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Débat : La dictature des cul-bénits

Christophe

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La dictature des cul-bénits

Publié le 10/12/2020 à 17:52 par Marc DUZAN (MIDOL)

Peu avant que les Pumas ne soient secoués par les abjectes considérations raciales de Pablo Matera ou Guido Petti, l'équipe d'Argentine se retrouva malgré elle au cœur d'une polémique en tout point absurde : passé la disparition de Diego Maradona, une armée de peigne-culs reprocha donc aux gonzes de Mario Ledesma un hommage trop timide à l'idole, au cours de l'Argentine – All Blacks qui suivit sa mort. Sur les réseaux sociaux, le torrent de bouse prit même une telle ampleur qu'il contraignit la fédération argentine à se fendre d'un communiqué de presse péteux, où les caciques de la UAR regrettaient la timidité de leur chagrin. Mais dans quel siècle vit-on, nom de Dieu, pour devoir exposer sa douleur aux yeux du monde à grands coups de fadaises contrefaites (« RIP », légende !), au risque de se voir clouer au piloris par les bien-pensants de la planète, ces culs bénits du nouveau monde ? Que savait-on, au juste, des émotions diverses qui secouaient les Pumas au moment où le capitaine des All Blacks, Sam Cane, déposait à leurs pieds un maillot noir floqué du numéro 10 de Diegito ? Et finalement, les aurait-on préféré en veuves éplorées, à genoux, mains au ciel et le visage inondé de larmes ?

La pudeur, la décence, n'ont plus leur place à l'heure où il faut montrer et, surtout, faire savoir. La famille du rugby français, ostensiblement accablée par la disparition de Christophe Dominici et secouant l'univers numérique d'hommages divers et variés, eut elle-aussi belle mine, la semaine dernière, quand on sait aujourd'hui que ledit « Domi » est mort seul ou presque, et qu'une partie de ceux qui assurent à présent le pleurer en disaient pis que pendre au moment du feuilleton biterrois. Que n'a-t-on pas entendu, à l'époque où, au Midol, on suivait au jour le jour les rebondissements de la saga en question : « Comment pouvez-vous relayer les propos de « Domi » ? » nous disait celui-ci, parmi les plus accablés de la semaine dernière. « Comment pouvez-vous lui donner encore du crédit ? », nous demandait tel autre, aujourd'hui dans un état similaire de détresse. Ils étaient pourtant tous là, bougie à la main, hashtag en bandoulière, au soir où la police de la pensée leur demanda d'exposer leur douleur aux yeux du monde. Hé quoi ? Peu importe la sincérité des sentiments, ma bonne dame ; ce qui compte, c'est de pouvoir les étaler au maximum...

Marc Duzan
 
il est réconfortant de rendre hommage aux personnes que l'on a côtoyé. On n'imagine jamais le pire, sans doute ses bons amis lui avait dit qu'il se faisait manipuler dans ce projet stupide de reprise de Béziers, il s'y est donné à fond trop souvent de manière caricaturale, tête baissée et l'échec a fait le reste, se sentant ensuite grillé et sans avenir dans son sport.
Son hyper-sensibilité a fait qu'il n'a plus supporté d'être la risée internationale du rugby français, de la plupart des amateurs de sport, des gens qu'il ne connaissait pas et qu'il croisait dans la rue et que sais-je encore.
Sans doute que la famille du rugby, ha ce ****** de terme pompeux, n'a pas été suffisamment vigilante, ni ses amis etc.., ce qui ne signifie pas qu'ils ne l'aimaient pas, mais ils n'avaient pas le temps ou un truc plus urgent à faire que de prendre de ses nouvelles.

Que cette histoire vous donne alors au moins l'envie de donner un peu de temps aux gens qui vous sont proches, que vous aimez.
Ne reportez pas au lendemain, appelez vos parents, votre famille, vos amis proches.
On ne compte pas le temps pour eux, c'est tout ce que nous avons à leur offrir.
 
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