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Et C'est Reparti Pour Pleins D'articles Sur L’usap Dans L’indep (et Autres Médias)

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https://www.lindependant.fr/2018/05/01/usap-grenoble-une-demie-a-digerer,3983953.php
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    Le N.8 de l’USAP, Genesis Mamea Lemalu, s’est une fois de plus révélé très précieux à l’impact et dans le combat lors de la demi-finale gagnée (28-8) contre Mont-de-Marsan, dimanche dernier à Aimé-Giral. - Perpignan
USAP-Grenoble: une demie à digérer

Les Catalans ont puisé dans leurs réserves mentales pour vaincre le Stade Montois en demi-finale.

Une première fois, ça ne s’oublie pas. Si l’extase est au rendez-vous, ce peut même être un moteur pour la vie. Et comme l’appétit vient en mangeant... La métaphore amoureuse, loin d’être fortuite, exprime à merveille le maelström d’émotions qui a (ré) uni l’équipe de l’USAP à son public, dimanche dernier à Aimé-Giral face à Mont-de-Marsan (victoire 28-8), en demi-finale d’accession au Top 14. Dans une version romantique, la citation de Jean-Pierre Rives s’imposerait : « Le rugby, c’est l’histoire d’un ballon avec des copains autour et quand il n’y a plus de ballon, il reste les copains. » Plus prosaïquement, il s’agira pour les sang et or de baisser le curseur émotionnel pour mieux remettre le couvert en finale face à Grenoble, dimanche à Toulouse.

Le retour de la passion
Rien n’est pire pour l’USAP que de susciter l’indifférence, comme ce fut progressivement le cas lors de l’exercice 2015-16 (7e du championnat). Mais rien n’est plus beau que de ressusciter la passion, à l’image de cette saison, qui connaît son point d’orgue en phases finales. La gestion des émotions - paramètre incontournable - s’est invitée brutalement dans la vie de l’USAP, provoquant une montée en puissance de la fin de la saison régulière jusqu’à la demie, quinze jours plus tard.
Il n’a ainsi pas échappé au public que plusieurs joueurs avaient les larmes aux yeux à leur descente du bus pour rejoindre le vestiaire au milieu d’une marée humaine bigarrée de sang et d’or. Dans la foulée, ils passèrent à côté de leur sujet dans le premier quart d’heure de jeu face aux Montois. Avant, pendant, après le match, les supporteurs catalans ont fait l’actualité et retourné le cerveau de l’équipe, qui a réussi à se transcender. Mais jusqu’à quel point les sang et or ont-il perdu de l’influx dans cette communion ? Une seule certitude pour l’heure : Le stade Ernest-Wallon sera très majoritairement investi par les supporteurs de l’USAP. Mafi et ses partenaires joueront en « terrain neutre à domicile », une singularité historique qui peut se révéler à double tranchant : inhiber ou galvaniser les esprits, telle est la grande question.

La victoire de Freshwater
Le rugby se gagne devant, une évidence qui a encore trouvé sa traduction lors de la demie. Tandis que l’USAP éprouvait des difficultés à réciter son jeu en raison d’une multitude d’en-avants et d’un trop-plein de pression, elle a su rester maître de la possession et acculer le Stade Montois sur ses bases arrières grâce à sa conquête. Le travail de l’entraîneur des avants, Perry Freshwater, a ainsi permis de tenir la baraque et de rester confiant en l’issue du résultat. On peut ainsi parler de monologue en mêlée, où le pack catalan a remporté 91 % de ses introductions et mis constamment son homologue landais au supplice. Un handicap rédhibitoire aux yeux de Christophe Laussucq, l’entraîneur du SMR, qui a d’ailleurs fait de la mêlée l’une des clés du match USAP-Grenoble.
La touche aussi a plané, même si elle doit s’analyser en deux temps, avec ou sans Raphaël Carbou sur le terrain. Si l’USAP n’a remporté que 60 % de ses lancers (6 gagnés, 4 perdus), elle a surtout failli dans le dernier quart d’heure, après que Seilala Lam a succédé à Carbou au talon (63e minute). Revenant de blessure (adducteurs), le remplaçant samoan manquait de compétition et a raté trois lancers. Il faut dire aussi qu’à cet instant le match était plié et ne dégageait plus la même rigueur. Sur lancers adverses, l’USAP a volé trois ballons (sur onze).

Royale 3e ligne
La mainmise des « gros » ne s’est pas limitée à la conquête directe. Dans le sillage d’une troisième ligne au four et au moulin, les Catalans sont également parvenus a s’imposer dans la bataille des rucks, l’un des points forts de Mont-de-Marsan, qui a très bien défendu en première mi-temps. Le flanker Brazo s’est distingué en touche mais il a surtout inscrit le premier essai de l’USAP à un instant crucial (30e). Dans le côté fermé, son alter ego Karl Chateau a sorti un énorme match dans le combat, avant d’inscrire à son tour le 2e essai, celui de la délivrance. Quand au N.8 Genesis Mamea Lemalu, il fut fidèle à lui-même : en marche avant constante. Si les sang et or parviennent à imposer leur puissance et leur agressivité aux Grenoblois, un grand pas vers la victoire sera fait.

Grenoble la menace
Voilà plusieurs semaines que le directeur sportif de l’USAP, Christian Lanta, avertit son groupe en interne de la menace représentée par le FCGR, l’équipe la plus solide du championnat à ses yeux. Sans surprise, encore faut-il savoir assumer son statut, le relégué du Top 14 s’est imposé dans le haut du tableau, ne descendant jamais au-dessous de la 4e place au classement. Les Grenoblois, plus gros budget prévisionnel de la poule avec 13,4 millions d’euros (contre 10,4 M€ à l’USAP), ont tout d’un favori à la remontée directe. Costauds au milieu du terrain, à l’exemple de la paire de centres Taufa-Hunt, les Isérois possède plusieurs individualités de niveau Top 14, tels Visinia, Setephano, Taumalolo...
 
