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Paul Goze président de la LNR !!

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Dieu du forum
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Sept présidents sont en lice pour les cinq places réservées au Top 14 : René Fontès (Clermont), Paul Goze (Perpignan), René Bouscatel (Toulouse), Jacky Lorenzetti (Métro-Racing 92), Mourad Boudjellal (Toulon), Marc Chérèque (Grenoble), Alain Tingaud (Agen).
 

Charles Dexter Ward

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Sept présidents sont en lice pour les cinq places réservées au Top 14 : René Fontès (Clermont), Paul Goze (Perpignan), René Bouscatel (Toulouse), Jacky Lorenzetti (Métro-Racing 92), Mourad Boudjellal (Toulon), Marc Chérèque (Grenoble), Alain Tingaud (Agen).

je pige pas ils se présentent tous , je croyais que Mourad ne voulait pas !
 

Alain66

Passe du temps sur le forum
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26 Juillet 2012
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Ce qui fout les boules, c'est que même si Goze devenait le président de la LNR, il serait sans doute le 1er président de la LNR a ne pas favoriser son ancien club, voire de le pénaliser plus sévèrement que les autres pour montrer l'exemple. :(
 

LE CIEL ET BLANC

Pottoka Apprivoisé
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Article sur Le Monde assez édifiant sur les rouages du système, le journaliste doit être bayonnais pour oser écrire ça sur Blanco ! :231183: :391581:

Elections à la Ligue de rugby : Blanco arbitre le match Guazzini contre Wolff

De loin, l'élection d'un nouveau président à la Ligue national de rugby (LNR), qui régit le rugby professionnel français (Top 14 et Pro D2), ne paraît même pas valoir un débat en nocturne sur la chaîne parlementaire. Elle est pourtant essentielle pour le proche avenir du rugby français. Sans forcer le trait, on peut affirmer que le nom du prochain président de la LNR sera déterminant pour savoir si l'équipe de France aura, enfin, les moyens de gagner la prochaine Coupe du monde en 2015, et si les clubs hexagonaux pourront, enfin, briller durablement en Coupe d'Europe au lieu de se faire piétiner par les provinces irlandaises. Mais avant de pouvoir répondre à ces interrogations coperniciennes, il faut bien l'élire, ce fameux président.
Pour ce faire, l'assemblée générale de la LNR se réunira le 16 novembre pour procéder au renouvellement des 17 membres de son comité directeur puis de son président, qui ne sera plus Pierre-Yves Revol. L'ancien président du Castres olympique n'a pas souhaité rempiler pour un second mandat de quatre ans. Il prévient tout de même : "Le chantier prioritaire sera d'assurer une cohérence entre les différents acteurs du rugby professionnel qui ont souvent des profils très variés. Il faut trouver demain un homme de consensus pour gérer les affaires communes."

Ce jeudi à minuit, le délai de dépôt des candidatures sera clos. Quoi qu'il en soit, l'élection devrait se résumer à un duel entre Patrick Wolff, vice-président de la Ligue depuis sa création en 1998, qui guigne le poste depuis toujours, et Max Guazzini, ancien président du Stade français. Premier à s'être déclaré officiellement à la course à la présidence, Patrick Wolff a été plus ou moins rejoint, mardi 23 octobre, par Guazzini. Plus ou moins seulement, car Guazzini n'est pour l'instant que simple candidat à occuper un fauteuil au comité directeur de la LNR. Il reste très prudent sur la suite des événements : "Je ne suis pas sûr d'être élu au comité directeur. C'est une lourde responsabilité et je ne veux pas me lancer dans une situation conflictuelle. Je suis plutôt un homme de consensus." Mais sa pudeur naturelle pourrait dissimuler une ambition beaucoup plus calculée : se déclarer sans trop en avoir l'air, pour être certain d'être élu avant même l'élection. C'est éminemment politique et ça lui ressemble.

GUAZZINI PAR LA GRANDE PORTE ?

