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La " Realpolitik " de l’USAP - Lindependant.fr

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    J.-B. Pujol est le seul ailier de l'Usap à avoir inscrit un essai cette saison - MICHEL CLEMENTZ
Publié le 15/09/2018 à 10:50 / Modifié le 15/09/2018 à 11:08
Top 14
La "Realpolitik" de l’USAP


4e journée. Ce dimanche (à 12h30) à La Rochelle, l’USAP n’aura qu’une idée en tête : marquer, marquer et encore marquer.

Top 14, il n’y a que quelques mètres que les Catalans n’ont jamais réussi à franchir face à cette défense de lions. Un money-time de tous les regrets qui a plongé l’USAP dans l’urgence de résultats avant deux déplacements consécutifs. Et qui l’a mise devant le fait accompli d’un manque criant d’efficacité.

On n’a pas Nadolo, on n’a pas Raka

"Ça me fait rire, tout le monde nous sort des statistiques", se gausse l’ailier Mathieu Acebes. Pourtant, certains chiffres, eux, sont implacables. L’USAP pointe à l’avant-dernière place des attaques du Top 14 (derrière Toulon). Et avec cinq essais inscrits, seul Lyon a fait pire. Mais Lyon a gagné à Aimé-Giral. Et ça change tout.

L’USAP a beau soigner sa possession, le staff peut marteler que c’est par le jeu qu’il s’en sortira, ce "record" de 149 courses avec le ballon face au LOU leur fait de belles jambes. Avec une défaite encore très prégnante lors du point-presse hebdomadaire, à l’heure même d’aborder le déplacement à La Rochelle. "On s’est tous excité, tout le monde voulait passer cette ligne, on s’est délité, on n’a eu aucune organisation collective, déplorait Patrick Arlettaz mercredi face aux micros. C’est le lot de notre équipe. Quand on n’a pas d’organisation collective, on perd de l’efficacité et on n’a pas Nadolo, on n’a pas Raka..."

Et plus Lifeimi Mafi. L’ancien capitaine, aussi important dans le vestiaire que sur le terrain, faisait également office de liant en attaque. Mieux, l’ancien Munsterman apportait cette touche technique au milieu du terrain nécessaire à la concrétisation des temps forts. Là où Taumoepeau, Cocagi ou Piukala, destructeurs en chef, semblent moins à l’aise pour faire jouer derrière eux.

Ça va prendre un peu de temps, et du temps, on n’en a pas

"C’est intéressant ce qu’on fait, sinon on n’aurait pas autant d’occasions sur un match, poursuit Arlettaz. Mais ce n’est pas suffisant pour engranger les points que l’on doit engranger quand on est notre style d’équipe. Il y a un souci. On a travaillé là-dessus. Et puis il faut mûrir, ça va prendre un peu de temps et du temps, on n’en a pas, donc on essaye de tout accélérer."

Pour Mathieu Acebes, tout est une question de "confiance". "On faisait tellement la différence en Pro D2, quand un petit quelque chose ne va pas, on se demande pourquoi. Mais c’est juste que c’est le haut niveau, c’est le Top 14 (...) Peut-être un manque de patience et plus de concentration mais ça va venir, je ne suis pas inquiet du tout. Je sais qu’on a les armes pour rivaliser."

À commencer par Paddy Jackson, le demi d’ouverture impliqué dans 80% des essais catalans. Comme Wandile Mjekevu, ailier décalé au centre ce week-end, et peut-être plus à même de lever la tête dans la zone de vérité: "On casse des lignes souvent, on crée des occasions, c’est juste la finition qui nous manque, relève le Sud-Africain. Je préfère que l’on se crée des opportunités et que l’on ne finisse pas parce que ça, tu peux l’améliorer très vite."

Et pour finir, Eroni Sau. Le Fijdien sait marquer. Il affiche le bilan de 37 réalisations en 58 matches de rugby à 7. Mais il n’a que peu joué jusqu’à présent (18 minutes à Agen). Encore un qui doit avoir les oreilles qui sifflent.

Matthieu Terrats
 
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