pana66
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Petit article de Delpoux sur l'indépendant :
http://www.lindependant.fr/2012/11/26/delpoux-deux-mois-decisifs,1705588.php
Pour Marc Delpoux, l'USAP saura très vite ce qu'elle peut espérer. PHOTO/Harry Jordan
Marc, parlons d'abord actualité, avec la nomination d'un nouveau président (Daniel Besson) à la tête de l'USAP. Une réaction ?
C'est d'abord la suite logique à la démission de Paul Goze, qui aura désormais d'autres préoccupations à la Ligue (président de la LNR). Mais il faut aussi souligner la rapidité à laquelle sont allées les choses dans une période - pas critique - mais aussi importante pour nous, avec notre saison qui va se jouer dans les deux prochains mois. C'était important pour garder la sérénité de tout un groupe.
Y a-t-il eu un contact d'établi entre Daniel Besson et vous ?
Bien-sûr, mais je le connaissais déjà. Je l'ai rencontré lorsque j'ai présenté mon projet aux actionnaires, dont il faisait partie.
Vous a-t-il défini une nouvelle ligne directrice ?
Le club s'appuie sur des vice-présidents et des secteurs sous leur responsabilité : le sportif, le sponsoring, etc. En ce sens, rien n'a changé, je travaille toujours avec Jean-Charles Nieto (vice-président en charge du sportif) et Sylvain Deroeux (directeur). En ce qui nous concerne, c'est plutôt le personnage qui a changé. Vous, les médias, qualifiez Paul Goze d'omnipotent. Daniel Besson est différent. Je pense que les actionnaires connaissent ses compétences et qu'il n'hésitera pas à déléguer dans les domaines qu'il maîtrise moins.
Ce changement est-il susceptible de perturber le groupe ? Se pose-t-il des questions ? Je ne vois pas pourquoi ce serait le cas. L'important, et je me répète, c'est la rapidité de cette décision. Ça prouve que le fonctionnement de l'USAP est cohérent. C'est un signe de stabilité.
En ce qui concerne le terrain, vous avez repris l'entraînement mercredi dernier. Comment travaille-t-on lorsqu'il manque autant de joueurs (8 internationaux) ?
Il s'agissait surtout d'une reprise physique sur les deux premiers jours. La coupure était nécessaire vu les 5 mois que l'on vient de traverser, avec des joueurs à fond dans tout ce qu'on leur a proposé. Comme dans toute reprise, il a fallu réhabituer les corps à souffrir. On a fait un petit entraînement collectif (vendredi) et les avants ont travaillé la touche, un secteur et des automatismes qu'ils retrouvent plus facilement. Le tout sous la houlette des entraîneurs puisque pour ma part, j'ai enchaîné les réunions avec le nouveau président.
Peut-on qualifier les deux mois qui arrivent de décisifs, avec 4 réceptions en 5 journées de Top 14 et une double-confrontation avec Worcester en Amlin Cup ? C'est clair. On a deux objectifs : les six premières places du Top 14 et une qualification en quart de finale d'Amlin Cup. Il nous faut donc 4 victoires sur les 5 prochains matches en championnat. On sera alors dans les 6 et après, même s'il y a encore de belles équipes qui doivent venir à Aimé-Giral (Biarritz, Castres, Clermont...), il faudra tenir le sprint final en décrochant deux victoires à l'extérieur. Depuis le début du Top 14, c'est le tableau de marche - difficile mais pas hors de portée - d'une équipe qui finit 6e. Voilà ce qu'il faut cibler. Avec la perspective d'un (faux) huitième de finale à Montpellier (le 3 mai, dernière journée).
