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Débat : Massy Usap

Tu as raison l'USAP a fait preuve de suffisance et a pris Massy pour une toute petite équipe puisqu'elle avait coché la victoire chez vous depuis son match à Montauban comme une simple formalité : on repose l'équipe à Nevers, on fait un gros match contre le BO à case et on va gagner à Massy, tel était le plan du club pour prendre 8 à 9 pts sur ces 3 matches, bilan : 5 pts et j'espère la leçon retenue , un match se joue avant de le gagner (Massy) et se joue avant de le perdre (Nevers).
T'as eu du mal à la digérer l'impasse de Nevers, hein ? Respire un bon coup, c'est fini maintenant.
Parce que tu peux t'acharner sur les choix du staff et penser qu'ils auraient du viser les deux déplacements, mais à la fin, tu sauras jamais si on aurait pas pris la même correction à Nevers et si en plus on aurait pas galéré contre le BO. Au final on perd les deux en ayant peut être fait le pari de gagner celui qu'on pouvait considérer comme le moins difficile mais 5 pts contre Biarritz et pas de blessés. Et Grenoble qui gagne à MdM, inespéré mais presque libérateur.
Au vu du calendrier, le staff a eu raison et a fait preuve de pragmatisme.
 
T'as eu du mal à la digérer l'impasse de Nevers, hein ? Respire un bon coup, c'est fini maintenant.
Parce que tu peux t'acharner sur les choix du staff et penser qu'ils auraient du viser les deux déplacements, mais à la fin, tu sauras jamais si on aurait pas pris la même correction à Nevers et si en plus on aurait pas galéré contre le BO. Au final on perd les deux en ayant peut être fait le pari de gagner celui qu'on pouvait considérer comme le moins difficile mais 5 pts contre Biarritz et pas de blessés. Et Grenoble qui gagne à MdM, inespéré mais presque libérateur.
Au vu du calendrier, le staff a eu raison et a fait preuve de pragmatisme.
Oui, je n'ai jamais compris ces calculs en sport (ne me dis pas que le staff avait anticipé aussi la défaite de MDM ?) et je ne cautionne pas qu'on envoie 20 jeunes d'un seul coup quand on ne fait quasi pas tourner par ailleurs. Pour ne pas blesser des cadres, je rappelle qu'on a malgré tout payé un très lourd tribu à Nevers en termes de blessures.
 
Oui, je n'ai jamais compris ces calculs en sport (ne me dis pas que le staff avait anticipé aussi la défaite de MDM ?) et je ne cautionne pas qu'on envoie 20 jeunes d'un seul coup quand on ne fait quasi pas tourner par ailleurs. Pour ne pas blesser des cadres, je rappelle qu'on a malgré tout payé un très lourd tribu à Nevers en termes de blessures.
ça va bien se passer , ne t'inquiète pas , la fin de saison va etre belle focalise toi la dessus maintenant lol
 
Oui, je n'ai jamais compris ces calculs en sport (ne me dis pas que le staff avait anticipé aussi la défaite de MDM ?) et je ne cautionne pas qu'on envoie 20 jeunes d'un seul coup quand on ne fait quasi pas tourner par ailleurs. Pour ne pas blesser des cadres, je rappelle qu'on a malgré tout payé un très lourd tribu à Nevers en termes de blessures.
Ce ne sont pas des calculs mais de l'optimisation ou de la stratégie si tu préfères.
Évidemment que la défaite à MdM est inespérée comme je l'ai dit.
Mais, encore une fois, au vu du calendrier et de la réalité des niveaux des équipes, il était plus rationnel d'espérer faire un coup à Massy.
Là où je peux te suivre c'est sur le ratio de turn over à Nevers.
 