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https://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2017-2018/perpignan-grenoble-les-liaisons-en-coulisses_sto6736065/story.shtml

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Perpignan-Grenoble, les liaisons en coulisses

Adversaires en finale de Pro D2 ce dimanche, l'Usap et le FCG ont aussi été amenés à se côtoyer et à se disputer sur le marché des transferts, ces derniers temps. Cette saison, tout particulièrement, le club sang et or a lorgné vers l'effectif isérois pour se renforcer.

A Ernest-Wallon, dimanche, Perpignan et Grenoble s'apprêtent à batailler pour décrocher le titre de champion de Pro D2 et l'accession directe en Top 14. En dehors des terrains aussi, les deux équipes ont été confrontées plus ou moins directement. Depuis plusieurs mois, les Sang et Or ont ciblé le FCG pour se renforcer en vue de la saison prochaine.

Le 10 décembre dernier, l'Usap avait ainsi officialisé le retour de David Mélé (32 ans), le numéro 9 titulaire du club isérois. Cette signature prématurée avait alors surpris alors que le Narbonnais de naissance s'est imposé comme le premier choix du poste au Stade des Alpes avec vingt-six apparitions pour dix-sept titularisations. Le 6 avril, le club isérois avait ensuite annoncé le prêt d'Edward Sawailau (22 ans) à Perpignan. L'ailier fidjien, très utilisé en Top 14 la saison passée, a cette saison dû se contenter de neuf apparitions pour deux essais. Il ne sera pas sur la feuille de match ce week-end. Sur ce dossier, les deux parties semblent y avoir trouvé leur compte.

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David MeleIcon Sport

Visinia, sujet de rivalité
En revanche, les deux clubs sont rivaux directs sur le dossier Lolagi Visinia (25 ans). L'ailier néo-zélandais, arrivé l'été dernier au Stade des Alpes, s'est affirmé comme un des meilleurs finisseurs de la deuxième division avec onze essais à son actif et intéresse vivement les recruteurs usapistes. Revenu de blessure la semaine dernière à Montauban, l'ancien international à VII et moins de 20 ans devrait être sur la pelouse au coup d'envoi ce dimanche. Mais où jouera-t-il la saison prochaine ? Son avenir n'est pas encore scellé. Côté isérois, les dirigeants comptent sur sa présence pour l'exercice 2018-2019. Le joueur est d'ailleurs sous contrat pour encore un an. Reste que son engagement comporte une clause de libération en cas de non-montée et que les Catalans ont depuis plusieurs mois noué des contacts avec l'ex-joueur des Auckland Blues. D'après nos confrères de L'Indépendant, un accord serait même effectif. Ce dossier devrait en tout cas rapidement trouver son dénouement, probablement dicté par le verdict du championnat et la situation financière des deux clubs.

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Lolagi Visinia - GrenobleIcon Sport

Jusqu'à présent, les mouvements s'étaient davantage opérés dans l'autre sens. A l'heure actuelle le FCG compte deux anciens Perpignanais dans son effectif, David Mélé et Sona Taumalolo, après avoir vu deux autres partir, l'été dernier, Armand Batlle à Castres et Gilles Bosch à Carcassonne. Pour le numéro 9, cette rencontre face à son futur ex-club ne ressemblera d'ailleurs à aucune autre.


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https://www.lindependant.fr/2018/05/02/usap-grenoble-replacer-perpignan-sur-la-carte,3983988.php
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    Adrien Planté et Julien Candelon gardent de grands souvenirs de l'USAP - Hj
USAP-Grenoble : « Replacer Perpignan sur la carte »
usap-grenoble. Adrien Planté et Julien Candelon évoquent la perspective de la montée contre Grenoble, dimanche.
La finale de Pro D2 contre Grenoble pointe à l’horizon (dimanche 15 h à Toulouse). Les deux anciens ailiers de l’USAP, Julien Candelon (aujourd’hui consultant sur beIN Sports) et Adrien Planté (Section Paloise), passent au crible leurs successeurs au poste. Et ne cachent pas leur enthousiasme de revoir, peut-être, l’USAP en Top 14.

Quel est votre pronostic concernant l’USAP ?
Julien Candelon : À la vue de leur saison, je les vois monter directement, sans passer par le match face au 13e.
Adrien Planté : Je les vois bien aller au bout. C’est une équipe qui a su imposer son style, on reconnaît la patte de Patrick (Arlettaz). C’est une équipe qui joue en mouvement, qui a besoin de sorties de balles rapides pour attaquer. Quant à Grenoble, je les ai joués un paquet de fois quand ils étaient en Top 14. Je les sens assez sereins et ils ont des joueurs d’expérience pour jouer ces phases finales. C’est solide.

Acebes, Bousquet, Pujol... Quel est selon vous l’ailier le plus complet ?
J. C. : C’est difficile parce qu’ils ont tous les trois des profils différents. Bousquet est un joueur assez efficace dans la finition et qui a un atout majeur qui est de buter. Du coup, ça fait de lui quelqu’un qui peut sembler incontournable. Acebes, c’est sûrement le plus expérimenté. Peut-être le plus fou, mais justement cette folie colle bien à l’identité du club. C’est un joueur de tempérament, mais dans sa folie il a une telle maîtrise qu’il amène son équipe, il la fait avancer. En tout cas, l’USAP a toujours été un club de caractère et Mathieu incarne ce caractère que l’on aime voir à Perpignan. Je dirais que c’est lui qui est à mon sens le plus incontournable. Après, Jean-Bernard Pujol est beaucoup plus dans un registre de finisseur. C’est un joueur qui a un bon gabarit, il est difficile à positionner devant ou derrière Bousquet dans la hiérarchie.
A. P. : Les trois ont le niveau, ils font tous une bonne saison. Mathieu Acebes, je pense que c’est un joueur qui a une certaine maturité, qui a la hargne. Il est à 200 % à chaque fois qu’il joue. Un joueur comme ça, avec son caractère, il colle à l’image de l’USAP. C’est difficile de s’en passer. Bousquet, c’est également compliqué de s’en passer car il bute très bien. Pujol, je le connais un peu moins mais de ce que j’entends c’est un bon joueur.

Le jeu pratiqué par les Catalans est-il taillé pour les ailiers ?
J. C. : Oui parce qu’il y a quand même un jeu de mouvement, on a vu une équipe qui se lâchait offensivement. On ne met pas 60 ou 70 points comme ça, sans avoir un soupçon d’inspiration. Il y a quand même un jeu qui se porte sur les extérieurs, et en plus de ça, il y a des avants qui sont de bons joueurs de ballon, qui apportent de la continuité dans le jeu et du coup, c’est un jeu qui est plutôt favorable aux ailiers.
A. P. : Ça, c’est certain. Je vais vous dire quelque chose : je n’ai jamais marqué autant d’essais que quand j’étais entraîné par Patrick Arlettaz. Tout le monde le connaît, il est porté sur l’attaque, il a également joué ailier. Il a toujours ce quelque chose qui fait qu’il arrive à se démarquer des autres équipes. Il arrive à voir des points faibles. Et, de par son jeu de mouvement, quand tu es ailier à l’USAP, c’est un bonheur.

Perpignan est à 80 minutes du Top 14. Que vous évoque la perspective d’une montée ?
J. C. : L’idée de voir l’USAP monter, c’est se dire que l’année prochaine, en Challenge Cup, j’aurais peut-être la chance de retourner à Aimé-Giral pour commenter les matches. L’USAP qui remonte en Top 14, c’est replacer Perpignan sur la carte de France, parce qu’on le veuille ou non, la représentativité du département et de la ville repose beaucoup sur le club. L’USAP fait aussi figure de favori dans la structuration pour remonter, en ayant anticipé avec un recrutement de joueurs clés et expérimentés. Je pense notamment au retour de David Mélé, qui a mon sens est la preuve que le club est aussi dans l’anticipation d’une remontée et ça c’est un signe d’une certaine structuration.
A. P. : Les voir descendre, ça m’a crevé le cœur. Là, ils sont à deux doigts de la montée, bien sûr que je les suis. Depuis que Patrick a repris on sent une certaine émulation derrière le club. J’ai quand même fait plusieurs clubs, et la descente de l’USAP c’est quelque chose qui a marqué tout le monde. Je pense qu’il y a beaucoup de monde qui aimerait revoir l’USAP dans l’élite. S’ils remontent et que je joue contre eux, j’aurais toujours un petit truc... Mais ça sera tellement bon de retrouver Aimé-Giral !
 
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https://www.lindependant.fr/2018/05/02/usap-j-4-tout-ce-quil-faut-savoir-avant-la-finale,3983999.php

J-4... tout ce qu'il faut savoir avant la finale

J-4 avant la finale de ProD2 à Toulouse. Jusqu'au choc du dimanche 6 mai, la rédaction des sports de L'Indépendant vous propose de revenir sur la saison de l'USAP. Au menu : statistiques, anecdotes, histoires, billets d'humeur... De quoi patienter, apprendre des choses et parfaire sa "connaissance Usapiste" avant de foncer vers le dernier combat avant le Top14 !

Stats en stock

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C’est le nombre de joueurs qui ont participé aux deux victoires de l’USAP face à Grenoble cette saison(42-23, 17-24). Torfs, Cocagi, Pujol, Selponi, Ecochard, Mamea Lemalu, Brazo, Chateau, Labouteley, André, Boutemmani, Muller, Carbou, Forletta.

Entre guillemets
Je suis content pour les mecs qui ont fait mentir tout le monde. (L’arrière Julien Farnoux le 25 janvier après la victoire de l’USAP à Grenoble 17 à 24, malgré une équipe affaiblie par de nombreuses absences)

Making-of
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Clic-clac. "En route pour la finale". Largement partagée sur les réseaux sociaux, la Une de L’indépendant du 30 avril 2018 représentant Mathieu Acebes a vélo sur la pelouse d’Aimé-Giral a fait l’unanimité au sein du journal. Généralement, quand l’USAP atteint les phases finales, la rédaction en chef, en charge de la titraille et de l’illustration, privilégie l’émotion (joie ou tristesse) aux scènes de match proprement dites, qui prennent place à l’intérieur du cahier sportif. Mais le choix peut être cornélien et s’éterniser toute une soirée. Là, la décision s’est prise en deux secondes car tout était réuni dans ce cliché de Michel Clementz : le sens, l’esthétique et l’originalité. Pour la petite histoire, notre photographe a pourtant connu de nombreuses galères lors de ce USAP-Stade Montois : lâché par son trépied à cause de la pluie, abandonné par son gros boîtier dès la 50e minute... Jusqu’à cet instantané, qui fera date.

Un peu d’histoire...
Ils ont été piliers ! Beaucoup ont joué au poste de pilier ! Oui, mais ils n’étaient pas piliers de formation. André Sanac était seconde ligne, parfois 8. Le 17 mai 1952, la France rencontre l’Italie et, pour sa première sélection, André Sanac jouera pilier. Ce ne sera pas la seule fois. Autre surprise ! Jean-François Imbernon a aussi joué pilier avec France A’ en 75 après l’expulsion du pilier Forestier contre l’Irlande. Ne parlons pas de la première ligne de l’USAP, le 7 avril 57, composée par la force des choses de Sanac-Pallach-Roucariés avec deux secondes lignes aux postes de piliers. Et Roger Ramis ! Vous en avez tous entendu parler, un virtuose au centre de l’attaque catalane dans les années 22. Lors d’un match de championnat contre Chartres (69-0 pour les Catalans), Roger Ramis était monté en tronche en 2e mi-temps... "pour rigoler", avait-on écrit à l’époque. Adrea Cocagi pourquoi pas ! Lifeimi Mafi, avouez que ce ne serait pas rigolo... du moins pour lui !

