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François Rivière au comité directeur de la Ligue nationale de rugby : "Rendre à l’USAP ce...

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Le 23 mars dernier à la suite de l’élection de René Bouscatel à la présidence de la Ligue nationale de rugby (LNR) - le successeur de Paul Goze - un comité directeur élu pour quatre ans a été désigné dans lequel...

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Le 23 mars dernier à la suite de l’élection de René Bouscatel à la présidence de la Ligue nationale de rugby (LNR) - le successeur de Paul Goze - un comité directeur élu pour quatre ans a été désigné dans lequel figure François Rivière, le président de l’USAP. Ce dernier a intégré le collège des représentants des clubs de Pro D2. Une mission toute nouvelle pour lui à travers laquelle il sera impliqué dans des dossiers importants pour l’avenir de l’ovalie et où il voudrait s’attacher à défendre les territoires. Et son club ! Pour qui il a acquis une visibilité nationale avec la volonté d’aller chercher des moyens. Mais cette mission pourrait évoluer en cas de montée en Top 14 du club sang et or. Entretien.

François Rivière, comment êtes-vous entré dans la partie de cette campagne à l’élection de la présidence de la Ligue nationale de rugby (LNR) ?


Toute cette histoire a démarré il y a un mois et demi. Après une réunion à Paris de tous les présidents de Pro D2, à l’approche des élections, on se disait que le plus simple c’était de reconduire grosso modo les sortants. Mais entre nous, nous avions un vrai sujet de frustration par rapport à nos territoires, sur le plan économique et sur la visibilité. Après que plusieurs candidats sont sortis du bois (Vincent Merling pour La Rochelle, et Alain Tingaud, l’ancien président du SU Agen et Jean-François Fonteneau, qui en est l’actuel, NDLR), René Bouscatel (ancien président du Stade toulousain, NDLR) est monté au créneau. Conclusion de cet acte I, on passe vraiment dans la Coupe de l’America du rugby, c’est-à-dire qu’il y avait les defenders, l’équipe des sortants, et nous, les outsiders. Être là où l’on ne m’attendait pas, ça m’allait assez bien, et je me suis un petit peu plus concentré sur la Pro D2. Une élection, c’est toujours pareil, on se prend au jeu.

Aviez-vous un sujet de prédilection à défendre ?

Je suis stupéfait de voir la perte de fierté dans nos territoires, une fierté souvent liée au rugby. Du coup, j’ai commencé à en parler avec Frédéric Calamel le président de Carcassonne, Michaël Guedj de Béziers et Thierry Emin d’Oyonnax. On s’est rendu compte que l’on avait les mêmes problématiques : la confrontation entre un rugby de l’élite qui est issu de la télévision et un rugby des stades que nous représentons et qui est notre modèle de base. Cela ne vous aura pas échappé, Perpignan cette année compte tenu de sa médiamétrie joue quasiment tous les jeudis soirs en prime time sur Canal +, un partenaire qui je dois le dire a excessivement bien joué le jeu pendant la crise de la Covid-19. Mais a contrario, jouer dans des stades vides, c’est tristounet. Cette année il n’y a pas de sujet car les stades ne sont pas occupés, mais imaginez que l’on puisse avoir du public. Pour moi c’est une catastrophe de jouer un jeudi soir en semaine. Les gens qui prenaient le temps le vendredi ou le samedi, là le lendemain ils ont le boulot, les enfants vont à l’école, et ils ne viennent pas. Ça ne peut pas continuer. Avec le rugby, on a un vrai rôle d’intégration.

À présent nommé, sur quel(s) autre(s) thème(s) comptez-vous plancher ?

Après le rugby des territoires, il y a des sujets qui concernent le fair-play financier et proposer des adaptations de la règle. Mais aussi sur les joueurs, les transferts, les contrats. Cette nomination va m’obliger à me concentrer sur des questions très techniques du rugby français en prévision de la Coupe du monde 2023 en France et des Jeux olympiques où il y a le rugby à 7 masculin et féminin. Le rugby français doit-il évoluer sur un modèle différent que l’actuel ? En sachant qu’il n’y a pour l’instant aucune idée arrêtée. Ce qui est nouveau, c’est que l’on souhaite les mettre sur la table, en parler entre présidents. On voudrait aussi modifier la règle de montée en Top 14 pour revenir sur l’ancien système : le premier montait automatiquement et soit on faisait des play-off, soit on faisait une petite finale entre le 13e de Top 14 et le 2e de Pro D2. Car selon quoi, il y a des répercussions sur le recrutement. J’aimerais aussi plaider pour que les promus en Top 14 et Pro D2 soient protégés d’une descente lors de leur première saison au niveau supérieur.

Comment votre nouveau rôle à la LNR va-t-il s’imbriquer avec celui de président de l’USAP ?

