est un week-end vraiment pourri.

Cette défaite fait-elle plus mal que les autres ?
Non. À Carcassonne, on était très en colère aussi, moi le premier. On a l’impression qu’on tient les matches, on a la victoire dans la main et on ne ferme jamais cette ****** de main. Quand les matches sont à notre portée, il faut les prendre.

La dernière demi-heure est catastrophique. Pas d’âme, pas de réaction, rien.
Oui, bien sûr. On est pris sur l’engagement, sur l’enthousiasme, on est dans notre camp, contre le vent. Il faut plus de volonté. Des aléas, il y en a tout le temps, et on a du mal à y faire face, c’est ça qui est compliqué. Le moindre petit truc nous déstabilise.

Une fragilité qui dure depuis plus d’un an
Je suis d’accord. Il faut retrouver cette confiance.

Où est passée la grinta de 2017-18 ?
On l’a totalement perdue. Il va falloir retrouver de l’appétit.

Qu’allez-vous dire à vos joueurs ?
Je ne suis ni déçu, ni abattu, je suis en colère. Fatalement, il faut que ma colère passe sur quelqu’un.



Recueilli par Vincent Couture, l'Indépendant
 
Un entraîneur très en colère contre tout, sauf contre lui-même. Plus d'un an maintenant que les victoires ne sont pas loin, que ça se joue sur des détails, des coups du sort, des aléas...
Voila voila rien qu'une histoire d'aléas."Aléa jacta es"dixit Jules ARLETAZ.C'est décevant,trés décevant avant de devenir pathétique
 
Faut dire que les joueurs sont tellement mauvais sur le terrain (et même en dehors pour certains) qu'il a des raisons de penser qu'il n'est pas le seul responsable...
Comme aura dit Paul ce n'est pas une équipe et encore moins une équipe de l'USAP.
Sur ce qu'il dit au journaliste, on peut se demander s'il pense une seconde être responsable, ne serait-ce qu'en partie.
 
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