Flash saison
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- Michel Clementz
USAP-Grenoble (42-23, le 12 novembre 2017). Mathieu Acebes vient d’inscrire un magnifique essai avant de subir un KO sur un coup d’épaule du Grenoblois Nkinsi alors qu’il était déjà au sol.

Mini billet
Une maîtresse nommée USAP. Elle te demande une attention de chaque instant, gâche parfois tes jeudis soirs, te fait louper Koh Lanta le vendredi (mais pas Christian) ou fout en l’air ta sieste du dimanche. Et maintenant, tu te lèves à 3 heures du mat’ pour pouvoir la suivre à Toulouse. Tout ça pour serrer les fesses une heure et demie sans même être sûr d’avoir la banane en rentrant. Elle t’a plongé dans des abysses de détresse, il y a quatre ans. Et toi, t’as beau faire la gueule de temps en temps, tu lui en veux jamais vraiment. Elle dévore ton esprit et met ton couple en sursis. Capricieuse mais généreuse, dévorante mais enivrante, 2014 mais 2009. Tu te souviens de tout, des coups de gueule et des coups de cœur. De Benetton à Brunel, de Luger à Carter, de Nevers à Montjuïc. Dimanche encore, tu vas crier pour elle, pleurer pour elle, chanter pour elle. Elle te comble, te chagrine, te fait dresser les poils, pourrit tes nuits. Et c’est pour ça que tu l’aimes.
Coup de cœur, coup de gueule, L’Indep se permet tout.

Vu sur le web
* Glissez-vous dans les coulisses de la préparation de la demi-finale contre Montauban, juste avant d'aller au stade https://t.co/37bUrxAuVy #FCG pic.twitter.com/F2assXxEaN
— FC Grenoble Rugby (@FCGrugby) May 1, 2018
Le compte Twitter officiel du club grenoblois, futur adversaire de l’USAP en finale du championnat de Pro D2, a partagé hier des photos des coulisses de la préparation de sa demi-finale à Montauban (15-22). A l’image de l’ancien catalan Alisona Taumalolo sur une table de massage.

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* Mathieu Acebes (mat_aceb sur Instagram). L’ailier de l’USAP a pris goût au vélo depuis son petit tour à Aimé-Giral dimanche à l’issue de la victoire contre Mont-de-marsan en demi-finale (28-8). Hier, il a posté une vidéo de lui sur Instagram à vélo sur le front de mer de Canet.


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* Tevita Mailau (mailau_t sur Instagram). S’il n’a pas joué face au Stade Montois, le pilier gauche Tevita Mailau n’a pas perdu son après-midi. L’international tongien a mis en ligne une photo du maillot de son ex-coéquipier à Mont-de-Marsan Julien Tastet. Le troisième ligne en a visiblement fait cadeau à Mailau, qui prendra sa retraite de joueur en juin.


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https://www.lindependant.fr/2018/05/02/usap-finale-de-pro-d2-vers-une-razzia-des-places-attribuees-a-grenoble,3984011.php

Finale de Pro D2: vers une razzia sur les places attribuées à Grenoble

Alors que l'USAP a vendu en 90 minutes les 4.000 places attribuées par la Ligue ce mardi, le FC Grenoble devrait également écouler son stock pour la finale de la Pro D2 disputée dimanche à Toulouse (15h).
Ce mercredi, les supporters du FC Grenoble se pressaient en effet aux guichets du stade pour récupérer leurs billets qui seront encore en vente jusqu'à jeudi soir (17h). Nos confrères du Dauphiné Libéré évoquaient "ces guichets pris d'assaut" par les supporters.

L'USAP espérait récupérer un quota de places invendues en Isère pour les remettre en vente à ses supporters. Ça semble mal parti surtout que le site internet de la billetterie du FC Grenoble, accessible en ce début de matinée, ne l'était plus depuis 11h. Le FCG proposait deux formules: le ticket seul à retirer à la billetterie du stade et un package bus+place à 50 euros.

Si le club grenoblois n'a pas encore communiqué sur une éventuelle rupture de stock, les services administratifs avouaient, sur les réseaux sociaux, être débordés par les demandes et appelaient les supporters à la patience.
 
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    USAP, dominatrice face à Mont-de-Marsan en demi-finale - Michel Clementz
L’ombre en lumière

Facteur clef de la victoire en demi-finale, la mêlée catalane pourrait encore peser dimanche en finale.

Midi, l’entraînement touche à sa fin. Les plots disparaissent un à un et les chasubles s’entassent dans un coin. Le petit monde d’Aimé-Giral vaque à ses occupations. Dans l’en-but, les gros font du rab. Ils répètent encore l’exercice de la mêlée. Toujours au son de la voix de Perry Freshwater. «La mêlée est toujours importante, impose Didier Sanchez, spécialiste de la chose. On a vu des matches basculer sur une mêlée où il y a pénalité ou essai de pénalité. Là, l’adversaire prend un choc mental terrible, que ce soit les avants ou les trois-quarts.»

Dimanche en demi-finale, la mêlée catalane a mis au supplice son homologue, pourtant précédée d’une belle réputation.

