Drako
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Perpignan
P.-O. : les cumulards socialistes
Le 12/09/2012 à 06h00 par Frédérique Michalak | Mis à jour à 09h10
Christian Bourquin, Ségolène Neuville et Pierre Aylagas, récemment élus sénateur et députés des P.-O. devront faire un choix.
Trois parlementaires socialistes des Pyrénées-Orientales ont été destinataires, à la fin du mois d'août, d'un courier limpide signé Martine Aubry.
Martine Aubry : "Notre parti doit ouvrir la voie"
La première secrétaire du PS y enjoint le sénateur Christian Bourquin et les députés Ségolène Neuville et Pierre Aylagas à renoncer à l'un de leurs mandats exécutifs. "Notre parti doit ouvrir la voie en matière de non cumul des mandats", écrit-elle, entre autres.
Ainsi, s'ils respectent les engagements pris par leur parti et 90 % des militants socialistes, Christian Bourquin devra choisir entre son mandat de sénateur et la présidence de la Région Languedoc-Roussillon.
Ségolène Neuville entre son nouveau fauteuil de députée et celui de vice-présidente du conseil général.
Et Pierre Aylagas entre son siège de député et sa mairie d'Argelès-sur-Mer (il a déjà abandonné son fauteuil de conseiller général).
Parmi les nouveaux parlementaires socialistes du département, seul Jacques Cresta, démissionnaire de son siège de conseiller municipal à Cabestany, n'est pas concerné par le cumul des mandats.
Pierre Aylagas attend que la loi soit votée
Parmi les 128 sénateurs et 297 députés socialistes pointés du doigt au niveau national, les trois élus catalans n'ont jusqu'ici pas émis la volonté d'abandonner l'un de leurs mandats exécutifs.
Sollicité hier, Christian Bourquin a fait savoir qu'il s'exprimerait sur le sujet «dans quelques jours, avant la fin du mois». Ségolène Neuville n'a pas répondu au message laissé sur son répondeur.
Seul Pierre Aylagas a livré sa position. Le député-maire d'Argelès-sur-Mer déclarait hier : "J'attends maintenant que la loi (sur le non cumul des mandats) passe pour quitter un des deux mandats qu'il me reste. Je suis pourtant convaincu que les fonctions de parlementaire et de maire sont très complémentaires. C'est dommage mais je respecterai la loi".
Quittera-t-il alors la mairie d'Argelès qu'il occupe depuis 2001 ou bien son siège de député ? "J'en parlerai avec mon conseil municipal et, comme on le fait toujours, on prendra la décision ensemble".
Pierre Aylagas devrait donc choisir Paris et le palais Bourbon plutôt que l'hôtel de ville.
«Etre exemplaires (et) démissionner avant la fin du mois»
Mais pour Martine Aubry, pas question d'attendre qu'une loi soit soumise et adoptée par le Parlement pour se défaire du mandat de trop.
La première secrétaire, pour encore quelques semaines, presse les cumulards socialistes : "La prochaine adoption de cette loi ne saurait dispenser les socialistes d'appliquer leur engagement et d'être exemplaires (...). Nous devons nous montrer à la hauteur des attentes des Français". Elle lance même ce que beaucoup qualifient d'ultimatum, invitant les élus concernés à démissioner avant la fin du mois de septembre.
"Le Bureau national du 28 août (invite) chaque parlementaire concerné à respecter l'engagement qu'il a pris lors de son investiture et à démissionner au plus tard en septembre 2012 de son mandat exécutif local (municipal, départemental ou régional)", écrit-elle.
Les concernés ne paraissent ni impressionnés ni pressés.
Total: 425 cumulards PS qui sont ravis du départ de Martine ... :231183:
P.-O. : les cumulards socialistes
Le 12/09/2012 à 06h00 par Frédérique Michalak | Mis à jour à 09h10
Christian Bourquin, Ségolène Neuville et Pierre Aylagas, récemment élus sénateur et députés des P.-O. devront faire un choix.
Trois parlementaires socialistes des Pyrénées-Orientales ont été destinataires, à la fin du mois d'août, d'un courier limpide signé Martine Aubry.
Martine Aubry : "Notre parti doit ouvrir la voie"
La première secrétaire du PS y enjoint le sénateur Christian Bourquin et les députés Ségolène Neuville et Pierre Aylagas à renoncer à l'un de leurs mandats exécutifs. "Notre parti doit ouvrir la voie en matière de non cumul des mandats", écrit-elle, entre autres.
Ainsi, s'ils respectent les engagements pris par leur parti et 90 % des militants socialistes, Christian Bourquin devra choisir entre son mandat de sénateur et la présidence de la Région Languedoc-Roussillon.
Ségolène Neuville entre son nouveau fauteuil de députée et celui de vice-présidente du conseil général.
Et Pierre Aylagas entre son siège de député et sa mairie d'Argelès-sur-Mer (il a déjà abandonné son fauteuil de conseiller général).
Parmi les nouveaux parlementaires socialistes du département, seul Jacques Cresta, démissionnaire de son siège de conseiller municipal à Cabestany, n'est pas concerné par le cumul des mandats.
Pierre Aylagas attend que la loi soit votée
Parmi les 128 sénateurs et 297 députés socialistes pointés du doigt au niveau national, les trois élus catalans n'ont jusqu'ici pas émis la volonté d'abandonner l'un de leurs mandats exécutifs.
Sollicité hier, Christian Bourquin a fait savoir qu'il s'exprimerait sur le sujet «dans quelques jours, avant la fin du mois». Ségolène Neuville n'a pas répondu au message laissé sur son répondeur.
Seul Pierre Aylagas a livré sa position. Le député-maire d'Argelès-sur-Mer déclarait hier : "J'attends maintenant que la loi (sur le non cumul des mandats) passe pour quitter un des deux mandats qu'il me reste. Je suis pourtant convaincu que les fonctions de parlementaire et de maire sont très complémentaires. C'est dommage mais je respecterai la loi".
Quittera-t-il alors la mairie d'Argelès qu'il occupe depuis 2001 ou bien son siège de député ? "J'en parlerai avec mon conseil municipal et, comme on le fait toujours, on prendra la décision ensemble".
Pierre Aylagas devrait donc choisir Paris et le palais Bourbon plutôt que l'hôtel de ville.
«Etre exemplaires (et) démissionner avant la fin du mois»
Mais pour Martine Aubry, pas question d'attendre qu'une loi soit soumise et adoptée par le Parlement pour se défaire du mandat de trop.
La première secrétaire, pour encore quelques semaines, presse les cumulards socialistes : "La prochaine adoption de cette loi ne saurait dispenser les socialistes d'appliquer leur engagement et d'être exemplaires (...). Nous devons nous montrer à la hauteur des attentes des Français". Elle lance même ce que beaucoup qualifient d'ultimatum, invitant les élus concernés à démissioner avant la fin du mois de septembre.
"Le Bureau national du 28 août (invite) chaque parlementaire concerné à respecter l'engagement qu'il a pris lors de son investiture et à démissionner au plus tard en septembre 2012 de son mandat exécutif local (municipal, départemental ou régional)", écrit-elle.
Les concernés ne paraissent ni impressionnés ni pressés.
Total: 425 cumulards PS qui sont ravis du départ de Martine ... :231183: