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Marius Tincu : "Sur ce que j’ai vu à Rouen, je ne mets pas un euro sur l’USAP" -...

i on t'annonce que tu vas jouer un match qui sert à rien dans tous les domaines (USAP déja qualifié en demi, ou alors les gars vous aurez beau faire un gros match mais de toute façon les phases finales vous les verrez à la télé) ben je peux comprendre que les mecs ne foutent pas la tête dans les rucks
Excuse - moi mais tu fais une triple erreur à mon avis. D'abord parce que dans cette équipe il y avait un certain nombre de joueurs qui avaient quelque chose à prouver soit pour être titulaires, soit au minimum pour être sur le banc lors des phases finales. Ensuite parce que jamais un entraîneur, dans les circonstances actuelles de l'USAP (comparer avec Béziers dont la saison est finie, ça n'a pas de sens) ne dira à ses joueurs professionnels "pas grave, les gars allez - y tranquille, y a aucun enjeu ni pour vous, ni pour l'équipe", ça c'est juste dans l'imagination de certains qui n'ont jamais été pro ni côtoyé les pros. Enfin parce qu'un pro gère une carrière et que ce genre de prestation ça fait tâche, les autres entraîneurs et recruteurs le voient et les plus intelligents le notent dans un petit carnet à la colonne "débit".
Et encore une fois, on parle avant tout des premières 20 minutes, pas des dernières où, match plié, effectivement tu peux imaginer que quelques uns lâchent un peu l'affaire.
 
Et la principale différence entre les pros et les amateurs: il y a ceux qui ont le talent, et les autres qui l'ont pas.
Si c'est ce que tu penses vraiment, ça va être compliqué de trouver un terrain d'accord.
Des amateurs très très doués, j'ai joué avec pleins. Des qui sont devenus pros aucun. Par contre des mecs bosseurs, acharnés mais pas particulièrement brillants qui sont devenus pros, un ou deux. J'imagine que toi aussi.
 
Si c'est ce que tu penses vraiment, ça va être compliqué de trouver un terrain d'accord.
Des amateurs très très doués, j'ai joué avec pleins. Des qui sont devenus pros aucun. Par contre des mecs bosseurs, acharnés mais pas particulièrement brillants qui sont devenus pros, un ou deux. J'imagine que toi aussi.
Le succès disait Voltaire dépend de trois facteurs: le talent, le travail et la chance.
tu cites les exemples de ceux qui sont très pros et sérieux sans avoir énormément de talent, soit...mais enfin je pense pas que ce soient des brêles non plus en termes de talent, mais ils ont su plus se donner les moyens ....et il y a ceux qui ne se sont pas donnés les moyens certes malgré un talent à la base.
Et puis tu as aussi l'exemple de ceux qui ont un talent fou sans être totalement professionnels dans leur tête, ça existe aussi. Ceux là tu sais qu'ils vont pas toujours être à fonds, mais par contre quand il y aura une échéance importante et un match à gagner, ben ils feront le match que personne ne fera...C'est comme ça.
 
Excuse - moi mais tu fais une triple erreur à mon avis. D'abord parce que dans cette équipe il y avait un certain nombre de joueurs qui avaient quelque chose à prouver soit pour être titulaires, soit au minimum pour être sur le banc lors des phases finales. Ensuite parce que jamais un entraîneur, dans les circonstances actuelles de l'USAP (comparer avec Béziers dont la saison est finie, ça n'a pas de sens) ne dira à ses joueurs professionnels "pas grave, les gars allez - y tranquille, y a aucun enjeu ni pour vous, ni pour l'équipe", ça c'est juste dans l'imagination de certains qui n'ont jamais été pro ni côtoyé les pros. Enfin parce qu'un pro gère une carrière et que ce genre de prestation ça fait tâche, les autres entraîneurs et recruteurs le voient et les plus intelligents le notent dans un petit carnet à la colonne "débit".
Et encore une fois, on parle avant tout des premières 20 minutes, pas des dernières où, match plié, effectivement tu peux imaginer que quelques uns lâchent un peu l'affaire.

Les circonstances de l'USAP c'est qu'il n'y a plus aucun enjeu avant la demi finale dans 2 semaines. Donc soit l'entraîneur dit vous pouvez gagner des points si vous faites un bon match, soit vous êtes là pour éviter de fatiguer ceux qui seront dans les 23 et respecter les quotas jiff (ben oui c'est une problématique de l'USAP aussi).
Donc soit c'est la première solution la déception d'arlettaz était compréhensible, soit c'est la deuxième et c'est de la mauvaise foi pour se couvrir auprès des médias, les supporters et la direction.

Le recrutement des joueurs, il ne se joue pas sur un match mais sur une saison voire plusieurs. Enfin pour les recruteurs sérieux je veux dire.
 