Clef de la finale?
L’air dépité en conférence de presse, Christophe Laussucq, manager d’un Mont-de-Marsan vaincu (28-8), en faisait le point de partage de la finale face à Grenoble, dimanche. «Si la mêlée catalane prend le pas sur celle de Grenoble comme elle a su le faire aujourd’hui (dimanche dernier), je pense clairement aux chances des Catalans.»
Louée le week-end passé, l’omniprésence de la troisième ligne (Chateau-Mamea-Brazo) doit beaucoup à la domination de la mêlée catalane. «Une mêlée qui avance c’est quoi? interroge Sanchez. Une troisième ligne en face fixée, une charnière qui a le ballon en reculant et une ligne de trois-quarts qui se dit “ça va être difficile d’avancer”. À partir du moment où on a une mêlée qui pose des problèmes à la mêlée adverse, la troisième ligne, au lieu de s’arc-bouter pour éviter de reculer, qu’est-ce qu’elle fait? Elle cale son pilier et elle est prête à bondir à tout moment. Elle est en réserve, elle peut être offensive à 100%.»

Promu responsable de la conquête lors de l’arrivée de Patrick Arlettaz (septembre 2016), le travail de Perry Freshwater porte ses fruits. En Pro D2, la mêlée catalane n’a jamais semblé aussi dominatrice. Toujours pudique, l’ancien pilier gauche n’a pas tiré la couverture à lui. «J’étais très fier, commentait-il mercredi en conférence de presse. J’étais content qu’il y ait un arbitre de Top 14, aussi, qui a joué son rôle. Nous, on veut une mêlée propre.» Didier Sanchez se charge de louer le travail du coach néo-zélandais. «C’est important que quelqu’un qui connaisse ait repris les choses en main. Perry a un vécu et il a su écouter. Il a transmis de la confiance à ses joueurs. Et quand on a la confiance, on démonte des montagnes.»

Raphaël Carbou et la mêlée: le poste du talonneur décrypté
Le seuil du couloir des vestiaires franchi, Raphaël Carbou sprinte. Cinquante mètres plus loin, il se colle à la ligne de touche, côté présidentielle. Devant son banc. Mâchoire serrée. Regard fixe. Avec ses poings, le talonneur se tape sur les épaules. Comme possédé par l’énergie de cette foule qu’il avait fendue, quelques minutes plus tôt. «C’est bête mais la descente du bus, l’entrée sur le stade... Forcément la fin du match. C’est des trucs qui marquent. Généralement on se rappelle plus de ça que du contenu lui-même.» 28-8, l’USAP est en finale. Dans la salle de presse, il avait beau se trimbaler en chaussettes et survêtement de remplaçant, la banane comme jamais, une fois assis sur la petite chaise en plastique, face aux micros, Raphaël Carbou retrouvait ses réflexes de langages. Peu de mots, souvent les bons. Pas de punchlines. Pas son style. Sobriété, timidité, sécurité? Un peu des trois sans doute.

C’est un leader

Coïncidence, quelques jours plus tôt, il racontait son poste de talonneur de l’intérieur. Posé sur une tribune Vaquer alors baignée de soleil, il tentait d’expliquer, toujours avec des images simples, son rôle dans une mêlée. «Ça va être compliqué de le résumer en quelques mots», débutait-il. Mal embarqué. Et puis soudain, le taiseux s’est fait volubile. «Il est comme beaucoup de joueurs, au départ il parle pas trop, dépeint Didier Sanchez, joint mercredi par téléphone. Au début ça gonfle un peu. On a envie de lui foutre une tarte. Mais c’est dans la façon d’être de chacun. Ce qu’il faut juger, c’est le terrain. Le type est-ce qu’il est actif, est-ce qu’il se donne? Le petit Carbou est un leader, il lance très bien et il a cette disponibilité dans le jeu du troisième ligne aile.»

Il y a un duel

«Il y a un duel en mêlée. En tout cas, je le prends comme ça, explique le plus si petit Carbou (25 ans, 1,85m, 110kg). On a un rôle assez capital en mêlée, où on doit plus se rapprocher du job d’un pilier.» À l’exact centre de la mêlée, le talonneur se retrouve compressé de toutes parts. «Nous, on appelle ça jouer dans la cage, décrit le natif de Sigean. C’est un peu cette idée-là: on est entouré par deux piliers, en face un talonneur et un pilier, et derrière ça pousse. On est vraiment au cœur de la mêlée.»

Didier Sanchez vient appuyer le propos d’un talonneur qu’il a régulièrement guidé. «Lorsqu’il acquiert de l’expérience, le talonneur peut aller aider son gaucher ou son droitier, développe le spécialiste de la mêlée. Ce qu’on avait fait en finale avec Jacques Brunel (en 2009), où on avait tué Scelzo. Avec Marius (Tincu) et Perry (Freshwater), on l’avait pris en sandwitch et on l’avait tué. Carbou sait que son talonneur il faut qu’il le domine déjà. Avec son cou, il lui tord le cou et il va le passer sous lui. Ensuite il peut s’orienter, lorsqu’il rencontre un gros pilier droit et que son gaucher à un problème, sur le droitier adverse avec son gaucher pour le prendre en sandwich.»

Question plus sérieuse qu’elle n’y paraît: la fameuse «envie» fait-elle réellement la différence? «Ça joue une place majeure dans ce poste de talonneur, répond Carbou. C’est un état d’esprit. On ne peut pas aller en mêlée comme on va sur une autre phase de jeu.» Appelé par les Baby Barbarians, le talonneur catalan arrive à maturité, quatre ans après ses débuts chez les pros. «À partir du moment où il ne se met pas trente hamburgers par jour dans le cocon, et que c’est pas le roi des boîtes de nuit, le type il a tranquille 10 ans devant lui, avance Sanchez. 25 ans pour un talon, c’est le début du début.»

Christian Lanta (directeur sportif): «Je trouve qu’il a une progression assez exceptionnelle. Tous les trois (avec Perry Freshwater et Patrick Arlettaz), on était convaincus que Raph était un garçon qui n’exprimait pas son potentiel, qui était assez inégal dans ses performances. On a poussé Raph pour le convaincre définitivement qu’il a un vrai potentiel. Puis il fallait s’entraîner, y croire, enchaîner les matches de qualité, avoir de la régularité dans ses performances pour être reconnu par le groupe et franchement, c’est une pleine réussite et j’en suis très heureux pour lui parce que c’est un super garçon et un super joueur.»