La chronique d'Els de Paris - Toutes les chroniques du début de saison : https://www.elsdeparis.com/saison-2017-2018


21 mars 2018

MASSY-USAP 19-11


DOUCHE FROIDE


Voici que venait donc le moment d’accueillir notre USAP en région parisienne, moment toujours si important pour notre penya, depuis trop longtemps sevrée de ses déplacements parisiens et européens. C’est comme il y a deux ans du côté de Massy que nos favoris se retrouvaient, dans le cadre à la fois urbain et champêtre du stade Jules Ladoumègue.

Notre USAP y arrivait rayonnante, auréolée de son statut de leader, et avec une équipe montrant sa volonté de dégager prestement sa route vers les phases finales.

Mais, déjà, plusieurs nuages semblaient s’amonceler au-dessus de nos têtes. Déjà, l’horaire du match, loin du dimanche qui avait permis une belle fête il y a trois ans, nous offrait la seule représentation non décalée de l’année et un vendredi 20 heures rétrécissant le temps de convivialité. Qui plus est, la pluie se mettait de la partie : rien de bien étonnant pour le Parisien qui a cette année reçu sur la tête plus d’eau que ce qu’il faudrait pour l’apéro de tout un village pendant une année, et qui a vu la neige repointer son nez le lendemain, mais cela n’aidait pas, malgré l’accueil en tous points remarquable et rugby de nos amis massicois.

Et quand nous nous déplacions dans le stade, pourtant sans précipitation de notre part, sur une tribune découverte, les cieux ne semblaient pas disposés à nous laisser en paix. Et autant le dire, dans ce temps d’attente, votre serviteur a commencé à sentir le doute s’insinuer en lui comme les gouttes d’eau qui rentraient dans sa tenue. Ce petit stade, cette pelouse gorgée d’eau, le froid, une équipe valeureuse jouant son maintien, tout cela commençait à ressembler au lieu idéal pour un traquenard pour un leader venu doucher les espoirs de toute sa concurrence.

Mais tout cela ne nous empêchait pas de chanter, d’autant que la pluie étant déjà là, nous pouvions nous en donner à cœur-joie sans craindre de déclencher une averse. Mieux, l’averse en question s’arrêtait au coup d’envoi. Un signe ?



La pluie s’arrêtait, mais les nuages ne s’en allaient pas pour autant. Et le début du match nous offrait un résumé de l’atmosphère qui allait présider toute la partie. Nos joueurs se lançaient pied au plancher, avec de longues séquences dont ils ont le secret, mais avec peut-être trop de précipitation. La sanction arrivait : une glissade de ballon, un rebond capricieux, un contre, un essai immédiat. Notre réplique était rapide, avec un drop de Selponi, chose aussi rare qu’une journée ensoleillée à Paris cet hiver, une pénalité de Bousquet, mais au moment de prendre le score, le pied de notre buteur flottait, avant que son mollet ne le lâche.

Tout le match se trouvait résumé ici : notre équipe cherchant à submerger nos hôtes par de longues séquences à la main, lesquels faisaient preuve d’une remarquable abnégation et d’une excellente organisation défensive, leur permettant de nous contrer et de profiter de chaque opportunité avec un buteur enquillant avec la régularité qu’a eue la grisaille à Paris cet hiver.

Cette volonté de jouer à tout va n’est pas nouvelle chez nous. Mais quand on se heurte à une défense aussi solide, que le terrain est gorgé d’eau et que le ballon ressemble à une savonnette, refuser à ce point le jeu au pied, cela peut s’apparenter à une forme de suffisance, à tout le moins de facilité. Et quand on voyait notre arrière, dans ses 22, jeter une quintuple sautée comme on lance une bombe à eau depuis un balcon, on se disait qu’on était déjà bien contents de ne pas subir une nouvelle

douche froide, et que visiblement, nos joueurs n’avaient pas tout compris à l’atmosphère du lieu et du match. La pause arrivait, et on se trouvait plutôt à sec malgré notre enthousiasme pour pousser nos joueurs.