Cata'tonique
Motivés Pression du staff c'est dis tu un vocabulaire qui ne veux plus rien dire de nos jours à l'heure pro.
Moi je pense pas. Le staff est allé à Rouen pensant qu'avec le groupe qu'il avait officialisé cela suffirait pour minimum tenir. Or on a pris l'eau; pas de douche froide; mais tout de même on a pris l'eau; la faute à certains joueurs et non des moindres qui n ont rien foutu et certains qui n'ont rien à faire dans ce groupe. Si ces moindres; avaient eu la pêche de Lotrian ((au four et au moulin en 1 en 2)), tout comme Roussel et certains jeunes peut être même aurions nous pu même gagner le match. Pour ce qui n'ont rien à faire dans ce groupe on les élimines petit à petit mais il a fallu du temps et malheureusement il y en a encore.
Je ne suis pas dans le secret, mais bon les mots du staff non sans doute pas été ce qu'ils ont été souvent, et qu'ils seront demain. L'équipe était remaniée beaucoup de jiffs mais des cadres tout de même donc pas si mal faite; enfin ce que toi et d'autres appelez des cadres. Pas de nom mais c'était grossier.
Qui plus est l'Usap a toujours été ainsi depuis des lustres.
Souvenir.
A l'époque des Brunet et consort lorsque nous spectateurs supporters apercevions le paquet rentrer sur le terrain les manches au dessus des biceps on pouvait dire aujourd'hui çà va chier. Qui que ce soit devant.
On en est plus là; je te l'accorde; mais en fonction de la motivation de l'élan donné par le staff; l'Usap varie.
Ce que n'a jamais su faire cette équipe c'est gagner petitement; atteindre le but la victoire en favorisant les fondamentaux le jeu au pied et dans l'attendant la faute de l'adversaire. On sait pas faire. Nous c'est la rage aux dents. Encore que ces derniers temps on use en 1er MT et on marque en 2iem MT.
C'est donc compliqué
 
Les circonstances de l'USAP c'est qu'il n'y a plus aucun enjeu avant la demi finale dans 2 semaines.
Pas d'accord du tout. des joueurs ont à prouver, ne serait - ce que pour une place sur le banc. Tu penses qu'Ecochard est dans un fauteuil ? Que Brazo n'a pas une carte à jouer ? Comme Dubois ou encore une demie douzaine d'autres ? L'enjeu se situe aussi bien au niveau des individus que du collectif. Collectivement, on peut penser que la charnière n'a pas su trouver les solutions, qu'elle a même déjoué et ça c'était pas une demande des entraîneurs, je pense. Collectivement, sur la défense et le nombre de pénalités encaissées (donc l'image d'indiscipline que ce match entretient auprès des arbitres qui vont être au sifflet en demie et j'espère en finale), je pense que ce ne sont pas des enjeux à ignorer comme tu le fais (si je traduit bien "plus aucun").
soit l'entraîneur dit vous pouvez gagner des points si vous faites un bon match, soit vous êtes là pour éviter de fatiguer ceux qui seront dans les 23 et respecter les quotas jiff
Mouais. Si on doit choisir entre les 2, je n'ai aucun doute sur le discours du trio d'entraîneurs.
Le recrutement des joueurs, il ne se joue pas sur un match mais sur une saison voire plusieurs
Jamais dit qu'un match suffisait à classer, même si, parfois... Par contre vaut mieux une petite croix dans la bonne que dans la mauvaise colonne, au bilan final ça peut compter. En particulier pour ceux qui sont "entre deux eaux", pas totalement reconnus mais plus des débutants.
 
Quoiqu'il en soit , Arlettaz a tout faux sur ce match . La convocation devant la commission de disciplne montre qu'il a perdu les pédales et "déconné" encore une fois .
 
Motivés Pression du staff c'est dis tu un vocabulaire qui ne veux plus rien dire de nos jours à l'heure pro.
Moi je pense pas.
On s'est pas bien compris. Bien sûr que la motivation et les mots du staff comptent mais peut - être qu'on met pas les mêmes choses derrière ces termes.
La motivation elle n'est pas que liée au match qui se présente par rapport à son résultat. Elle est le résultat d'une dynamique de l'équipe (on gagne, on veut rester sur des victoires, on prépare des échéances importantes, on a envie de bien jouer) et de la volonté individuelle de participer activement au jeu et au succès. Dans ce contexte, le staff a pas vraiment besoin de mettre "la pression", elle est là naturellement. Il suffit souvent de simplement pointer du doigt les manquements collectifs, de faire un point individuel avec les joueurs, de s'appuyer sur de bons montages vidéos (au passage, faut du monde pour faire tout ça :wink:) et surtout de proposer des solutions : si un staff se contentait uniquement de critiquer ou de lister les erreurs individuelles et collectives, c'est surtout une pression extrêmement négative qui se développerait. Et je doute qu'elle débouche sur une amélioration.
 
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