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https://www.lindependant.fr/2018/05/02/finale-de-pro-d2-fabien-galthie-se-dit-supporteur-des-sang-et-or,3984311.php

Finale de Pro D2: Fabien Galthié se dit «supporteur des sang et or»

Fabien Galthié est manager du RC Toulon, 4e du Top 14. Il nous confie ses racines catalanes et livre son pronostic pour dimanche (finale USAP-Grenoble, 15h à Toulouse).

Que vous inspire la qualification de l’USAP pour la finale?
Ils ont deux matches pour monter. Et l’USAP serait bien inspirée de prendre la première porte qui se présente car Oyonnax, c’est costaud en suivant en cas de revers. Mon grand-père est Catalan, je suis bien évidemment supporteur des sang et or. L’USAP a sa place en Top 14. Son histoire, sa culture et la ferveur du public nous manquent. Moi, c’est un club qui a jalonné ma carrière. En 2005-2006, avec le Stade Français, nous sortons le maillot rose pour la première fois à Aimé-Giral par exemple. Un stade où soit tu tiens le choc, soit tu charges.

Avez-vous suivi la Pro D2 cette saison?
De loin. Mais l’USAP a plutôt bien maîtrisé la compétition en terminant premier. Du coup, ils méritent leur accession. J’ai lancé le petit Selponi à Montpellier. C’est le seul joueur qui me parle vraiment. Et puis je connais un peu le staff. Patrick Arlettaz, un mec très intelligent, qui a du talent, Perry Freshwater, un gars profond et Christian Lanta, un humaniste qui a de la bouteille. J’ai toujours apprécié échanger avec lui.

Regarderez-vous la finale?
Samedi, nous serons à Pau, mais dimanche, oui bien sûr, je la regarderai. L’USAP a selon moi un avantage de jouer à Toulouse. Ils sont sur une bonne dynamique. Et puis avec l’appui de ses supporteurs...
 
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Là où on voit que Sanchez est bien d'ici c'est quand il dit "sandwitch" au lieu de "sandwich"...
 
Arlettaz : "Je n’aurais pas misé la maison… peut-être cinquante centimes"
Emilien Vicens

Rugbyrama : Patrick, comment se sont déroulés ces derniers jours après la victoire en demi-finale dimanche dernier ?

Patrick Arlettaz : C’était compliqué. Il y a eu beaucoup d’émotions, avant, pendant, après… Mais elles ont été assez contenues finalement. On a laissé deux heures aux joueurs pour qu’ils profitent en famille avant d’aller manger ensemble pour faire retomber un peu tout ça, ne pas trop se projeter. Juste se retrouver entre nous pour savourer tranquillement. Se dire à quel point on était fiers de ce que l’on avait fait, et de l’être encore plus la semaine d’après. C’était la satisfaction d’avoir fait le travail et d’avoir emmené beaucoup de bonheur dans ce stade.

Quel discours avez-vous fait à votre vestiaire pour basculer sur la finale ?

P.A. : Je n’en ai pas fait. L’ambiance en elle-même et le fait de sentir que la saison n’était pas terminée ont suffi. Dans les attitudes et les regards de tout le monde, on sentait de la satisfaction et de l’appétit. C’est ce qu’il faut après une demi-finale gagnée. Il n’y avait pas besoin de rajouter quoique soit.

Vous ne pouvez plus cacher votre objectif désormais. L’Usap veut remonter en Top 14…

P.A. : Nous voulons gagner la finale surtout. Effectivement, la conséquence c’est que Perpignan sera en Top 14. Mais il y a un match à gagner avant, et c’est sans doute le plus dur de l’année. C’est une saison interminable, où nous sommes passés par tous nos états, avec beaucoup d’aléas que nous n’avons pas maîtrisés, d’autres où nous avons été coupables. Une saison avec de grandes joies et de satisfaction, et au bout de celle-ci il y a ce match contre Grenoble. Grenoble qui était le favori il faut s’en rappeler, avec le plus gros budget, l’expérience du Top 14, sans doute le meilleur effectif… C’est un gros obstacle, mais l’équipe se sent capable de le surmonter.

Ernest-Wallon sera acquis à la cause de l’Usap dimanche, avec près de 15 000 catalans attendus. Est-ce que cela va compter ?

P.A. : À la fois je ne suis pas surpris par cet engouement, mais ils (les supporteurs) m’étonnent un peu plus tout le temps, et toujours agréablement. Être à 3h30 devant le stade pour avoir sa place, on se croirait à un concert des Beatles. Je sais à quel point ils sont passionnés, à quel point ils veulent tout donner du moment qu’on donne tout pour eux. Mais ce mouvement populaire dépasse toujours la compréhension. Et dimanche, ce sera un plus bien évidemment. Il faut faire ce qu’il faut sur le terrain. Mais dans un moment difficile peut-être que oui ça pousse à se sublimer, c’est un petit plus. Un gros plus même.

L’Usap a surmonté tellement d’obstacles cette saison. Est-ce pour cela que vous êtes en finale ?

