• Rentre dans la mêlée des discussions enflammées ! :) Inscris toi en 2 minutes, et même en 10 secondes grâce à ton compte Facebook ! Les supporters t'attendent pour partager des avis ! JE M'INSCRIS ›››

Davit Kubriashvili - Nouveau pilier de l'USAP : "Je suis mieux que lorsque je jouais avant...

Une semaine après son arrivée, le pilier droit et international géorgien Davit Kubriashvili se découvre.

Une rumeur court affirmant que Davit Kubriashvili pourrait jouer le prochain méchant dans James Bond. Avec sa barbe noire, son regard de tueur à gages et cet amas de muscles dont il se drape, il est déconseillé de taper sur son épaule avant de bien le connaître. « Il ne faut pas trop le chatouiller », glissait d’ailleurs Enzo Selponi la semaine dernière, lui qui l’a côtoyé la saison passée à Grenoble avant de l’affronter samedi (26-18). Arrivé la semaine dernière à l’USAP comme joker médical de Siua Halanukonuka, Kubriashvili devrait enchaîner un deuxième match ce jeudi à Nevers (20 h 45). International géorgien (47 sél.), sa force (1,83 m, 122 kg) et ses 34 ans ont quelque chose de rassurant dans une première ligne qui semblait un brin juvénile. Comme quoi, on peut s’appeler Davit et être fort comme Goliath.


Ce premier match vous a-t-il fait du bien ?

Oui, ça fait du bien. Je sortais d’une période particulière, donc c’était que du plaisir de retrouver le terrain, revivre… Refaire des mêlées aussi ? (sourire) Bien sûr. De temps en temps ça m’arrive.

Comment avez-vous vécu les derniers mois ?

Malheureusement je n’étais pas le seul joueur touché par cette période dure. On a essayé de s’adapter. J’attendais une opportunité et j’ai trouvé quelque chose. Mais en plus, c’est une très bonne chose qui m’est arrivée.


Cette période de confinement puis de chômage a-t-elle changé votre vision du rugby ?

Oui, ça l’a changé complètement. Je ne voulais pas terminer de cette manière. Déjà, je ne voulais pas finir à cette période. Dans ma tête, j’avais l’espoir de ne pas m’arrêter là-dessus, alors je suis content de retrouver le terrain. J’ai la chance de faire le métier que j’aime, mais c’est comme un nouveau départ pour moi.

L’USAP était le bon choix pour vous ?

Oui, je suis content honnêtement.

« Assurer les mêlées »
Qu’est-ce que les coaches vous ont demandé d’apporter au moment de vous recruter ?

Pas plus que ce que je fais depuis des années. Ils ne m’ont pas demandé de passer des pénalités.

Qu’est-ce qu’ils demandent à un première ligne ?

Assurer les mêlées, même si ce n’est pas un seul joueur qui peut tout changer, mais que c’est le boulot de tout le monde, staff compris. Mais il n’y a pas que le match qui compte. Tous les jours, toute l’année, tous les moments passés ensemble comptent. Ce travail d’équipe qui peut toujours s’améliorer, chaque jour et chaque match. C’est pour ça que je suis ravi d’être ici parce que le groupe travaille bien avec le coach. J’espère que je vais m’améliorer et apprendre.

Il y a beaucoup de jeunes premières lignes à l’USAP. Quels sont vos rapports ?

Je suis en train de les rencontrer, je dois déjà connaître leurs noms et prénoms, ça viendra petit à petit. Mais j’aime bien discuter avec les jeunes comme avec les vieux de mon âge. C’est sympa, ils m’écoutent, j’écoute aussi. La relation est bonne.

Connaissiez-vous déjà des personnes à l’USAP ?

Pas beaucoup de monde. Charles Géli, on a joué ensemble à Montpellier. Puis certains joueurs que je connais comme adversaire. Malheureusement, il y a de nombreux joueurs que je ne connais pas du tout. Après, dans le staff, Perry à l’époque. On a joué un peu en face. Je ne connais pas trop le groupe, mais ça ne m’empêche pas de me régaler avec eux.

Physiquement, comment vous sentez-vous ?

Je suis mieux que lorsque je jouais avant le confinement, avec tous ces bobos que les joueurs traînent. Ça fait bien sûr plusieurs mois que je n’ai pas joué au rugby, j’ai perdu le rythme, mais physiquement je n’ai pas arrêté pendant le confinement et mon chômage. J’ai essayé de rester concentré.

Face à Nevers, la mêlée peut-elle être la clef du match ?

C’est jamais facile de jouer au rugby, déjà. Après, même si certains secteurs sont plus ou moins élevés en Pro D2, ça reste physique, dur dans la conquête. En plus on rentre dans la période hivernale, ça compte beaucoup les mauls, rucks, mêlées… C’est la base du rugby. En face, ils seront présents et on va pouvoir montrer ce qu’on peut faire devant. Ensuite, ça finira derrière.

Recueilli par Pierre Cribeillet
 
il sera clairement ciblé par les penibles den face pour le faire degouiller.. si il se contient pas ça sera un boulet pour lusap. Esperons quil ne degoupille pas pour rien
en melée par contre oui cest une tres bonne pioche
 
On a réalisé un bon coup en le recrutant car on le sent vraiment motivé et il va nous faire un bien fou en mêlée. Pour le moment, il doit se remettre à niveau car il est à cours de compétition mais d'ici 1 mois ou 2, il va beaucoup nous apporter.
 
Retour
Haut