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Le confinement d'accord mais à quoi bon si.........

Après trois semaines, un premier constat peut être fait. Nous ne sommes ni des chinois, ni des coréens. Nous ne pouvons nous faire au confinement et à l'isolement qu'il implique. Nous tenons trop à notre liberté de mouvement et notre vie sociale. Nous sommes inaptes aux règles tacites et aux gestes barrière, trop indisciplinés. Nous ne pouvons imaginer vivre avec un masque devant le nez, alors même que nous ne nous lavons même pas les mains en sortant des chiottes.
Le problème est que nous avons un rapport à la mort qui n'est pas adapté au reste. Nous voudrions sauver tout le monde. C'est notre plus grande angoisse, ce qui met tout le corps médical à genoux. Nous n'acceptons pas l'idée que des gens puissent mourir d'une épidemie et c'est pourquoi nous nous efforçons d'appliquer des comportements qui sont contre notre nature. Il suffirait d'accepter cette fatalité pour reprendre nos vies normales, en laissant mourir ceux qui sont les plus vulnérables au virus et ne peuvent lutter. Sélection naturelle qui ferait que l'an prochain le nombre de victimes serait bien moindre, jusqu'à ce qu'un nouveau virus fasse son apparition. Déjà cette pandémie a amené nombre de familles, dont la mienne, à accepter de voir partir des proches qui étaient alités depuis des mois dans un état qui ne pouvait qu'empirer, mais que l'on ne pouvait se résoudre à "laisser partir". Avec la nécessité de libérer des lits, la question a été vite réglée. Accepter la mort, et laisser se poursuivre la vie, nous ne sommes pas faits pour ça non plus. C'est ce qui rend l'équation difficile à résoudre.
 
Je ne crois pas qu'on veuille sauver tout le monde non. À peu près aucune personne provenant des EHPAD n'aura droit à un éventuel lit de réanimation. Et globalement les gens de 70-75 ans et plus passent à la casserole quand il y a un manque de moyens. Politique partagée par la plupart des hopitaux.

Je n'ai pas le même constat, vivant à Paris, la ville est calme comme jamais, les règles de distanciation sont appliquées et une écrasante majorité des gens respecte le confinement. Par contre c'est la zone avec tous les marginaux dans le métro et autour des logements sociaux (c'est pas un cliché, c'est du vécu).
 
Dernière édition:
.... si tout le monde ne prend pas pas les précautions élémentaires.
Hier je suis allé à la boulangerie à côté des anciens abattoirs à Sainta.
D'entrée j'ai noté que ni la serveuses ni celui qui faisait cuire le pain ne porter de masque: s'ils sont des porteurs sains , ils sont en première ligne pour disséminer le virus.
A la caisse , la serveuse porter des gants de latex . très bien sauf que les 2 personnes avant moi payaient avec de la monnaie et un billet de 10. La serveuse a farfouillé dans son tiroir caisse , manipulé pièces et surtout le billet ...et saisit les baguettes à pleine mains avec les mêmes gant peut-être contaminé par la monnaie, sans peur et sans reproche.
Quand on sait que les pièces de monnaie et surtout les billets sont des "nids à microbes" . Après ça , on te conseille de bien laver les fruits et légumes ...

Change de crèmerie !
Si chaque client potentiel fait demi-tour à l'entrée de la boutique, et ce en expliquant pourquoi, le dirigeant de cette boulangerie mettra les points sur le i avec ses employés
 
j'ai vu la même chose ici à Blagnac ! En même temps si pour une baguette ou une flute ou un tout autre pain la serveuse doit changer de gant à chaque client ce ne doit plus être rentable de vendre du pain! :lunette:
 
Je ne crois pas qu'on veuille sauver tout le monde non. À peu près aucune personne provenant des EHPAD n'aura droit à un éventuel lit de réanimation. Et globalement les gens de 70-75 ans et plus passent à la casserole quand il y a un manque de moyens. Politique partagée par la plupart des hopitaux.

Je n'ai pas le même constat, vivant à Paris, la ville est calme comme jamais, les règles de distanciation sont appliquées et une écrasante majorité des gens respectent le confinement. Par contre c'est la zone avec tous les marginaux dans le métro et autour des logements sociaux (c'est pas un cliché, c'est du vécu).
Beaucoup de parisiens sont partis aussi, notamment ceux du centre ville. Mais c'est vrai que les comportements ne sont pas les mêmes partout. Par contre, que l'on soit respectueux des règles ou pas, je crois que l'on vit tous ce confinement avec le même état d'esprit général, celui qui nous est propre. C'est dans la durée qu'on le verra se révéler. Je pense que ça va être de plus en plus tendu pour faire respecter le restez chez vous.
 
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