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Espoirs de l'USAP : Théo Forner, le rugby vitesse grand V - Lindependant.fr

Articles de presse

Passe sa vie sur le forum
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Pour Théo Forner (20 ans), le rugby est le fil conducteur de sa jeune vie d’aussi loin qu’il s’en souvienne. Il a passé la seconde dans sa carrière sportive après avoir été détecté par l’USAP et repositionné à l’aile.

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coll roig

Passe du temps sur le forum
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Pour l'avoir vu 2 ou 3 fois , en plus de ses qualités naturelles de vitesse , il a un trés trés bon coup de pied....je préfèrerai qu'il finisse en 15 qu'à l'aile s'il monte la saison prochaine en UNE .
On a parlé de GOUTARD ici (je ne l'ai jamais vu jouer) mais FORNER c'est pas mal du tout , il a 20 ANS !!!!!!!!!!!!!
 

cazac

Passe du temps sur le forum
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Espoirs de l'USAP : Théo Forner, le rugby vitesse grand V
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    Théo Forner a découvert ses qualités athlétiques grâce à l’USAP. Nicolas Parent
Rugby à XV, USAP, JO Prades
Publié le 12/05/2022 à 17:38
Pour Théo Forner (20 ans), le rugby est le fil conducteur de sa jeune vie d’aussi loin qu’il s’en souvienne. Il a passé la seconde dans sa carrière sportive après avoir été détecté par l’USAP et repositionné à l’aile.

Son allure est aussi galopante que sa trajectoire dans le rugby est exponentielle. Sur le fil de sa jeune vie (pensez bien, il n’a que 20 ans !), Théo Forner y déambule tel un funambule. Avec aisance, il a marché dans les pas de son grand-père quinziste, Jean, et de son père treiziste, Jérôme, qui au final portera le maillot de l’ESCBAC, en se révélant à un poste qu’il se soupçonnait pas mais finalement taillé pour sa morphologie et ses qualités athlétiques : celui d’ailier. En poursuivant son parcours dans des clubs phares du département et en s’enrichissant des apprentissages des classes de rugby du lycée Maillol de Perpignan, il a attiré l’attention de l’USAP. Aujourd’hui, il peut s’enorgueillir, au-delà de vivre une saison pour le moment d’invincibilité avec les Espoirs, d’avoir pigé pendant 29 minutes en compétition officielle avec la Une lors de la Challenge Cup.

« On me garde à l’USAP mais à l’aile ou à l’arrière. J’ai dit oui direct. »
La maman de Théo Forner, Christine, aurait préféré que son petit fasse du handball, « pour prendre moins de coups. » Mais que voulez-vous, parfois on ne se refait pas. Surtout lorsque l’on s’entiche au plus jeune âge de l’ESCBAC, le club de la ville d’Espira-de-l'Agly dans laquelle il a grandi. Qui plus est en étant entraîné par papa ! « J’y jouais pour être avec mes copains », reconnaît celui qui déjà commençait à participer à des détections à l’USAP. Il y reste jusqu’en minimes avant de mener de front son intégration à la JOP à Prades et de suivre la filière rugby au lycée Maillol de Perpignan : « À cette époque-là j’avais entraînement avec Prades le mardi soir, et le vendredi soir, les trajets étant faits par notre entraîneur Jérôme Gendre. Ce jour-là, je restais sur place avec d’autres coéquipiers, on dormait sur place et on jouait le week-end. » Il grave alors des souvenirs en Conflent. Mais son passage au lycée Maillol décante bien des choses : « Je me fais repérer là-bas par l’USAP pour intégrer un programme de tests pendant deux mois. On me garde mais à l’aile et à l’arrière alors que jusque-là j’étais ouvreur. Direct, j’ai dit oui. » C’est la révélation : « Je ne savais pas que j’étais aussi rapide.J’ai pris conscience que je pouvais caler mon jeu sur ma vitesse. Ça a été un déclic. J’avais laissé un entraîneur bouche bée.Il m’avait demandé si j’avais déjà fait de l’athlétisme. » Ce fan absolu de l’ouvreur de légende passé par l’USAP, Dan Carter, se révèle : « En crabos 2e année, je suis meilleur marqueur de l’équipe. On me garde pour intégrer les Espoirs. Là, je me dis qu’il y a quelque chose à faire dans le rugby… » Il boit comme du petit-lait les paroles des coaches Guillaume Vilacéca et David Marty, « j’ai retenu chacun de leur détail, de leur conseil. » Désormais avec Anthony Cabaj aux manettes, « on a mis le cap sur la finition des actions chez les trois-quarts. » Une aubaine pour celui qui apprécie, avec une bonne dizaine de kilos pris (!), « franchir quand on me donne la balle, impulser de la vitesse, battre l’adverse, offrir la balle, finir l’effort de mes coéquipiers. » Il aime être agressif et contre-rucker, mais sa détente lui fait gagner des duels en l’air et inscrire des essais, comme celui de dimanche dernier face à La Rochelle (victoire 25-17). Une inspiration qu’il pioche dans le football américain et la NBA. Alors même si dans la Une de l’USAP, David Marty, à présent entraîneur des trois-quarts, le chambre lorsque sa chevelure est un peu longue, son ascension dans le club sang et or n’est pas tirée par les cheveux.

Laura Causanillas
 
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