Dans des conditions climatiques exécrables, l’USAP a perdu hier à Trévise (17-7). Par conséquent, elle n’a pas décroché de billet pour les 8e de finale de la Challenge Cup.
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L’USAP trop frileuse à Trévise - Lindependant.fr
- Auteur du sujet Articles de presse
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L’USAP trop frileuse à Trévise
Publié le 09/04/2022 à 23:33
Dans des conditions climatiques exécrables, l’USAP a perdu hier à Trévise (17-7). Par conséquent, elle n’a pas décroché de billet pour les 8e de finale de la Challenge Cup.
De prime abord, tout a paru hostile. Pas tellement par l’ambiance en soi, Trévise est réputée pour être une ville de rugby, comme le prouvent les boutiques autour du stade comunale Di Monigo dont les devantures sont ornées de ballons ovales. Mais par la météo, plus proche de celle que l’on affronte en Irlande qu’en Italie ! Seuls 9 °C ont flotté dans les airs. Du vent, des éclairs, et de la pluie se sont invités au tableau. Sur le dernier coup de pinceau, l’USAP, timorée surtout en deuxième période mais pas déméritante, s’est inclinée face à l’équipe locale du Benetton Rugby qui file tout droit vers les huitièmes de finale de la Challenge Cup, une compétition dont elle a fait, une priorité.
L’USAP deux fois contre
le vent
Face aux caprices des éléments météorologiques, on n’a pu s’attendre à un match de rugby à l’ancienne, où tout commence par le travail des avants. Au final, lors de la première mi-temps, d’ailleurs décalée d’un quart d’heure en raison des mauvaises conditions climatiques, énormément de jeu au pied a été utilisé de part et d’autre du terrain pour le Benetton Rugby et pour l’USAP. Vingt-sept lancers ont été réalisés par Giacomo Nicotera et Victor Montgaillard lors des quarante premières minutes. Les hôtes n’en ont pas pour autant profité d’avoir le vent pour eux, et n’ont pas envoyé de jeu balle en main. Alors que l’USAP est restée sérieuse dans ses intentions. A l’image du demi de mêlée Matteo Rodor, obligé de revoir sa copie dans ses frappes. Pour autant, peu de choses ont été à retenir dans le premier acte, excepté l’essai refusé à Lucas Dubois à la suite d’une avalanche d’en-avants aux prémices de l’action (3-0, 34e). Ce n’est que quelques secondes avant la fin de la première mi-temps que les hommes de Lucas Bachelier, nommé capitaine pour la première fois de la saison, ont débloqué leur compteur de points et ont pris les devants au tableau d’affichage grâce à un essai d’Edward Sawailau qui profitait d’un contact entre deux joueurs italiens pour aller jusqu’à l’en-but (3-7, 40e).
Au retour des vestiaires, le squad de Trévise a mis très tôt la main sur le cuir mais, cette fois, a su se rendre dangereux. Tomás Albornoz a donné l’avantage aux siens par un essai (10-7, 52e). Alors, la dynamique des Italiens ne faisait que commencer. Probablement galvanisés par le vent glacial, qui tournait à nouveau en leur faveur – il fallait le voir, et le prendre plein face pour y croire –. Les "Leoni", les Lions, se sont mis à rugir sur leur ligne d’en-but. À force de pilonnage sur la ligne d’en-but et de visionnage de l’arbitrage vidéo, Ivan Nemer a forcé le barrage et a marqué ce qui allait être le deuxième essai de son équipe (17-7, 61e). L’USAP pendant ce temps n’est guère parvenue à revenir dans les 22 mètres adverses. Tandis que les coéquipiers de l’ancien Usapiste Dewaldt Duvenage ont continué l’épreuve de force. Leur rage allait leur donner raison et mettre fin à l’aventure européenne pour l’USAP. Top 14, les Catalans sont à nouveau là.
Laura CAUSANILLAS
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Le second acte a été des plus compliqués vu la terrible météo pour Arthur Joly et l’USAP lors de ce déplacement à Trévise, hier. Photo Maxppp
Publié le 09/04/2022 à 23:33
Dans des conditions climatiques exécrables, l’USAP a perdu hier à Trévise (17-7). Par conséquent, elle n’a pas décroché de billet pour les 8e de finale de la Challenge Cup.
De prime abord, tout a paru hostile. Pas tellement par l’ambiance en soi, Trévise est réputée pour être une ville de rugby, comme le prouvent les boutiques autour du stade comunale Di Monigo dont les devantures sont ornées de ballons ovales. Mais par la météo, plus proche de celle que l’on affronte en Irlande qu’en Italie ! Seuls 9 °C ont flotté dans les airs. Du vent, des éclairs, et de la pluie se sont invités au tableau. Sur le dernier coup de pinceau, l’USAP, timorée surtout en deuxième période mais pas déméritante, s’est inclinée face à l’équipe locale du Benetton Rugby qui file tout droit vers les huitièmes de finale de la Challenge Cup, une compétition dont elle a fait, une priorité.
L’USAP deux fois contre
le vent
Face aux caprices des éléments météorologiques, on n’a pu s’attendre à un match de rugby à l’ancienne, où tout commence par le travail des avants. Au final, lors de la première mi-temps, d’ailleurs décalée d’un quart d’heure en raison des mauvaises conditions climatiques, énormément de jeu au pied a été utilisé de part et d’autre du terrain pour le Benetton Rugby et pour l’USAP. Vingt-sept lancers ont été réalisés par Giacomo Nicotera et Victor Montgaillard lors des quarante premières minutes. Les hôtes n’en ont pas pour autant profité d’avoir le vent pour eux, et n’ont pas envoyé de jeu balle en main. Alors que l’USAP est restée sérieuse dans ses intentions. A l’image du demi de mêlée Matteo Rodor, obligé de revoir sa copie dans ses frappes. Pour autant, peu de choses ont été à retenir dans le premier acte, excepté l’essai refusé à Lucas Dubois à la suite d’une avalanche d’en-avants aux prémices de l’action (3-0, 34e). Ce n’est que quelques secondes avant la fin de la première mi-temps que les hommes de Lucas Bachelier, nommé capitaine pour la première fois de la saison, ont débloqué leur compteur de points et ont pris les devants au tableau d’affichage grâce à un essai d’Edward Sawailau qui profitait d’un contact entre deux joueurs italiens pour aller jusqu’à l’en-but (3-7, 40e).
Au retour des vestiaires, le squad de Trévise a mis très tôt la main sur le cuir mais, cette fois, a su se rendre dangereux. Tomás Albornoz a donné l’avantage aux siens par un essai (10-7, 52e). Alors, la dynamique des Italiens ne faisait que commencer. Probablement galvanisés par le vent glacial, qui tournait à nouveau en leur faveur – il fallait le voir, et le prendre plein face pour y croire –. Les "Leoni", les Lions, se sont mis à rugir sur leur ligne d’en-but. À force de pilonnage sur la ligne d’en-but et de visionnage de l’arbitrage vidéo, Ivan Nemer a forcé le barrage et a marqué ce qui allait être le deuxième essai de son équipe (17-7, 61e). L’USAP pendant ce temps n’est guère parvenue à revenir dans les 22 mètres adverses. Tandis que les coéquipiers de l’ancien Usapiste Dewaldt Duvenage ont continué l’épreuve de force. Leur rage allait leur donner raison et mettre fin à l’aventure européenne pour l’USAP. Top 14, les Catalans sont à nouveau là.
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