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L’usap Doit Se Prendre En Main - Lindependant.fr
- Auteur du sujet Articles de presse
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- independant usap
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L’USAP peut nourrir de sérieux regrets à la suite de sa défaite (22-19) à Biarritz.D’autant qu’un déplacement à Montauban, qui vient d’enchaîner sa sixième victoire consécutive hier contre Colomiers, se profile.
Déception, frustration, colère... Autant de mots qui revenaient en boucle dans la bouche des joueurs de l’USAP à l’issue de leur déconvenue biarrote jeudi soir (22-19). « Il y a énormément d’abattement dans le vestiaire, » révélait même le deuxième ligne Romain Millo-Chluski, qui en a pourtant vu d’autres. Des sentiments finalement à la hauteur de l’espoir des Catalans avant ce déplacement qui devait leur permettre de rattraper en partie les faux pas à domicile face à Dax (16-14) et Colomiers (26-22).
Et d’enclencher enfin une série de victoires à même de les ramener en haut de tableau. Mais aussi une frustration née du scénario d’une rencontre que l’USAP avait les moyens de remporter. « On aurait aimé faire un match un peu plus complet, développer notre jeu et surtout jouer à quinze, » lance le demi de mêlée Tom Ecochard.
Celui-ci fait référence aux trois cartons dont ont écopé les Catalans à Aguilera: un rouge pour l’ailier Adrea Cocagi en fin de première mi-temps, deux jaunes pour le troisième ligne Genesis Mamea Lemalu et le centre Lifeimi Mafi.
De quoi alimenter le débat sur l’arbitrage de Monsieur Blasco Baque, qui a beaucoup fait parler. Mais l’influence de l’homme en noir ne suffit pas à expliquer la défaite de l’USAP au Pays basque. Les sang et or paient aussi leur indiscipline, leur manque de réalisme et une mise en route tardive face à un adversaire franchement prenable.
Une équipe à réaction.
La réaction des Perpignanais en deuxième mi-temps est admirable. L’exclusion de Cocagi semble les avoir soudés et en infériorité numérique, parfois à douze contre quinze, ils ont poussé le BO dans ses derniers retranchements. Reste l’impression que ce match est un reflet de ce qu’est l’USAP aujourd’hui. Une équipe à réaction, qui a besoin d’être dos au mur pour donner tout ce qu’elle a dans le ventre.
Quelle aurait été l’issue de la rencontre si les Catalans avaient affiché d’entrée de jeu l’application, l’envie, la détermination qui les a animés en deuxième mi-temps ? Impossible à dire mais malgré tout le respect dû au BO, les Basques, vu leur niveau actuel, sont à leur place dans le ventre mou du classement. L’USAP, elle, vaut mieux que ça. Ses joueurs ont le devoir de se prendre en main pour ne plus laisser échapper des points à leur portée à l’avenir.
Leurs concurrents pour les cinq premières places ne les attendent pas et plus les journées passent, plus les opportunités pour les sang et or de refaire leur retard se font rare. Montauban, où ils se rendent vendredi prochain, n’est pas exactement l’endroit idéal pour se relancer, mais l’USAP n’a plus de temps à perdre.
Marty en 10 à Sapiac ?
L’USAP peut-elle se passer des services d’une recrue à l’ouverture ? Plus les semaines passent et plus une réponse négative paraît évidente. Après Enzo Selponi contre Narbonne (fracture du fémur, absent deux mois), le staff catalan a perdu Mathieu Belie, sorti avant même la demi-heure de jeu à Biarritz.
Celui-ci a été touché à l’épaule et même si la durée de son indisponibilité n’a pas été officialisée par l’USAP, difficile de l’imaginer être aligné à Montauban vendredi. Comme on voit mal une recrue capable d’arriver et d’être prête à jouer d’ici-là, le jeune Paul Marty (19 ans), deux apparitions en pro à Agen et Biarritz, pourrait se voir confier le numéro 10 pour ce match capital pour l’USAP.
À moins que Romuald Séguy, à peine plus âgé (20 ans) mais un peu plus expérimenté, ne fasse son retour à Sapiac. Seul problème : Séguy a été victime d’une blessure au dos qui l’a éloigné des terrains un mois et n’a repris l’entraînement que dernièrement. Une autre option pourrait être de décaler Tom Ecochard de son poste de demi de mêlée à celui de demi d’ouverture et de confier la mêlée à Sébastien Descons.
Une telle option permet d’aligner deux joueurs expérimentés pour une rencontre sous haute tension, mais prive l’USAP d’un demi d’ouverture de métier. Reste aussi la possibilité de relancer Lifeimi Mafi en 10. Le trois-quarts centre néo-zélandais a été utilisé à ce poste à trois reprises en début de saison face à Mont-de-Marsan, Aurillac et Vannes.
