santgaldric
USAPiste sérieux
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Les années 1990 marquent le début de l’ère professionnelle mais le rugby n’a pas attendu le professionnalisme pour se développer dans les zones urbaines les plus dynamiques et peuplées. Si l’on repère dans le palmarès des vingt dernières années quelques exceptions (Castres et ses 40 000 habitants ou Biarritz et ses 30 000 habitants), la tendance est paradoxale entre réduction de la taille de l’élite et massification du public. Un système à deux vitesses apparaît, entre ceux qui peuvent dégager des recettes d’exploitation élevées tout en bénéficiant encore du soutien de leurs actionnaires, et ceux qui n’ont d’autres choix que de maîtriser leurs charges d’exploitation sous peine de disparaître. Pour ces derniers, le modèle est très (trop ?) fragile comme en témoignent les situations économiques de plus de la moitié des clubs de Pro D2 et de la plupart de ceux de Fédérale 1. La dépendance financière vis-à-vis des institutions politiques locales (mairie, département, région) est même devenue un très mauvais signal envoyé à la Ligue et ses organes de surveillance.
C'est l'histoire de nombreuses villes dont la renommée sportive parvenait parfois même à dépasser nos frontières : Béziers, Lourdes, Mont-de-Marsan, Tarbes, Bourgoin…
Si elle nous alerte quant au virage emprunté par le rugby depuis deux décennies (médiatisation, spectacle, argent), elle interroge quant à la cohérence et la viabilité des politiques économiques et sociales menées dans ces villes.
™ conversation
C'est l'histoire de nombreuses villes dont la renommée sportive parvenait parfois même à dépasser nos frontières : Béziers, Lourdes, Mont-de-Marsan, Tarbes, Bourgoin…
Si elle nous alerte quant au virage emprunté par le rugby depuis deux décennies (médiatisation, spectacle, argent), elle interroge quant à la cohérence et la viabilité des politiques économiques et sociales menées dans ces villes.
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