Le second acte semblait partir sur de meilleures bases, la foudre étant peut-être tombée dans les vestiaires sur la tête de nos joueurs. Plus d’alternance dans le jeu, et la volonté d’être plus patient, de fixer et de faire mal avant de partir sur les largeurs, ce qui aboutissait à une belle réalisation de notre opportuniste ailier JB Pujol. On se disait que maintenant, la tempête allait pouvoir s’abattre sur des locaux fatigués.

Hélas, rien de tout cela, Massy laissait passer l’orage, et nos joueurs prenaient un malin plaisir à mettre à l’eau toutes leurs opportunités, que ce soit par des en-avants à répétition, ou par des loupés au pied, symbolisés par l’entrée en jeu compliquée d’une charnière qui prenait là une belle leçon de navigation par gros temps. En face, les Massicois formaient une digue particulièrement solide. La dernière pénalité à la sirène, sur le poteau, était la goutte d’eau : notre USAP rentrerait à sec de son déplacement, ce qui était le comble vu la météo en région parisienne cette année…



Finalement, que garder de cette sortie de piste sur route glissante ? Le résultat en lui-même n’est finalement pas dramatique, la victoire de Grenoble dans les Landes nous garantissant la demi-finale sauf crash dans notre antre contre des Angoumoisins déjà sauvés et des voisins en passe de l’être.

Mais ce qui interroge en vue des phases finales, c’est la capacité de notre équipe à s’adapter à des conditions qui ne lui conviennent pas. Si c’est un manque de concentration, peut-être trop de facilité, alors cette défaite peut-être un avertissement salutaire, un seau d’eau sur la figure pour réveiller tout le monde.

Mais ce n’est pas la première fois que notre équipe peine face à des adversaires parfois limités, mais mettant en place une défense et un pressing tout-terrain. Si on ajoute à cela des conditions favorisant ce genre de jeu, nos joueurs semblent en échec. Nul doute que nos adversaires des phases finales l’ont vu, et nous proposeront ce genre de défi, comme Grenoble a pu le faire à Mont-de-Marsan.

Nos joueurs vont arriver en phases finales avec la pancarte du favori, mais ne doivent pas avoir l’impression qu’ils marchent sur l’eau, car toute glissade sera fatale. Si on se trouve à prier les cieux pour qu’ils restent cléments en avril-mai, c’est quand même problématique. Que les trois derniers matches permettent de chasser ces nuages, et nous serons prêts (et présents) pour l’ultime bataille d’une saison qui ne sera pas, jusqu’au bout, un long fleuve tranquille !
 
Dernière édition:
Pas pu voir le match, juste lire le résumé et voir le récapitulatif de rugbyrama.. match d'hiver, où visiblement on a dominé, on prend un essai de nulle part franchement pas terrible, grosse défense de Massy mais ils ne nous ont jamais inquièté .. nous n'avons pas su mettre ce soupçon d'agressivité qu'eux avaient pour se maintenir.. suffisance ? Peut être. .

Mais clairement c'est cette malchance au pied qui nous a été préjudiciable, Seguy qui en temps normal nous régale en rate 3 qui le laisse, même lui sur la vidéo, sans voix, à n'y rien comprendre..
Je pense que Soyaux Angoulême a du soucis à se faire Vendredi prochain

Allez L'USAP, la vérité c'est qu'on a toujours les cartes en main, on reste premier, et si la semaine prochaine on fait carton plein, il faudra bien calculer les deux derniers matchs, avec un Carcassonne notamment qui se pointera avec le maintien déjà en poche (qui l'aurait cru en Janvier)

sans avoir vu le match, attribuer la défaite aux loupes de séguy faut quand même le faire !! certes il m a déçu moi aussi notamment sur la deuxième immanquable, mais bousquet lui même en manque une facile et selponi une transformation en coin mais aux 22. NON , l équipe entière a été d un maladresse insigne et a montre un niveau de jeu indigne d un prétendant au top 14 sur ce match . Si SEguy avait passé ses pénalités il aurait été le sauveur comme à vannes mais n aurait pas masqué la nullité d un soir .
 
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