Mais Mafi ne s’y était pas montré à l’aise, handicapé par son jeu au pied. Un secteur qui risque d’être capital vendredi prochain. L. M.
Déception, frustration, colère... Autant de mots qui revenaient en boucle dans la bouche des joueurs de l’USAP à l’issue de leur déconvenue biarrote jeudi soir (22-19). « Il y a énormément d’abattement dans le vestiaire, » révélait même le deuxième ligne Romain Millo-Chluski, qui en a pourtant vu d’autres. Des sentiments finalement à la hauteur de l’espoir des Catalans avant ce déplacement qui devait leur permettre de rattraper en partie les faux pas à domicile face à Dax (16-14) et Colomiers (26-22).
Et d’enclencher enfin une série de victoires à même de les ramener en haut de tableau. Mais aussi une frustration née du scénario d’une rencontre que l’USAP avait les moyens de remporter. « On aurait aimé faire un match un peu plus complet, développer notre jeu et surtout jouer à quinze, » lance le demi de mêlée Tom Ecochard.
Celui-ci fait référence aux trois cartons dont ont écopé les Catalans à Aguilera: un rouge pour l’ailier Adrea Cocagi en fin de première mi-temps, deux jaunes pour le troisième ligne Genesis Mamea Lemalu et le centre Lifeimi Mafi.
De quoi alimenter le débat sur l’arbitrage de Monsieur Blasco Baque, qui a beaucoup fait parler. Mais l’influence de l’homme en noir ne suffit pas à expliquer la défaite de l’USAP au Pays basque. Les sang et or paient aussi leur indiscipline, leur manque de réalisme et une mise en route tardive face à un adversaire franchement prenable.
Une équipe à réaction.
La réaction des Perpignanais en deuxième mi-temps est admirable. L’exclusion de Cocagi semble les avoir soudés et en infériorité numérique, parfois à douze contre quinze, ils ont poussé le BO dans ses derniers retranchements. Reste l’impression que ce match est un reflet de ce qu’est l’USAP aujourd’hui. Une équipe à réaction, qui a besoin d’être dos au mur pour donner tout ce qu’elle a dans le ventre.
Quelle aurait été l’issue de la rencontre si les Catalans avaient affiché d’entrée de jeu l’application, l’envie, la détermination qui les a animés en deuxième mi-temps ? Impossible à dire mais malgré tout le respect dû au BO, les Basques, vu leur niveau actuel, sont à leur place dans le ventre mou du classement. L’USAP, elle, vaut mieux que ça. Ses joueurs ont le devoir de se prendre en main pour ne plus laisser échapper des points à leur portée à l’avenir.
Leurs concurrents pour les cinq premières places ne les attendent pas et plus les journées passent, plus les opportunités pour les sang et or de refaire leur retard se font rare. Montauban, où ils se rendent vendredi prochain, n’est pas exactement l’endroit idéal pour se relancer, mais l’USAP n’a plus de temps à perdre.
Marty en 10 à Sapiac ?
L’USAP peut-elle se passer des services d’une recrue à l’ouverture ? Plus les semaines passent et plus une réponse négative paraît évidente. Après Enzo Selponi contre Narbonne (fracture du fémur, absent deux mois), le staff catalan a perdu Mathieu Belie, sorti avant même la demi-heure de jeu à Biarritz.
Celui-ci a été touché à l’épaule et même si la durée de son indisponibilité n’a pas été officialisée par l’USAP, difficile de l’imaginer être aligné à Montauban vendredi. Comme on voit mal une recrue capable d’arriver et d’être prête à jouer d’ici-là, le jeune Paul Marty (19 ans), deux apparitions en pro à Agen et Biarritz, pourrait se voir confier le numéro 10 pour ce match capital pour l’USAP.
À moins que Romuald Séguy, à peine plus âgé (20 ans) mais un peu plus expérimenté, ne fasse son retour à Sapiac. Seul problème : Séguy a été victime d’une blessure au dos qui l’a éloigné des terrains un mois et n’a repris l’entraînement que dernièrement. Une autre option pourrait être de décaler Tom Ecochard de son poste de demi de mêlée à celui de demi d’ouverture et de confier la mêlée à Sébastien Descons.
Une telle option permet d’aligner deux joueurs expérimentés pour une rencontre sous haute tension, mais prive l’USAP d’un demi d’ouverture de métier. Reste aussi la possibilité de relancer Lifeimi Mafi en 10. Le trois-quarts centre néo-zélandais a été utilisé à ce poste à trois reprises en début de saison face à Mont-de-Marsan, Aurillac et Vannes.
Mais Mafi ne s’y était pas montré à l’aise, handicapé par son jeu au pied. Un secteur qui risque d’être capital vendredi prochain. L. M.