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Le rugby doit instaurer les transferts

Sur la question des transferts, je vois ça d'un très mauvais œil en ce qui me concerne.

Déjà, ce n'est pas "instaurer" mais plutôt que cela devienne norme car les transferts existent déjà et on en voit de plus en plus.

A plusieurs reprises, j'ai vu des personnes sur le forum y être totalement favorables. Souvent avec l'idée que ce serait un moyen pour l'USAP de rentabiliser les joueurs qu'elle forme (dans les faits, les derniers joueurs formés internationaux ou qui évoluent régulièrement en Top 14, ça remonte). Du style, tirer davantage de sous avec le départ d'un mec comme Forletta ou plus généralement d'un gars qu'on a formé et qui nous quitte en fin de contrat pour (presque) rien. Alors oui, pendant un temps, ça pourrait peut-être fonctionner mais d'ici plusieurs années...

Franchement quand je vois les dérives du foot depuis le début des années 2010, ça me fait tout sauf rêver. Pendant plusieurs années, c'est resté plus ou moins stables (avec déjà de gros craquages à la fin des 90's et dans les 00's) mais depuis ce tournant... Aujourd'hui un joueur qui va au bout de son contrat est un traître car il ne rapporte rien à son club. On voit des clubs pour qui faire des sous est plus important que les résultats sportifs avec la volonté de vendre chaque saison les meilleurs éléments. D'autres clubs (90 %... et je ne compte évidemment pas les clubs de 2e division) qui ne peuvent même pas mettre en place une quelconque politique car on leur pique leurs meilleurs joueurs ou bien sont obligés de vendre pour essayer de mettre les comptes un peu à l'équilibre. Des agents super puissants qui mettent leurs joueurs où ils veulent, avec des clubs souvent partenaires... Sans parler des montants totalement dérégulés avec le moindre jeune qui t'a sorti 10 bons matchs voir sa valeur exploser. Et de manière générale des surprises de plus en plus rares avec les mêmes champions et pratiquement les mêmes podiums depuis dix ans dans les grands championnats (hors Angleterre).

Franchement si la solution c'est ça...
Je suis d'accord avec toi , pour moi la solution serait de "reculer " (pour ensuite mieux avancer ?)
Le rugby n'est plus en expansion comme dans les années 2000 mais les budgets continue de grandir et les salaires avec .
La Champions Cup n'attire pas comme la Hcup , le nombre de licences diminue d'année en année (du moins en France de sur ) , il y a des problèmes dans tout les secteurs du rugby mondial (fédérations à plat , calendrier qui ne convient à personne , matchs internationaux qui n'attire plus grand monde etc....).
La solution est pour moi de stopper l'expansion budgétaires pour se concentrer sur une nouvelle vague de popularisation du rugby (mondial comme le voulez Pichot ).
En France cela pourrait commencer par rendre la coupe d'Europe attractive en la rediffusant de nouveau sur France 2 , développez le rugby universitaire etc...
 
la position du rugby pro en France est celle du cul entre deux chaises.Elle est intenable en tous cas pour 30 clubs professionnels.Le rugby n'a pas encore embrassé la logique d'un sport pro,complétement.Les transferts sont dans la logique économique d'un sport professionel.D'un point de vue ethique c'est tout sauf satisfaisant,mais on ne pourra pas en faire l'économie méme si ce système ne pourra concerner que 8 a 10 clubs.Pour les autres il faudra trouver un autre système,un système mixte à inventer.Le rugby ne parvient pas a devenir un sport mondialisé et l'appétence pour le rugby ne se décréte pas,surtout par les temps qui courent ou il est perçu comme un sport violent en totale contradiction avec les aspirations profondes de la plupart des peuples de la planète.C'est devenu un handicap majeur.Regardez ce qui s'est passé avec la boxe,pourtant maintenu a bout de bras un temps par des investisseurs américains qui pourtant en connaissent un rayon sur le professionnalisme dans le sport
 
Pourquoi pas imposer des quota financier en fonction de la division dans laquelle tu joues...
( grille des salaires )
Quand tu vois qu'un mec qui joue en série peut gagner autant qu'un mec qui joue en fédérale 1 , on se demande si , le rugby en général, n'est pas devenu fou !!
 
Dernière édition:
Les instances doivent revaloriser les indemnités de formation en les triplant à minima, si le rugby souhaite avoir un fonctionnement vertueux et un maillage du territoire, comme le football qui est l'exemple dont le rugby doit s'inspirer.
C'est ce que soutien (enfin) Paul Goze au sein de la LNR, comme quoi, tout arrive.
Il est sans doute possible par un chemin de traverse de retourner aux "valeurs" propres de ce sport qui historiquement est ancré dans les petites et moyennes villes.

Lu, il n'y a pas si longtemps, le cas de Jordan Joseph (école de rugby : Sarcelles dans le Val d'Oise)
Formé à Massy (ville de l'Essonne, 48 000 habitants)
2018, transfert au Racing
Massy a touché : 0 €
Si le transfert se faisait maintenant
Massy toucherait ; 300 000 €, ce qui n'est pas énorme mais toujours mieux pour un début que 0 €
C'est de la répartition de richesse, tu formes, un club cador te chourre le joueur, il casque.
Et quand ton joueur passe pro, tu touches une indemnité annuelle qui est fixée au prorata du salaire de ton ancien poulain.

