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Pro D2 - Arlettaz (USAP): A Nevers, "on a tous mis notre pierre" - Lindependant.fr

Même lui il a fini par mettre son Pierre Lucas sur le terrain. Gros effort lui-même ! :D

Je voyais pas la victoire aussi large !
 
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Passée l’émotion, le coach catalan Patrick Arlettaz débriefe la cinquième victoire de file des siens à Nevers jeudi (22-35).

Dans sa joie comme ses fureurs, Patrick Arlettaz est un émotif. Après la victoire de l’USAP à Nevers jeudi (22-35), le coach de l’USAP avait des sanglots dans la voix. À froid, il revient sur cette cinquième victoire consécutive.

À froid, que voulez-vous retenir de ce match ?

Dans la grosse difficulté, on n’a perdu ni le fil, ni la volonté de gagner et c’est quand même le plus important. Les joueurs ont été assez solides pour avoir à la fois suffisamment de repères, de caractère et de talent pour revenir. De temps en temps sans doute, on va se tromper ou s’oublier un peu mais il me semble qu’on a gagné une qualité supplémentaire.

Devez-vous cette victoire à votre maîtrise des bases du rugby ?

Souvent, quand on est dans la difficulté, c’est sur l’essentiel qu’on se retrouve. Pour l’instant, force est de constater que c’est ce qu’on maîtrise le mieux. Mais parfois, quand on est beaucoup pénalisé et mené assez largement comme ça, on a tendance à s’éparpiller, inventer des choses qu’on ne sait pas ou pas encore faire, en croyant que ça va être la solution. Comme dans le moment présent, on n’a pas la solution, on essaye de la trouver ailleurs. La maturité que les joueurs ont eue contre Nevers, c’est de ne pas chercher ailleurs. Ils sont revenus petit à petit. Il y avait un peu d’excitation dans les vestiaires à la mi-temps mais ça s’est vite calmé. Tout le monde a joué son rôle. Je m’associe très peu aux victoires des joueurs en général, mais là on a tous mis notre pierre. C’est la victoire des préparateurs physiques, de leur programme, parce qu’on a vu qu’on était bien, qu’on arrivait à réaccélérer, du coaching et de la capacité des joueurs à rester dans le plan, ne pas s’énerver à revenir. Je trouve que c’était joli dans la difficulté, bien sûr pas dans le brillant. Mais il ne faut pas se tromper, Nevers est une bonne équipe.

Renouez-vous avec l’état d’esprit conquérant de la fin de saison passée ?

Je le trouve au-dessus. Il y a encore plus de cohésion, de détermination. C’est toujours fragile, je ne prends pas ça comme quelque chose d’acquis, sachant que de la détermination à la suffisance, la barrière est mince. Mais je sens les joueurs en confiance, sûrs de leur force et déterminés, peut-être un cran au-dessus de ce qu’on était capables de faire en fin de saison dernière.

C’était important d’effacer les images tristes d’il y a trois ans

Le banc a fait la différence. Était-ce l’idée dès le départ ?

Quand on fait un banc comme ça, on imagine tout le temps qu’il va faire la différence. Mais je trouve que c’est très réducteur par rapport à cette victoire, même s’il a été très important. Quand on met de très bons joueurs frais sur le banc, on imagine toujours qu’ils vont rentrer aider l’équipe et créer des différences, de la dynamique. C’est ce qui s’est passé, mais parce que les autres avaient fait le job avant. On l’avait un peu espéré comme ça.

Vous avez évoqué le souvenir d’une défaite à Nevers*. Était-ce un réel moteur de la préparation ?

On voulait l’effacer. Il y en a beaucoup qui ont joué il y a trois ans, beaucoup étaient très jeunes ce jour-là. C’est un des plus mauvais souvenirs que j’aie. On parle de défaites parfois, mais quand on s’en va d’un vestiaire avec des incertitudes physiques sur des joueurs, Quentin (Walcker, touché aux cervicales) en l’occurrence… Ça marque. Alors quand on revient dans ce vestiaire-là, on a ces images tristes tant que d’autres plus joyeuses ne viennent pas les gommer. En plus, Quentin a grandement permis de gagner. Ce contexte a compté pour une partie des joueurs. Ceux qui n’y étaient pas, c’était pour le classement, le fait de se jauger face à une belle équipe, etc. Mais pour 70 % du groupe et nous, les coaches, c’était important de gommer ces images.

D’où votre émotion à la fin du match ?

C’est un peu tout, je me suis fait prendre. Il y a le fait qu’on avait vraiment décidé d’aller faire quelque chose là-bas. Le fait qu’au bout de 20 minutes, on aurait pu penser que c’était mort et finalement on y a cru jusqu’au bout, nous tous. Il n’y avait pas de colère à la mi-temps, mais de la détermination et le sentiment que ce n’était pas juste, que l’écart allait fatalement diminuer au vu des forces en présence.

La prochaine étape, est-ce de rajouter du jeu à cet état d’esprit ?

La victoire est absolument nécessaire mais un peu plus de volume, ça va arriver. C’est une volonté, on l’a vu sur certains mouvements. Pour l’instant, il manque un petit rouage dans le relais entre avants et trois-quarts, mais ça va se mettre en place avec l’avancée, les bons résultats. Ce qu’on a vu contre Mont-de-Marsan (50-10), j’espère le voir plus souvent, mais il est possible que ce soit épisodique. Après six mois d’arrêt, c’est plus simple de mettre en place un jeu direct que le jeu qu’on avait.

(*) Défaite houleuse 34-9 le 2 mars 2018 avec une équipe rajeunie.
Recueilli par Pierre Cribeillet
https://www.lindependant.fr/2020/10...ous-mis-notre-pierre-9144522.php#commentaires


 
La détermination
C’est aussi ce qui m’a frappé sur ce match
On sent le groupe determiné mais aussi serein et patient
Comme si pour ce groupe et sur ce match la victoire était ineluctable à la fin
Un vrai progrès par rapport aux saisons précédentes
Pas de pluie de fautes en fin de match pas de défense sur le reculoir
On avait déjà vu ça à Carcassonne on le revois à Nevers
Le groupe semble arriver à maturité
Tout ça comme le dis Arlette peut être fragile
Mais je sens le groupe avoir franchi un cap
Je suis assez optimiste pour la suite en plus on a un groupe élargi qui fait que les blessures de joueurs cadres ne suffit pas à nous faire flancher
On a pas lam pas tisley pas taumeopeau pas de la fuente et on gagne
 
Les jeunes ont franchi un palier cette saison, en particulier walcker, roussel et rodor et derrière lotrian est en train de pointer le bout de son nez. Quand à Jaminet, on est en train de découvrir une future pépite du rugby français, celui là je le vois bien évoluer à Toulouse dans quelques années.
 
il parle de la preparation physique, si on prend l exemple de lamalu c 'est clair qu il n a jamais été aussi affuté depuis qu il est chez nous
 
Ce qui revient le plus souvent a propos de ce match c'est bien sur la détermination mais surtout la patience, l'organisation dans le calme et sans affolement, le combat et l'abnégation solidaire et des joueurs qui sortent du lot pour permettre de faire la différence attendue et aboutir cette rencontre !!
Voilà !! donc oui notre équipe gagne en solidité, en cohésion et en progresse sereinement !!
Je sais pas pourquoi je dis cela !! lol ah oui ca me revient c'est parce que je "kiffe" notre Usap !!
Toujours à Fond derrière eux !!
 
Très content pour cette équipe et pour son coach, qui semblent tous avoir gagné en maturité ensemble.
Pourvu que ça dure. Si c'est le cas on pourra regarder en haut.
 
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