Le ravisseur de Chloé remis aux autorités françaises
Le ravisseur présumé de Chloé, l'adolescente retrouvée en Allemagne mi-novembre après avoir été enlevée dans le Gard, a été remis mardi matin aux autorités françaises au poste-frontière de Strasbourg. La police aux frontières (Paf) a pris en main le suspect, Kamel Bousselat, qui faisait l'objet d'un mandat d'arrêt européen (MAE), après à un mandat d'arrêt délivré par les autorités françaises, a précisé une source policière à l'AFP. Selon cette même source, il devait être présenté en début d'après-midi mardi devant un juge des libertés et de la détention (JLD) de Strasbourg. Cette dernière information n'a pas pu être confirmée de source judiciaire locale dans l'immédiat.
Une information judiciaire est ouverte contre l'agresseur présumé à Nîmes, portant sur les faits d'enlèvement, séquestration et viol. Le suspect, un homme de 32 ans originaire du Gard, a expliqué aux enquêteurs allemands qu'il cherchait une victime et serait tombé par hasard sur Chloé, le 9 novembre. Le parcours du ravisseur présumé et de sa victime, en voiture, était ensuite passé par l'est de la France et l'Italie, avant de s'achever le 16 novembre en Allemagne, à Oppenau près d'Offenbourg, dans la Forêt noire. L'arrestation du suspect et la découverte de Chloé avaient eu lieu au terme d'un concours de circonstances. Le suspect, pris en chasse par la police allemande pour un vol, avait été stoppé dans sa fuite en percutant un autre véhicule, ce qui avait permis son interpellation, puis la découverte de Chloé dans le coffre de son véhicule.
Après avoir été entendue par les enquêteurs allemands, Chloé avait rapidement pu regagner le domicile familial de Barjac (Gard), entourée de ses parents. "J'ai eu peur de mourir, de ne jamais rentrer chez moi", avait-elle confié dans un témoignage diffusé sur M6, dans lequel elle avait expliqué que son ravisseur "ne voulait pas (lui) faire de mal directement". "Après, ça ne veut pas dire que je n'ai pas subi d'autres choses mais c'est tout ce que je pourrai dire", avait-elle poursuivi, sans donner plus de détails. Contactée par l'AFP, la mère de l'adolescente a confié mardi qu'elle appréhendait le retour en France de Kamel Bousselat. "Il y a de l'appréhension", a déclaré Violette Rodriguez. "Il faut que le dossier soit bien fait, pour qu'il prenne le maximum", a-t-elle ajouté. Le ravisseur présumé de Chloé était sorti de prison le 14 septembre, après avoir purgé une peine de cinq ans, dont deux avec sursis, pour des agressions sexuelles à répétition en 2007. Après son arrestation, la question de son suivi par la justice avait été soulevée. La ministre de la Justice Christiane Taubira avait déclaré qu'elle souhaitait "faire la clarté totale sur le suivi" du ravisseur présumé.
Le ravisseur présumé de Chloé, l'adolescente retrouvée en Allemagne mi-novembre après avoir été enlevée dans le Gard, a été remis mardi matin aux autorités françaises au poste-frontière de Strasbourg. La police aux frontières (Paf) a pris en main le suspect, Kamel Bousselat, qui faisait l'objet d'un mandat d'arrêt européen (MAE), après à un mandat d'arrêt délivré par les autorités françaises, a précisé une source policière à l'AFP. Selon cette même source, il devait être présenté en début d'après-midi mardi devant un juge des libertés et de la détention (JLD) de Strasbourg. Cette dernière information n'a pas pu être confirmée de source judiciaire locale dans l'immédiat.
Une information judiciaire est ouverte contre l'agresseur présumé à Nîmes, portant sur les faits d'enlèvement, séquestration et viol. Le suspect, un homme de 32 ans originaire du Gard, a expliqué aux enquêteurs allemands qu'il cherchait une victime et serait tombé par hasard sur Chloé, le 9 novembre. Le parcours du ravisseur présumé et de sa victime, en voiture, était ensuite passé par l'est de la France et l'Italie, avant de s'achever le 16 novembre en Allemagne, à Oppenau près d'Offenbourg, dans la Forêt noire. L'arrestation du suspect et la découverte de Chloé avaient eu lieu au terme d'un concours de circonstances. Le suspect, pris en chasse par la police allemande pour un vol, avait été stoppé dans sa fuite en percutant un autre véhicule, ce qui avait permis son interpellation, puis la découverte de Chloé dans le coffre de son véhicule.
Après avoir été entendue par les enquêteurs allemands, Chloé avait rapidement pu regagner le domicile familial de Barjac (Gard), entourée de ses parents. "J'ai eu peur de mourir, de ne jamais rentrer chez moi", avait-elle confié dans un témoignage diffusé sur M6, dans lequel elle avait expliqué que son ravisseur "ne voulait pas (lui) faire de mal directement". "Après, ça ne veut pas dire que je n'ai pas subi d'autres choses mais c'est tout ce que je pourrai dire", avait-elle poursuivi, sans donner plus de détails. Contactée par l'AFP, la mère de l'adolescente a confié mardi qu'elle appréhendait le retour en France de Kamel Bousselat. "Il y a de l'appréhension", a déclaré Violette Rodriguez. "Il faut que le dossier soit bien fait, pour qu'il prenne le maximum", a-t-elle ajouté. Le ravisseur présumé de Chloé était sorti de prison le 14 septembre, après avoir purgé une peine de cinq ans, dont deux avec sursis, pour des agressions sexuelles à répétition en 2007. Après son arrestation, la question de son suivi par la justice avait été soulevée. La ministre de la Justice Christiane Taubira avait déclaré qu'elle souhaitait "faire la clarté totale sur le suivi" du ravisseur présumé.