Entre-temps, il faut aussi sortir vainqueur du double-duel face aux Anglais (les 6 et 15 décembre), qui viennent de battre les Saracens (12-3, vendredi dernier). Autant dire que ce sera très compliqué. Oui, notre saison se joue sur les deux prochains mois. Fin janvier, on en saura beaucoup plus sur notre potentiel. Pour Marc Delpoux, l'USAP saura très vite ce qu'elle peut espérer.
http://www.lindependant.fr/2012/11/26/delpoux-deux-mois-decisifs,1705588.php
Pour Marc Delpoux, l'USAP saura très vite ce qu'elle peut espérer. PHOTO/Harry Jordan
Marc, parlons d'abord actualité, avec la nomination d'un nouveau président (Daniel Besson) à la tête de l'USAP. Une réaction ?
C'est d'abord la suite logique à la démission de Paul Goze, qui aura désormais d'autres préoccupations à la Ligue (président de la LNR). Mais il faut aussi souligner la rapidité à laquelle sont allées les choses dans une période - pas critique - mais aussi importante pour nous, avec notre saison qui va se jouer dans les deux prochains mois. C'était important pour garder la sérénité de tout un groupe.
Y a-t-il eu un contact d'établi entre Daniel Besson et vous ?
Bien-sûr, mais je le connaissais déjà. Je l'ai rencontré lorsque j'ai présenté mon projet aux actionnaires, dont il faisait partie.
Vous a-t-il défini une nouvelle ligne directrice ?
Le club s'appuie sur des vice-présidents et des secteurs sous leur responsabilité : le sportif, le sponsoring, etc. En ce sens, rien n'a changé, je travaille toujours avec Jean-Charles Nieto (vice-président en charge du sportif) et Sylvain Deroeux (directeur). En ce qui nous concerne, c'est plutôt le personnage qui a changé. Vous, les médias, qualifiez Paul Goze d'omnipotent. Daniel Besson est différent. Je pense que les actionnaires connaissent ses compétences et qu'il n'hésitera pas à déléguer dans les domaines qu'il maîtrise moins.
Ce changement est-il susceptible de perturber le groupe ? Se pose-t-il des questions ? Je ne vois pas pourquoi ce serait le cas. L'important, et je me répète, c'est la rapidité de cette décision. Ça prouve que le fonctionnement de l'USAP est cohérent. C'est un signe de stabilité.
En ce qui concerne le terrain, vous avez repris l'entraînement mercredi dernier. Comment travaille-t-on lorsqu'il manque autant de joueurs (8 internationaux) ?
Il s'agissait surtout d'une reprise physique sur les deux premiers jours. La coupure était nécessaire vu les 5 mois que l'on vient de traverser, avec des joueurs à fond dans tout ce qu'on leur a proposé. Comme dans toute reprise, il a fallu réhabituer les corps à souffrir. On a fait un petit entraînement collectif (vendredi) et les avants ont travaillé la touche, un secteur et des automatismes qu'ils retrouvent plus facilement. Le tout sous la houlette des entraîneurs puisque pour ma part, j'ai enchaîné les réunions avec le nouveau président.
Peut-on qualifier les deux mois qui arrivent de décisifs, avec 4 réceptions en 5 journées de Top 14 et une double-confrontation avec Worcester en Amlin Cup ? C'est clair. On a deux objectifs : les six premières places du Top 14 et une qualification en quart de finale d'Amlin Cup. Il nous faut donc 4 victoires sur les 5 prochains matches en championnat. On sera alors dans les 6 et après, même s'il y a encore de belles équipes qui doivent venir à Aimé-Giral (Biarritz, Castres, Clermont...), il faudra tenir le sprint final en décrochant deux victoires à l'extérieur. Depuis le début du Top 14, c'est le tableau de marche - difficile mais pas hors de portée - d'une équipe qui finit 6e. Voilà ce qu'il faut cibler. Avec la perspective d'un (faux) huitième de finale à Montpellier (le 3 mai, dernière journée).
Entre-temps, il faut aussi sortir vainqueur du double-duel face aux Anglais (les 6 et 15 décembre), qui viennent de battre les Saracens (12-3, vendredi dernier). Autant dire que ce sera très compliqué. Oui, notre saison se joue sur les deux prochains mois. Fin janvier, on en saura beaucoup plus sur notre potentiel. Pour Marc Delpoux, l'USAP saura très vite ce qu'elle peut espérer.