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Espoirs de l'USAP : Baptiste Peytavi, un esprit sain dans un corps sain - Lindependant.fr

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Espoirs de l'USAP : Baptiste Peytavi, un esprit sain dans un corps sain
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    Baptiste Peytavi évolue à l’USAP et goûte depuis peu à France universitaire. Charles Baron
Rugby à XV, USAP, Céret sportif
Publié le 09/05/2022 à 10:21
Baptiste Peytavi, 20 ans et seconde ligne des Espoirs de l’USAP, vit une saison des plus exceptionnelles avec les siens en championnat à laquelle il lie ses études en génie industriel et maintenance. Ce parcours lui a valu de porter récemment le maillot de l’équipe de France universitaire.

Bien sous tout rapport. Au rendez-vous fixé à Aimé-Giral, le jeune Baptiste Peytavi y arrive en avance. Telle une marque forte de respect. Puis, à l’aise dans l’antre rugbystique qu’il côtoie depuis plusieurs années, le seconde ligne des Espoirs de l’USAP est aussi accueillant que bien élevé. Son éducation loin des terrains y rejaillit implacablement dessus. Aussi, pour son sérieux sur le pré avec le numéro 5 dans le dos comme dans les études en génie industriel et maintenance qu’il poursuit à la faculté de Perpignan, l’enfant du Vallespir a été récompensé et a intégré l’équipe de France universitaire pour jouer un match contre l’Angleterre.

Du lycée Maillol à l’équipe de France universitaire
Baptiste Peytavi a semé les graines de son amour pour le rugby sur le terreau de la ville de Céret, et donc au CS. Émerveillé, un certain 6 juin 2009, par le titre de champion de France de l’USAP face à Clermont (20-13). Quelques années plus tard, il rejoint alors la capitale roussillonnaise pour un peu plus assouvir cette passion qu’il partage avec son père. Il intègre le lycée Maillol et avec, son pôle rugby. "Là, tout devient plus encadré. Il y a de la musculation, de la préparation physique, du rugby et des cours dans l’emploi du temps." Grâce à sa double licence, il fait les beaux jours non seulement du Céret Sportif, mais aussi de l’USAP : "D’un côté, j’avais le plaisir de jouer avec mes amis d’enfance, de l’autre, d’affronter de grosses équipes comme Montpellier." Cette expérience le forge et il passe son Baccalauréat scientifique option Sciences et vie de la terre avec mention Assez bien au milieu du tourbillon de la crise sanitaire de la Covid-19 : "A ce moment-là, je ne savais pas encore si j’allais être pris en Espoirs."



Le temps a fait son œuvre : c’est ce qui lui est arrivé. Au bonheur de rejoindre l’élite des jeunes pousses de l’USAP menée par David Marty et Guillaume Vilacéca se combine ses études en DUT génie industriel et maintenance (GIM). Où après les cours, vient le temps de l’entraînement. Et en cas de manquement, son tuteur est là pour prendre le relais et lui livrer les cours clé en main. "Moi je veux jouer à mon meilleur niveau, consent le seconde ligne. Si c’est en pays catalan, tant mieux, mais je ne vise pas trop haut non plus pour ne pas être déçu." Les études en parallèle lui sont primordiales. Son adaptation est telle que le stagiaire des Brasseries Milles actuellement est appelé en équipe de France universitaire. Après une journée de détection à Toulouse, il s’envole avec son pote cérétan Samuel Hostalrich pour Newcastle jouer un Crunch. Il y a malheureusement défaite à la clé (16-15), mais une corde de plus à son arc. Celle qui lui donne la conviction que plus tard "si j’ai une opportunité dans le rugby, je la prendrais, confie le grand frère d’Eulalie, 12 ans, qui s’est mise au rugby cette année elle aussi du côté de Fondecave. Mais on sait que devenir professionnel n’est pas donné à tout le monde. Il faut bien être suivi à côté. Sans compter qu’il existe le risque de blessure aussi…" Baptiste Peytavi, un esprit sain dans un corps sain.

Laura Causanillas
 
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