Ce qui est très important de dire c’est que justement le fait d’être au comité directeur et/ou de prendre la présidence d’une commission est compatible juridiquement avec mes fonctions à l’USAP. Puis, c’est juste une question d’organisation : sur l’aspect rugby, c’est plus simple car à présent l’USAP est apaisée. J’ai deux collaborateurs que sont Christian Lanta pour le sportif et les infrastructures, et Bruno Rolland pour la direction générale du club, qui gèrent et exercent réellement leurs prérogatives. Moi je ne m’occupe que de la stratégie du club et des gros partenariats. Donc ça me laisse du temps. Quand il y a trois-quatre ans, il y avait beaucoup de difficultés financières et juridiques, je ne l’aurais pas vu de la même façon (Dès 2014, l’USAP a été en contentieux avec l‘ancien coach Marc Delpoux et le joueur James Hook, NDLR). À l’heure qu’il est, l’USAP n’a quasiment plus de contentieux ni de difficultés particulières donc ça me donne la sérénité de me consacrer à autre chose. L’USAP est sereine comme jamais elle ne l’a été.

D’ailleurs, l’USAP en tirera-t-elle des bénéfices ?

Si on veut jouer dans l’élite, il faut s’en donner les moyens. Je ne vais pas vous cacher qu’avec cette nomination, j’en ai appris un peu plus sur le rugby et c’est très intéressant pour l’USAP. Cela me permet d’avoir accès à un nouveau niveau d’informations, sur tout ce qui est médiamétrie, enjeux économiques… C’est évident qu’il y a des retombées. Pour l’USAP, l’enjeu du Top 14, c’est le maintien. Pour ça, il faut que j’aie une équation économique qui soit suffisante pour que le club puisse réussir son Top 14. Et pour réussir son Top 14, il faut que j’aille chercher quelques millions de partenariats supplémentaires. Je suis focalisé pour donner plus de moyens au sportif et à la « touch » Lanta-Arlettaz-Freshwater-Bastide. Le fait d’avoir des responsabilités nationales, ça n’est que favorable pour l’USAP. Parce que ce n’est pas toujours évident d’être de Perpignan à Paris. Il y a un manque de crédibilité. Ici, le territoire est béni des dieux mais parfois oublié. Et l’USAP représente assez bien ce territoire, elle a une réputation à tomber à la renverse. Elle est probablement plus connue en tant que marque que la ville de Perpignan. Je ne lâcherai pas la bride tant qu’on ne se sera pas donné les moyens de faire en sorte que l’USAP puisse se maintenir dans l’élite du rugby français. Il faut porter son identité. L’USAP m’a sauvé la vie (*), c’est un moyen de lui rendre ce qu’elle m’a donné.

(*) En 2015, le président Rivière a été victime d‘un grave accident de manège et a été plongé dans le coma.
Propos recueillis par Laura Causanillas
 
Be que a l'heure actuelle l'usap..n'a quasipent plus de contentieux.. ahah
 
J’aimerais aussi plaider pour que les promus en Top 14 et Pro D2 soient protégés d’une descente lors de leur première saison au niveau supérieur.

Et là aussi j'aimerais savoir ce qu'il a en tête.
Les Dragons avaient été protégés lors de leur intégration dans la Ligue Anglaise ... mais pour ce qui est de nos Top14 et ProD2 :comprendpas:
 
Et là aussi j'aimerais savoir ce qu'il a en tête.
Les Dragons avaient été protégés lors de leur intégration dans la Ligue Anglaise ... mais pour ce qui est de nos Top14 et ProD2 :comprendpas:
Cette proposition n'a aucun sens. A moins que sa volonté soit de protéger l'USAP un an pour revenir ensuite à la normale l'année d'après haha:cogite:
 
Que dire.
Oui le président a eu raison de s'impliquer dans la ligue et les commissions.
Oui il faudrait revenir en arrière pour les système de monter et de descente. Le 1er montant directement le second effectuant un match de barrage avec le 13iem du top14. Mais comment accepter de faire des phases éliminatoires en top14 et pas en prod2. Es ce bien logique je pose la question.
Donc en conclusion si on revoit le système prod2 pourquoi ne pas tout revoir. Récupérant ainsi des journées, les proposant au club France et sécurisant la santé des joueurs qui est dramatique aujourd'hui avec toutes ses blessures. Maintenant ce serait la fin d'une période RUGBY qui a toujours vu des phases finales et çà c'est loin d'être joué d'avance.
Moi je plaide pour moins de club je suis et je le reste pour 12 clubs top14 /12 prod2 /12 Elites // total = 36 en lieu et place du nombre actuel ou beaucoup ne sont plus à leur place vu l'argent qu'il faut pour gérer un club dans ces trois divisions.
On en pense ce qu'on veut. Je m'en fou.
Pour ce qui est de trouver des fonds pour un club comme l'Usap il n'y aura pas de miracle avec cette arrivée en commission de ligue. Soit on veut bien partager le pouvoir et on peut éventuellement trouver soit on reste le seul maitre à bord et rien ne viendra jamais.
 
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