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[pro D2]- Grenoble, Le Tremplin Pour L'usap - Lindependant.fr

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Rester ambitieux, malgré les blessés. Une alchimie que les Catalans devront trouver en Isère. Souvenez-vous, en août dernier. Grenoble-USAP avait l’allure et le vernis pour tenir lieu d’affiche vedette de la saison. Comme le temps passe vite, dans moins de trois mois tout sera terminé. Peut-être les Catalans auront-ils... Lire la suite

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[PRO D2]- Grenoble, le tremplin pour l'USAP


Rester ambitieux, malgré les blessés. Une alchimie que les Catalans devront trouver en Isère.

Souvenez-vous, en août dernier. Grenoble-USAP avait l’allure et le vernis pour tenir lieu d’affiche vedette de la saison. Comme le temps passe vite, dans moins de trois mois tout sera terminé. Peut-être les Catalans auront-ils retrouvé le tourbillon du Top 14, son monde impitoyable et sa surmédiatisation. Le FCGR y goûtait encore l’an dernier mais réalise, comme l’USAP depuis quatre ans, qu’un budget à cinq chiffres ne fait pas systématiquement la loi sur le terrain. Les retrouvailles de ce soir s’annoncent palpitantes. Gagner chez un Top 6 serait une première cette saison. En dépit d’un sournois serpent de mer : une infirmerie garnie. Avant le choix des armes, le choix des mots, au coin de la tribune Vaquer, lundi midi à Aimé-Giral.


« Humilité », a insisté le talonneur Raphaël Carbou ; « Excitation », s’est exclamé l’ailier Jean-Bernard Pujol ; « Envie », a couronné le manager général Christian Lanta. Rien de trash - sans surprise -, la diffusion de tous les points-presse en direct sur le web annihilant le plus souvent la spontanéité du question-réponse. Mais le champ lexical employé fleure bon les phases finales. L’USAP y a déjà un pied et quatre orteils quand l’énigmatique Grenoble a le profil parfait pour offrir la réplique. Christian Lanta - privilège de l’expérience - dévoile son sentiment profond :

- L’USAP peut-elle ambitionner la montée dans l’élite sans gagner chez un Top 6 ?

- Je ne le pense pas. Il faut gagner chez un Top 6 pour se donner de la confiance avant d’aborder les phases finales. La courbe de performance des deux équipes depuis le match aller (victoire de l’USAP 42-23) penche pourtant au sud .

Des sang et or rattrapés par leur tempérament méditerranéen (comme Narbonne et Béziers) sur le plan de la discipline, leur secteur le plus perfectible. L’USAP encaisse trop de cartons (23 jaunes, 3 rouges). Elle commet également trop de fautes, treize à seize par match lors des dernières rencontres, ce qui la classe loin des standards du haut niveau. Des chiffres qui voisinent avec l’accumulation des blessés. Question : le XV usapiste de ce soir battrait-il celui de la saison dernière ? L’USAP du président François Rivière n’a pas à se plaindre. On fait toujours avec ce qu’on a.


  • Grenoble n’offre plus les garanties d’un leader en puissance
Aux drames ayant touché Mach, Ratini, Tau et Potgieter se sont rajoutés les blessures longue durée de Bachelier et Millo-Chluski, plus les récentes indisponibilités de Mafi, Piukala, Acebes, Brown et Eru. ça couine au centre, en deuxième et troisième ligne ligne, mais malgré ça, le navire USAP tient bon la barre. Armés d’une intime conviction, joueurs et entraîneurs ont fait leur la maxime de Talleyrand : « Quand je m’observe, je m’inquiète. Quand je me compare, je me rassure. » Et c’est vrai que le FC Grenoble Rugby n’offre plus les garanties d’un leader en puissance. En témoignent les dernières réceptions d’Angoulême (25-20), Bayonne (28-23) et Nevers (13-10), tous écrasés avec le bonus défensif en poche. Plus qu’une mauvaise passe, ça ressemble fort à une tendance. Les Grenoblois se souviennent surtout de la déculottée reçue le 12 novembre à Aimé-Giral. « C’est notre meilleur match depuis que j’ai repris l’équipe en main (octobre 2016) », s’était autorisé l’entraîneur Patrick Arlettaz. L’USAP de Lanta n’en démord pas : « On est dans une optique de phases finales. Tous les matches prennent une importance capitale. C’est la quête des meilleures places pour les demi-finales. » Un songe en Isère.
 
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