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Perpignan pleure son USAP - Article Indép

Articles de presse

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Le Pays catalan a la gueule de bois. Après 103 en élite, l'USAP plonge en Pro D2. Supporters, grands anciens et décideurs disent la tristesse qui touche tout un département.

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Photo : Michel Clementz

"Je suis malheureux. On perd une partie du patrimoine catalan : il y a le Castillet, le clocher de Collioure, le Canigou et l'USAP", résume l'un des grands anciens 'sang et or', l'ex-international Jean-François Imbernon. "Je suis triste bien sûr", avouait Jo Maso, hier dans les tribunes du Parc des sports de Narbonne. "Ce maillot bleu azur, il nous colle à la peau". "La ville a la gueule de bois, abonde Claude Sanguignol, le coordinateur des penyes de supporteurs. Il y a plus grave dans la vie, mais pour nous c'est un drame. Ce matin (hier), ça ne parle que de ça dans les magasins, les boulangeries. Toute la vie d'un département est comme suspendue".

Le champion 2009, et finaliste 2010, était un motif de fierté pour toute un département au taux de chômage élevé (16%). "L'USAP, c'est un monument, confirme Imbernon, président de l'Amicale des Anciens. Dans cette période difficile pour notre société, tout le monde s'y retrouve. Même si tu étais malheureux, tu venais au stade et tu repartais avec le sourire". A la sortie d'un derby entre les réserves de la Côte Vermeille et de Thuir, Gérard Majoral et Fred Cermeno ne digèrent pas. L'ancien capitaine, syndicaliste agricole, insiste : "On est K.-O. debout. Samedi, j'ai travaillé toute la journée pour ne pas voir le match à Clermont. J'ai encore du mal à réaliser. Je préfère ne pas dire tout ce que je pense". L'ancien arrière-ailier est aussi meurtri : "J'ai comme un ulcère à l'estomac, une boule qui ne passait pas samedi soir. Je n'ai pas voulu voir le match et j'ai regardé pendant une heure sur ma tablette le score final (25-22). Je pense à certains joueurs qui ne méritaient pas ça".

A Villeurbanne, où il vient avec Hyères-Carqueiranne de remporter un 16e de finale aller de Fédérale 2 (19-16), Greg Le Corvec n'encaisse toujours pas. "Je suis catastrophé. J'ai passé onze ans à l'USAP, sa place est en Top 14 pas en Pro D2", regrette le flanker champion de France en 2009. "Quand tu vois ton club dans cette situation, c'est terrible. Je me mets à la place des joueurs", ajoute l'entraîneur-joueur du club varois. "Forcément c'est triste. J'ai une pensée pour tout le monde, mais, c'est la dure loi du sport", compatissait Damien Chouly samedi dans les vestiaires de Marcel-Michelin. "Je suis triste et malheureux, car l'USAP est mon club de coeur et celui de toute ma famille. Samedi, je n'osais pas y coire, d'autant que le scénario est cruel. Il va falloir rebondir, trouver les bons joueurs pour rebondir, car la Pro D2 est un championnat très difficile", prévient Jérôme Porical, l'arrière du Stade Français.

Les grillades et Aimé-Giral existeront toujours en Pro D2, mais la ville et le département y perdront. "On parle beaucoup de Perpignan grâce à l'USAP", note le maire Jean-Marc Pujol (UMP). "C'est un élément de fierté et d'identification de la ville et même du département. On perd indiscutablement au niveau de l'image. Mais, mon inquiétude principale, elle est pour les sponsors. Mon soutien au club il est acquis. Il faut être à côté d'eux même quand ça va mal". Toute une économie risque de pâtir de la Pro D2. "Rien n'est perdu, insiste le maire. La première défaite, c'est celle de la pensée. L'USAP a des ressources. La question que l'on doit se poser maintenant, c'est : qu'est-ce que l'on fait pour remonter ?". "Toutes les catégories de jeunes étaient qualifiées pour les phases finales, c'est un motif d'espoir (les espoirs, les Reichel et les Gauderman ont perdu hier)», veut croire Imbernon, au soutien. "On va reconstruire sur du solide. C'est peut-être une chance pour certains jeunes, pour avoir du temps de jeu". "J'ai connu la Pro D2 avec Béziers, ce n'est pas si facile de s'en sortir", modère Fred Cermeno. "Il faut repartir sur un projet solide. S'il faut donner un coup de mains, je serai toujours là", conclut Jo Maso. Et l'USAP aura besoin de tout le monde.
 

Hcupisant

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"Je suis triste et malheureux, car l'USAP est mon club de coeur et celui de toute ma famille. Samedi, je n'osais pas y coire, d'autant que le scénario est cruel. Il va falloir rebondir, trouver les bons joueurs pour rebondir, car la Pro D2 est un championnat très difficile", prévient Jérôme Porical, l'arrière du Stade Français.

Merci Jérôme.

Depuis ton départ, tu as toujours été exemplaire lorsque tu t'es exprimé sur ton ancien club, et ce malgré les sifflets que tu as subis. Rassure-toi, les auteurs de ces sifflets ont quitté le stade depuis un moment.

Si tu souhaites revenir tu seras toujours le bienvenu.

Merci encore pour tout ce que tu as fait pour l'USAP.
 

Carança

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Porical est aussi parti à cause des siffleurs.
Ne pas oublier que dans l'histoire de la dégringolade de l'USAP, l'ingratitude, pour ne pas dire la c.... de certains supporters, a eu aussi son rôle.
Balayons aussi devant notre porte.
Ce n'est pas toujours la faute de l'autre.
Nous nous sommes aussi vus plus beaux que nous n'étions.
Nous voulions les meilleurs joueurs et étions prêts à jeter ceux qui passaient par une période de doute.
L'épisode "Carter" nous a aveuglés, il faut le reconnaître.
Et nous avons cru un peu facilement certaines fables après le titre...
Ouvrons aussi ce débat là.

ps : Il faudrait commencer par le faire revenir. il s'emm.... au Stade Français.
Cette année, nous avons joué avec Hook (je ne suis pas sûr que ça a été une bonne idée de le laisser en 15 après la blessure de Lopez), avec Michel (devenu l'ombre de lui-même et pressé de quitter le navire) et fini avec le sympathique mais fantasque Haughton. Jérôme, reviens !
 
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