« on n’est pas bénéficiaire de ça puisque le salaire stagne, voire baisse, et on ne peut pas utiliser notre image. Ça commence à faire beaucoup.» La LNR rétorque, pour sa part, qu’elle «n’interdit en aucun cas à un joueur de disposer de son droit à l’image. Ce qui est prévu, c’est que les contrats conclus avec une entreprise partenaire du club soient déclarés dans le salary cap par les clubs. »
C’est exactement le problème, si Fiducial (entreprise dont son directeur est connu Plutot d’extrême droite propriétaire de sud radio, l’argent n’a pas d’odeur) file 1 million d’euro au stade c’est pour être associé à Dupont Ramos et Ntamack, et le stade peut payer leurs salaires. Ça doit donc être déclarer dans le salary cap. Dupont veux pouvoir jouir de son droit à l’image en gagnant cette somme en plus, et donc détourner le fait play financier. Demande à James Hook. On engage les joueurs pour 400k et les autres 100-200k sont payés par un partenaire, c’est pas dans le faire play financier tout le monde est content. Sauf que Perpignan ou Castres n’a pas les mêmes sponsors que Paris ou Bordeaux et c’est comme ça qu’on déstabilise le top14. Spoiler alerte c’est déjà le cas, et Toulouse s’est déjà fait prendre la main dans la confiture
- Hélas les patrons d'extrême droite ça a tendance à se multiplier ou simplement à s'afficher pour beaucoup qui restaient discrets. Gave et Stérin à Biarritz c'est directement le club qu'ils avaient acheté (même si le premier y voyait surtout l'opportunité d'un jackpot immobilier que la mairie a contrecarré).
Ce que demande Dupont ne porte pas sur l'intervention collective sur le stade, mais sur d'éventuelles prestations personnelles en complément payées en direct et qu'il effectuera de toute manière. On voit bien que cela peut donner lieu à des montages mais c'est dénier deux choses :
- Le fait que les joueurs sont un peu les dindons de la farce au profit du "système LNR, Clubs et FFR" : leur salaire est plafonné et leurs droits l'image rendus plus difficiles et moins rémunérateurs. Or s'il y a peu de craintes pour les revenus de Dupont, les autres y perdent proportionnellement davantage. Actuellement quelle est la proportion de joueurs dont les gains salaire+image cumulés peuvent permettre de financer l'après carrière durablement/définitivement quand la plupart ont laissé de coté les études qu'ils auraient pu accomplir ? Comme dirait Tonton Karl, même énormément payés, les joueurs qui sont à la fois les producteurs et la matière première indispensable, sont toujours bien moins payés que la valeur ajoutée qu'ils produisent et peuvent revendiquer un meilleur partage de celle-ci.
- On pourrait penser à des systèmes de solidarité, prélèvements mutualisés sur les contrats images qui iraient aux joueurs moins bien payés en interclub (géré paritairement par Provale et la LNR) ou vers les clubs en dessous du salary cap et de davantage de transparence sur les contrat images personnels de joueurs qui pourraient être payés par les sponsors du club ou de l'EDF.
Enfin, en interne au club et à l'équipe, ce cirque médiatique a été ramené à sa juste proportion par Hugo Mola et le principal intéressé :