• Rentre dans la mêlée des discussions enflammées ! :) Inscris toi en 2 minutes, et même en 10 secondes grâce à ton compte Facebook ! Les supporters t'attendent pour partager des avis ! JE M'INSCRIS ›››

La révolte catalane - Lindependant.fr

cazac

Passe du temps sur le forum
Inscrit
12 Septembre 2012
Messages
2 232
Réactions
2 596
La révolte catalane
  • image.jpg

    Le troisième ligne remplaçant Alan Brazo a inscrit l’essai de la libération pour l’USAP. Photo Michel Clementz
USAP, Perpignan
Publié le 27/11/2021 à 22:47
Il restait trois minutes à jouer et Clermont menait au score lorsque le pack de l’USAP sonna la révolte jusqu’à pousser Brazo à l’essai.

On jouait la fin d’un match crispé, crispant. L’USAP, menée au score depuis la deuxième minute et le premier essai de la rencontre, signé de l’ailier Tiberghien, courait après les Clermontois et un ballon confisqué par les avants auvergnats avant la mi-temps, mieux partagé au retour des vestiaires. Jaminet, malgré deux échecs consécutifs, avait permis à son équipe de rester dans le match en réussissant trois buts de pénalité. L’USAP revenait doucement dans la partie, mettant en difficulté les porteurs du ballon de Clermont. Accumulant soudain les fautes, les coéquipiers de Vahaamahina, ancien joueur sang et or, perdaient leur talonneur remplaçant, Beheregaray, qui payait d’un carton jaune les irrégularités répétées de son équipe (72e). Clermont menait alors 24-19. Une décision qui pouvait paraître anodine mais qui sonna en fait le glas des espoirs de victoire de son équipe.

Trois minutes plus tard, un pilier entrait en jeu pour pallier l’absence de Beheregaray et disputer les mêlées finales. Sur la première touche sans son talonneur, Clermont tardait à faire la remise en jeu. Monsieur Ramos, l’arbitre de la rencontre, donnait un bras cassé à l’USAP après avoir averti les avants auvergnats, réunis un peu plus loin pour préparer le lancer.

"Sur cette touche en notre faveur, nous nous sommes regroupés pour décider de la conduite à tenir sans notre talonneur, raconte Vahaamanhina. L’arbitre nous avait prévenus, il siffle un bras cassé contre nous parce que nous avons trop tardé à effectuer la remise en jeu…"

La défense clermontoise a rompu à la 79e
Il reste trois minutes à jouer. Les joueurs catalans voient-ils dans ce clin d’œil du destin une occasion de renverser le cours du match ? Rapidement jouée à la main par Rodor, la pénalité offre une belle opportunité aux joueurs usapistes. Eru, Velarte, Lemalu, Tedder vont au contact, font reculer la défense clermontoise. Elle plie, plie et… finit par rompre sur une nouvelle charge du troisième ligne remplaçant, Brazo. Il inscrit l’essai de la libération près des poteaux, permettant aux siens d’égaliser 24-24. Avec la transformation de Jaminet, l’USAP passe devant au score et s’impose sur le fil (26-24). Le scénario inverse de celui du match face au Stade Français. "Ces cinq dernières minutes, savoure Patrick Arlettaz, sont les plus belles de mon histoire avec l’USAP en Top 14. C’est la mentalité que j’aime. On a pris notre destin en main, on le force en mettant en place notre jeu, sur la dernière possession pour aller derrière la ligne." Le public d’Aimé-Giral, longtemps frustré par les décisions de l’arbitre sur qui il se défoula une bonne partie de l’après-midi, pouvait hurler son bonheur. Et les joueurs de l’USAP tomber dans les bras les uns des autres. La victoire est encore plus belle lorsqu’elle est arrachée dans la douleur.

L'Indépendant
 
Haut Bas