En cas de succès Max Guazzini reviendrait ainsi en "Ovalie" par la grande porte après en avoir été éjecté, à cause de rédhibitoires problèmes financiers qui ont miné le Stade français et l'ont contraint à le céder. L'ancien patron de NRJ incarne une certaine idée progressiste d'un rugby qu'il a littéralement dépoussiéré pour le populariser hors de la sphère franchouillarde : les matches au Stade de France, le maillot rose, le calendrier... Il compte des soutiens disséminés dans toutes les strates du microcosme. "Il apporterait beaucoup à la LNR et au rugby, commente, au hasard, Fabien Galthié, entraîneur de Montpellier après avoir été celui du Stade français. Tout le monde le suivrait."

Mourad Boudjellal, le président du RC Toulon, au premier chef : "Le rugby a besoin d'une personnalité nouvelle qui se projette vers l'avenir." "Nouvelle", pas vraiment puisque Max Guazzini a été président du Stade français durant dix-neuf ans (1992-2011) mais il dégage une certaine fraîcheur d'esprit et un savoir-faire marketing qui, s'il ne plaît pas à tout le monde, est d'une redoutable efficacité. Un atout non négligeable pour un sport en quête de nouveaux partenaires dans un contexte économique difficile. Pas d'ébauche de programme pour Guazzini mais "des convictions. Un président de Ligue doit donner l'impulsion. Et comme il doit être un pouvoir de représentation important, il faut qu'il ait une présence."

Beaucoup moins médiatique, Patrick Wolff, expert-comptable, commissaire aux comptes, expert judiciaire et vice-président exécutif du club de Clermont entre 1995 et 2001, joue, évidemment sur le registre inverse. "Cette élection ne doit pas être politique. Elle doit désigner un président qui présente un projet en liaison avec la Fédération et dans l'intérêt général du rugby français." Patrick Wolff a bûché. Un programme électoral de vingt-cinq pages détaille ses priorités : le réaménagement du calendrier international, la reconversion des joueurs, le développement économique des clubs... Patrick Wolff est surtout un fin connaisseur des arcanes de la Ligue, ayant participé activement à sa création en 1998 aux côtés de Serge Blanco, élu président pendant dix ans de l'institution. Mais les deux hommes se sont brouillés lors des dernières élections, celles de 2008, quand Blanco l'avait trahi pour tenter de faire élire un proche, le Dacquois Jean-Pierre Lux. "Mais depuis, nos relations se sont normalisées", assure Patrick Wolff.

LE POUVOIR D'INFLUENCE DE BLANCO

Il n'est pas certain que cette "normalisation" suffise à lui garantir le soutien de Serge Blanco... Qui ne soutiendra pas non plus Max Guazzini. A cause d'une mésentente cordiale entre les deux hommes. Blanco, "retiré" à Biarritz d'où il préside son club de toujours, tente, comme de coutume, de jouer un rôle décisif lors des élections (que ce soit à la Ligue ou à la Fédération). "Serge est une icône du rugby, concède Patrick Wolff. Il a su créer un vaste réseau affectif autour de lui. Il est donc logique qu'il pèse sur une telle élection."

Pas candidat à un nouveau mandat, Blanco est pourtant parti en croisade souterraine pour placer son propre pion qu'il pourra maîtriser et influencer au cours des quatre prochaines années. L'ancien arrière du XV de France avait discrètement demandé un report des élections afin de disposer de plus de temps pour choisir le bon. Un privilège qui lui a été refusé mais son pouvoir d'influence est intact. Au dernier moment, René Fontès, actuel président de Clermont, pourrait d'ailleurs jouer le rôle de trouble-fête crédible catapulté par Blanco.

Une dizaine de présidents de clubs, tous très dociles, n'attendent qu'un signe de Blanco pour connaître le nom du candidat à cocher. Oui, ça fonctionne comme ça au rugby. A l'ancienne. D'ailleurs, avant l'élection officielle du 16 novembre, les présidents de club ont prévu de se réunir dès le 8 à Paris pour choisir, à la bonne franquette, l'heureux lapin qui sortira du chapeau.

http://www.lemonde.fr/sport/article...herche-un-nouveau-president_1781140_3242.html
 
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