P.A. : Cette équipe s’est construite sur à peu près tout. Sur les malheurs des saisons précédentes en Pro D2, sur tous les coups de bambou qu’ont reçu les joueurs pendant des années. Elle s’est construite sur la volonté de s’en sortir ainsi que sur tous les aléas de cette saison. Si on m’avait dit posément au mois d’août qu’il allait arriver ça, ça et ça dans la saison, et si on m’avait demandé où est-ce que je voyais l’Usap au terme de celle-ci, je n’aurais pas dit en finale. Et pourtant, Dieu seul sait que j’y crois, Dieu seul sait que j’ai confiance en eux. Mais quand vous mettez bout à bout tout ce qu’il nous est arrivé, je n’aurais pas misé la maison dessus. Peut-être cinquante centimes, manière de dire "bon on sait jamais". Mais la cote aurait été gaillarde, même avec cinquante centimes j’aurais pu gagner beaucoup d’argent. Donc oui, ça y a participé fatalement, mais Grenoble aussi est passé par des moments difficiles et s’est construit. Grenoble a un gros potentiel, ils ont de la force eux aussi. Gagner une demi-finale à Montauban, ce n’est pas simple. De toute façon, vous vous projetez toujours sur une finale et ça ne se passe jamais comme prévu. On s’attend à tout. Et comme cette année il nous est arrivé pas mal de choses, peut-être que l’on sera un peu plus prêt !

Lors de la venue de Grenoble à Aimé-Giral cette saison, Perpignan avait sorti une grosse prestation (42-23). Cette victoire a-t-elle été votre référence cette saison ?

P.A. : Je ne suis pas sûr sincèrement. Ce match a été important oui. C’était un très gros match, de très haut niveau. Un véritable match de boxe, avec un jeu grenoblois ressemblant au notre, basé sur la possession et avec une équipe qui aime bien provoquer les choses et non pas attendre la faute… Mais historiquement, l’Usap était déjà capable de faire des prestations comme ça contre des favoris, à la maison, avec beaucoup de motivation etc. Non je pense que c’est le premier match à l’extérieur contre Carcassonne, qui avait été très dur, très âpre et très compliqué dans le scénario, et où finalement l’équipe fait une prestation plutôt aboutie, en gagnant le match dans les quinze dernières minutes. Celui-ci était important. Et puis le déplacement à Bayonne aussi. C’était un gros rendez-vous, sous des trombes d’eau. Bayonne, ce n’était même pas qu’il pleuvait, c’était un déluge. On y est allé en arche, les joueurs voulaient jouer en bottes, c’était catastrophique ! Et pourtant, nous avons gagné en faisant du jeu, notre jeu. Ce sont ces deux matchs qui ont été prédominants dans notre saison. Ces deux-là qui nous ont marqués et confirmés aux joueurs qu’ils avaient le potentiel pour passer à peu près tout.

Vous êtes-vous construits à l’extérieur donc ?

P.A. : Ça a toujours été comme ça. Les grandes équipes se construisent toujours à l’extérieur, dans l’austérité. Dans la salle à manger du mec d’en face, tout lui prendre, tout lui bouffer. Qu’il finisse avec la faim et que nous, nous ayons bien mangé. C’est comme ça que ça se mérite. Quand on vous accepte ça, c’est que vous avez quand même suscité beaucoup de respect.
 
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    Christian Lanta a découvert un peu plus la passion qui entoure l’USAP à l’occasion de la demi-finale gagnée contre le Stade Montois dimanche dernier, à Aimé-Giral (28-8).
USAP-Grenoble : Lanta : « Objectif Top 14 »

Le directeur sportif l’annonce : les sang et or veulent l’emporter dimanche pour retrouver l’élite.

Top 14 : le tabou est tombé. Le directeur sportif Christian Lanta (65 ans) ne le cache plus, l’objectif des sang et or est de ramener le club au plus haut niveau hexagonal. Le plus court chemin passe par une victoire dimanche (15 h), face à Grenoble, au stade Ernest-Wallon de Toulouse.

Christian, considérez-vous l’USAP comme favorite pour la finale face à Grenoble ?
Non, pas du tout, on ne peut pas dire ça, sans langue de bois. Une finale, j’ai eu la chance d’en connaître quelques-unes, c’est du 50/50. J’aurais plutôt envie de répondre : « Oui, on est favori », mais non, on part à 50/50. C’est le lot de toutes les finales.

Quels sont les points forts de Grenoble ?
Grenoble, d’abord, a le plus gros budget de la Pro D2. Ils ont et le nombre et la qualité de l’effectif. Ils ont un peu d’avance sur nous. Ils ont énormément de joueurs qui jouaient l’année dernière en Top 14. Ça veut dire qu’ils ont des joueurs très expérimentés. Ils ont des jeunes joueurs de talent. Ils ont cet équilibre et surtout, ils ont beaucoup de joueurs qui étaient d’excellents joueurs déjà en Top 14 : les (Nigel) Hunt, leur capitaine le troisième ligne (Steven) Setephano, qui est vraiment un super joueur, (Alisona) Taumalolo qu’on connaît bien, David Mélé. La seconde ligne est très expérimentée. C’est une équipe redoutable, qui est montée en puissance, avec de l’ambition, qui sort d’une série où ils n’ont perdu qu’un match depuis les sept ou huit derniers. Ils ont une capacité à tenir le ballon et à imposer des séquences de jeu très longues. Quand ils sont proches des lignes, ils ont cette puissance qui leur permet de marquer.

« La finalité est ailleurs qu’en demi-finale »

Grenoble vient d’enchaîner cinq matches, dont deux de phases finales alors que l’USAP a eu un week-end de coupure avant sa demie, est-ce un avantage ?
Là aussi, c’est du 50/50. Ils sont vraiment sur une dynamique de phases finales et quand tu es en phases finales, la fatigue compte beaucoup moins. Tu travailles beaucoup plus en semaine sur la récupération et sur la régénération que sur le rugby lui-même. Nous, on a pu s’apercevoir que, tout en dominant très largement le début du match, on a manqué un peu de rythme, de précision. En tout cas, on a manqué de rythme et de compétition. Effectivement, ils en sont à leur cinquième match, nous, on sera au deuxième match d’un bloc. C’est 50/50 là aussi, il y a du pour, il y a du contre, donc je dirais qu’on part dos à dos là aussi.