En misant sur cette économie, un petit club comme l'USAP fait de la formation un outil financier, produit des actifs, de la richesse car le stagiaire devient un produit sur la ligne budgétaire. Là c'est du business.
Formé 100% de joueurs pour qu'ils restent à case comme je peux le lire parfois ici, cela n'a pas de sens c'est la mort annoncé de ton club dans l'élite.
Il vaut mieux avoir dans son team 2-3 jeunes au-dessus du lot et les revendre pour que ton club se développe.
Il vaut mieux former un Forletta que la tripotée de jeunes qui jouent à présent en Fédérale 1-2 ou 3.

En misant sur cette économie, il maille le territoire, tisse des liens, augmentation du nombre de licenciés et dans 10 ans, l'USAP peut aligner une équipe compétitive avec 8-10 joueurs du cru en équipe première bataillant en Top14. Là c'est du sociétal et non pas une utopie.

Pour le moment, la LNR a envoyé ce sport tout droit sur le mur de l'économie libérale à outrance sans contrainte pour tous les fanatiques de l'argent facile dont elle a facilité la mise en place sans contrôle digne de ce nom.

Je m'explique, Lyon c'est plus clinquant que Bayonne sur le papier, pourtant il y a un hic.
Lyon moyenne spectateurs : 14 400 pour une agglomération de 516 000 habitants.
Combien de joueurs issus de la formation rhodanienne ?
Bayonne moyenne spectateurs : 14 200 pour une agglomération de 49 000 habitants.
Combien de joueurs issus de la formation basque ?

Le rugby est avant tout un sport rural, le spectateur supporte un club mais aussi des joueurs estampillés "local".
Avoir des stars étrangères, évidemment OUI, mais d'illustres inconnus venus des 4 coins de la planète, c'est difficile de s'identifier et n'incite pas spécialement un jeune à se tourner vers ce sport sachant qu'un étranger moins cher et à niveau équivalent jouera à ta place chez les pro.
 
Les instances doivent revaloriser les indemnités de formation en les triplant à minima, si le rugby souhaite avoir un fonctionnement vertueux et un maillage du territoire, comme le football qui est l'exemple dont le rugby doit s'inspirer.
C'est ce que soutien (enfin) Paul Goze au sein de la LNR, comme quoi, tout arrive.
Il est sans doute possible par un chemin de traverse de retourner aux "valeurs" propres de ce sport qui historiquement est ancré dans les petites et moyennes villes.

Lu, il n'y a pas si longtemps, le cas de Jordan Joseph (école de rugby : Sarcelles dans le Val d'Oise)
Formé à Massy (ville de l'Essonne, 48 000 habitants)
2018, transfert au Racing
Massy a touché : 0 €
Si le transfert se faisait maintenant
Massy toucherait ; 300 000 €, ce qui n'est pas énorme mais toujours mieux pour un début que 0 €
C'est de la répartition de richesse, tu formes, un club cador te chourre le joueur, il casque.
Et quand ton joueur passe pro, tu touches une indemnité annuelle qui est fixée au prorata du salaire de ton ancien poulain.

En misant sur cette économie, un petit club comme l'USAP fait de la formation un outil financier, produit des actifs, de la richesse car le stagiaire devient un produit sur la ligne budgétaire. Là c'est du business.
Formé 100% de joueurs pour qu'ils restent à case comme je peux le lire parfois ici, cela n'a pas de sens c'est la mort annoncé de ton club dans l'élite.
Il vaut mieux avoir dans son team 2-3 jeunes au-dessus du lot et les revendre pour que ton club se développe.
Il vaut mieux former un Forletta que la tripotée de jeunes qui jouent à présent en Fédérale 1-2 ou 3.

En misant sur cette économie, il maille le territoire, tisse des liens, augmentation du nombre de licenciés et dans 10 ans, l'USAP peut aligner une équipe compétitive avec 8-10 joueurs du cru en équipe première bataillant en Top14. Là c'est du sociétal et non pas une utopie.

Pour le moment, la LNR a envoyé ce sport tout droit sur le mur de l'économie libérale à outrance sans contrainte pour tous les fanatiques de l'argent facile dont elle a facilité la mise en place sans contrôle digne de ce nom.

Je m'explique, Lyon c'est plus clinquant que Bayonne sur le papier, pourtant il y a un hic.
Lyon moyenne spectateurs : 14 400 pour une agglomération de 516 000 habitants.
Combien de joueurs issus de la formation rhodanienne ?
Bayonne moyenne spectateurs : 14 200 pour une agglomération de 49 000 habitants.
Combien de joueurs issus de la formation basque ?

Le rugby est avant tout un sport rural, le spectateur supporte un club mais aussi des joueurs estampillés "local".
Avoir des stars étrangères, évidemment OUI, mais d'illustres inconnus venus des 4 coins de la planète, c'est difficile de s'identifier et n'incite pas spécialement un jeune à se tourner vers ce sport sachant qu'un étranger moins cher et à niveau équivalent jouera à ta place chez les pro.
Rural non,je dirais plutot régional au sens de local.Et le paradoxe réside dans le fait que le noyau dur des supporters a des accents identitaires a propos de clubs complétement internationalisés qui n'ont dans les faits qu'un trés lointain rapport avec tout ce qui avait fondé ces dit club ,qui n'existe quasiment plus dans la réalité.C'est pour moi un mystère...Mais il faudrait sonder les ameshaha.Le deuxième paradoxe est dans la dénonciation chez beaucoup de ces supporters habités d'un illusoire sentiment d'appartenance concernant un club qui n'a conservé comme signe d'identité que les couleurs de son maillot,du souhait chez les autres que soit reconnue une forme de reconnaissance de leur identité ou de leur culture.Nous sommes dans l'irrationnel pourtant lui aussi abondamment dénoncé ou pour le dire métaphoriquement dans l'histoire de celui qui cherche la paille dans l'oeil du voisin ,sans voir la poutre qui est dans le sien
 
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