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Demi-finale de Pro D2 contre Oyonnax : pour le coach de l'USAP Patrick Arlettaz, "Une...

Demi-finale de Pro D2 contre Oyonnax : pour le coach de l'USAP Patrick Arlettaz, "Une ambition sur la longueur, c’est une ambition ancrée dans chaque joueur"
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    Après deux ans de préparation, l'heure de vérité a sonné pour Patrick Arlettaz et l'USAP. Michel Clementz
Pro D2, USAP, Rugby à XV, Perpignan
Publié le 29/05/2021 à 20:23
Le coach Patrick Arlettaz et ses troupes sont plus que jamais obnubilés par cette demi-finale. Et ce, depuis deux ans. Confessions.

Patrick Arlettaz, quel sentiment vous laisse cette saison régulière ?


Elle a été exceptionnelle. Sur ce qu’ont fait les joueurs en termes de résultats, du nombre de victoires, de construction, ils ont été performants. Elle a été longue, nous nous sommes mis dans le bain en mai dernier. Elle a eu son lot d’incertitudes, quand on se demandait va-t-on jouer, ou pas jouer. Et malgré ça, on a passé toutes les étapes. On est très fier de notre continuité dans ce championnat de Pro D2. L’équipe est compétitive, et avec les moyens que l’on a, c’est notre premier objectif. Elle l’a prouvé l’an dernier mais la saison n’est pas allée au bout. Et au vu de tout ce que l’on peut mettre bout à bout, ça amène de la confiance, ça prouve la qualité de l’équipe, sa solidité, son ambition. Et une ambition sur la longueur, c’est une ambition ancrée dans chaque joueur. Vous ne pouvez pas faire 24 victoires et un nul sur 30 matches si vous n’êtes pas dans cet état d’esprit là. Sur des mots, vous ne greffez pas ces résultats-là. Il faut des convictions fortes. Il faut avoir cette envie féroce d’être dominant. Après, on le sait, on a eu 5 défaites. Et à la demi-finale, on partira avec des certitudes que les joueurs ont envie de gagner le championnat, mais avec une incertitude majeure : va-t-on gagner ou perdre ce match ?

Atteindre cette demi-finale est-ce en soin déjà un aboutissement ?

Fatalement, non. Ce n’est pas notre objectif. Sans avoir la certitude de gagner cette demi-finale, on a la conviction qu’on l’a préparée au mieux. Comment ne pas la préparer mieux que d’être premier ex-aequo quasiment avec Colomiers l’an dernier quand la saison s’arrête (Colomiers 77 pts, Perpignan 76 pts) alors que l’on est à sept matches de la fin ? Comment ne pas être satisfait de la préparation pour ces joutes finales quand on finit devant Vannes qui, tout le monde s’accorde à le dire, a fait une saison exceptionnelle (Perpignan 107 pts, Vannes 99 pts) ? Oui, c’est la meilleure façon de préparer ce qui est finalement le plus important pour nous, c’est-à-dire cette demi-finale. C’est une préparation de deux ans.

Avant d’arriver à cette demi-finale, les deux semaines sans match ne créent-elles pas un vide ?

Non, car on est tous obnubilé par elle depuis très longtemps. On a là deux semaines sans compétition, mais l’an dernier quand tout s’est arrêté pendant cinq mois, on était tous aussi obnubilé aussi par la demi-finale. Et pourtant, ça ne nous a pas entamé. On est revenu pour en découdre et avec la volonté farouche d’exister à nouveau au plus haut niveau de notre division.

A présent, il va falloir se défaire d’Oyonnax…

C’est une équipe avec un effectif magnifique, très solide. On sait qu’elle peut nous battre. Ça sera très difficile. Mais à l’inverse, on sait aussi qu’on est en capacité de la battre. On est dans un impératif de gagner cette demi-finale. C’est ce que l’on veut à tout prix. S’y préparer au mieux, puis la gagner. Zéro Zéro, balle au centre.

Propos recueillis par Laura Causanillas
 
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