On a vu quelques joueurs se plaindre de crampes dimanche, est-ce qu’il y a un peu de fatigue chez les joueurs ?
Non, je ne pense pas qu’il y ait de la fatigue. Je crois que dans ce match, il y a eu, même si on l’a dominé complètement, une forte attente des joueurs, beaucoup de tension. C’est la première fois que je voyais cette équipe aussi crispée à l’avant match, avec autant d’émotion. Ils savaient que c’était un rendez-vous au-delà du résultat sportif. Par la ferveur populaire, ça touchait à beaucoup plus que du sport. Ça touchait à tellement de choses que les garçons ont laissé un gaz énorme, dans l’émotion, dans la responsabilité qui leur incombait.

Craignez-vous une forme de décompression ?
Non, pas du tout. Oui, les joueurs ont manifesté leur joie et plus que de la joie, l’envie d’établir ce lien avec le public. C’est ça qui était fort, mais aussitôt rentrés aux vestiaires, je crois que les garçons avaient déjà la tête à la finale. C’est très révélateur, il y avait une joie très mesurée, très contenue. Les joueurs n’étaient pas dans la surexcitation, la finalité est ailleurs qu’en demi-finale.

Si elle perd dimanche, l’USAP aura une chance de monter en affrontant le 13e du Top 14, ça enlève un peu de pression ?
Quand tu prépares un match comme ça, tu ne penses absolument pas au suivant. D’abord, quand tu es sportif, tu ne penses jamais à la conséquence d’un résultat. Tu n’es orienté que vers la victoire. Ce n’est pas péjoratif, mais ce ne sont que des trucs de journalistes ou de supporteurs. Quand tu es sportif, tu ne te projettes jamais vers autre chose que la victoire. Si tu ne te projettes pas sur ça, c’est que tu as déjà perdu. Penser que si on perdait, on aurait encore une chance, ce serait la meilleure façon de perdre la finale. Très franchement, on ne l’évoque même pas et on s’en fout. On se prépare à tout mettre en œuvre pour gagner une finale.

« La vraie reconnaissance de notre public viendra si on mène à terme notre objectif de remonter »

L’euphorie dans l’environnement du club est-elle un danger ?
Non. On est heureux de tout ça mais on est dans notre bulle. Ce qu’on a fait, entre autres, depuis deux ans, c’est regagner la reconnaissance du public. On l’a en grande partie gagnée mais pas complètement. Même si on est très heureux de ce qu’on a fait, on veut aller plus loin. La vraie reconnaissance de notre public viendra si on mène à terme notre objectif de remonter.

Le Top 14 est donc le réel objectif du club...
Si quelqu’un pense qu’on veut simplement jouer une finale, c’est non. L’objectif est le Top 14. On voulait dans un premier temps jouer la demi-finale, et dans un deuxième temps monter en Top 14. La finale n’est pas un objectif mais le moyen d’atteindre notre but qui est de monter.


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https://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2017-2018/brazo-on-veut-tous-aller-chercher-cette-finale_sto6737077/story.shtml
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Pro D2 - Brazo : "On veut tous aller chercher cette finale"

Dimanche, les Perpignanais ont rendez-vous avec Grenoble à Ernest-Wallon pour la finale de Pro D2. Victorieux de Mont-de-Marsan à Aimé-Giral, les Catalans s’attendent à un match compliqué, mais rêve de Top 14.
Avec un jour de repos en moins que leurs adversaires les "sang et or" n’ont pas eu le temps de vraiment profiter de la victoire acquise à domicile face aux Montois. "On était très content du résultat, mais il a fallu basculer directement sur la finale, optimiser la récupération et se préparer mentalement." Alan Brazo, comme l’ensemble de ses coéquipiers était déjà tourné vers la finale de ce week-end. Son pilier, Enzo Forletta, relativise aussi la performance des joueurs de Perpignan face à Mont-de-Marsan "Cette demi-finale ce n’était qu’une étape, pas l’objectif final. L’objectif, c’est de rejoindre la première division, pour cela, il nous reste encore une étape à franchir."

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Enzo Forletta - PerpignanIcon Sport

Pour franchir au mieux ce dernier palier les Catalans ne vont pas révolutionner leur jeu, au contraire pour le coach des avants, Perry Freshwater, il faut s’appuyer sur ce qui fait la force des Perpignanais, "L’important pour ce match, c’est de faire ce que l’on sait faire. Il faut qu’on soit concentré, sur tout ce que l’on fait pendant 80 minutes. Il faut qu’on arrive à tenir le ballon parce que c’est là qu’on est dangereux. Il faut aussi que l’on reste serein dans tout ce que l’on va tenter."

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Perry Freshwater - PerpignanIcon Sport

Les joueurs de l’USAP sont à 80 minutes d’une remontée en Top 14 tant attendu par tout un peuple, mais méfiance, il faudra tout de même se débarrasser de Grenoble vainqueur de Montauban à Sapiac. "Il reste un match à gagner et c’est peut-être le plus dur de l’année." Patrick Arlettaz coach des trois-quarts, s’attend à un combat de tous les instants face aux Isérois.

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Patrick Arlettaz (Perpignan)Icon Sport

Pour cette rencontre, qui se déroulera à Toulouse, au Stade Ernest Wallon, les joueurs de l’USAP s’attendent à être soutenu pour un match qui pourrait les envoyer en Top 14. "La ferveur des supporters était incroyable dimanche. Sincèrement, on ne s’attendait pas à autant. On s’attend à voir beaucoup de Catalans dans les tribunes d’Ernest-Wallon ce week-end aussi. On préfère les avoir avec nous plutôt que contre nous (rires)" L’arrière de l’USAP, Julien Farnoux ne se trompe pas, s'ils veulent rallier l’élite et venir à bout de Grenoblois, ils auront besoin de tout le soutien possible en tribune. Nul doute que les supporters seront joués à la perfection le rôle de 16e homme, comme à leur habitude.
 
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