Ah Mocky,je suis triste.Lui ne pouvait laisser indifférent,on aimait ou on détestait.J'aimais le personnage et son cinéma en dépit des navets qu'il a pondu et il y en avait.Mais il y avait toujours quelque chose dans ses films,qu'il soit devant ou dérriére la caméra;une atmosphére unique.Aujourd'hui dans cette société d'euphémisation généralisée,on le qualifie,de "provocateur" ou de "grande gueule";il faut que tout ça reste bien propret.Mais non il n'était pas un provocateur,il était un rebelle,iconoclaste,et il envoyait chier,mais pas par coquetterie ,non par convictions.Des convictions qu'il aura gardé jusqu'au bout,coute que coute,quitte à produire parfois ds navets tout en sachant que c'étaient des navets,mais l'essentiel était de dire ce qu'il avait à dire,loin des modes ,des faux semblants,des pseudo révolutionnaires de salon,barbe mal rasée,moraline à la bouche en permanence,mais porte feuille à droite,ongles manucurés et parfum anglais.Cet homme trés cultivé,se moquait des convenances et de l'air du temps,au point de devenir anachronique,.Il faisait du cinéma,son cinéma,un cinéma qui puait des pieds.un cinéma de copains et artisanal.Il était probablement le dernier dinosaure,le dernier représentant de cette France d'une culture cinématographique ringardisée systématiquement parce que l'on ne supporte plus que soit appelé un chat un chat.Gloire à Mocky
