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Coupe du monde : présent à la finale au Qatar, Carlos Vela, le médecin de l'USAP ne...

USAP

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Carlos Vela, Argentin, néphrologue à l'hôpital de Perpignan et médecin de l'USAP, a assisté à la finale de la Coupe du monde, dimanche à Doha, avec ses amis et compatriotes Nicolas Diaz et Marcos Bonatti,...

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cazac

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Quelqu'un pourrait nous mettre l'article svp ?
(@cazac ;) )
Merci d'avance

Coupe du monde : présent à la finale au Qatar, Carlos Vela, le médecin de l'USAP ne "pouvait pas manquer le rendez-vous..."
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    Les trois Perpignanais (Carlos Vela avec la casquette) et le commentateur argentin vedette de beIN Sorts, Omar da Fonseca. DR
Coupe du monde de football, USAP, Rugby à XV, Football
Publié le 19/12/2022 à 20:07 , mis à jour à 21:40

Carlos Vela, Argentin, néphrologue à l'hôpital de Perpignan et médecin de l'USAP, a assisté à la finale de la Coupe du monde, dimanche à Doha, avec ses amis et compatriotes Nicolas Diaz et Marcos Bonatti, ophtalmologues. Il raconte sa folle journée qatari.

Plus tard, ils pourront dire "nous y étions !" Carlos Vela, le médecin de l'USAP et néphrologue à l'hôpital de Perpignan, était à Doha, dimanche, pour vivre la finale de la Coupe du monde de football, entre l'Argentine et la France, avec deux amis ophtalmologues, Nicolas Diaz et Marcos Bonatti. Ils ont vécu une journée d'enfer entre Perpignan, Paris et Doha. "Lorsque nous avons su que la finale opposerait Argentins et Français, nous nous sommes dit : "et si on allait à Doha ?", raconte Carlos. On s'est mis en chasse de billets et de vols pour le Qatar. Et là, efficacité 100%. Sur le site de la Fédération française de football, on a trouvé un charter quittant Roissy le samedi à 22 heures, avec retour prévu le lundi matin..."

Vols sur Paris samedi matin, puis Doha en soirée, découverte de la capitale du Qatar et retour dans la nuit ! "Nous avons embarqué dans un avion de supporters français, avec des écharpes et maillots bleu blanc rouge. L'ambiance était bon enfant." En débarquant à Doha, le dimanche au petit matin, premier choc ! "- 4 °C à Paris, 22 °C à 5 heures du matin à Doha, plus les deux heures de décalage, le dépaysement était total, poursuit le toubib de l'USAP. Et puis ces quelques gratte-ciel, en plein désert, au milieu de nulle part. Impressionnant. Avec ses panneaux publicitaires et ses fléchages balisant le parcours, on avait l'impression que Doha avait été construite pour la Coupe du monde de foot..."

"Messi a rejoint Diego..."
Carlos, né à Buenos-Aires, avant d'émigrer vers Cordoba, a deux clubs de cœur : River Plate et Belgrano de Cordoba. Les deux premiers titres de l'Argentine, il les a vécus pleinement. "En 1978, lorsque la Coupe du monde fut organisée chez nous, j'ai pu assister à quelques matchs, se souvient-il. J'avais 17 ans, et nous vivions une période très particulière (1)... J'ai en mémoire le but de Mario Kempes en finale, mais aussi celui de Luque de 30 mètres, contre la France. Et puis il y eut cet Argentine-Pérou (6-0) avec apparemment quelques arrangements... J'étais au stade pour Argentine-Pologne (2-0), à Rosario, puis à Cordoba pour Pérou-Ecosse (3-1). J'avais même participé à la cérémonie d'ouverture parce que mon lycée avait été invité..."

En 1986, pour la fameuse "Mano de Dios" de Maradona contre l'Angleterre, au Mexique, Carlos termine ses études de médecine, démarre l'internat. "J'ai suivi tous les matchs à la télévision." Il se devait d'être au rendez-vous de l'Histoire, celui avec Lionel Messi, qu'il allait voir jouer au Camp Nou, lorsque Leo portait le maillot de Barcelone. "Rendez-vous compte, dit-il. J'ai eu la chance de vivre les trois finales victorieuses argentines. Certains passent leur vie à attendre pareil bonheur. On ne pouvait pas manquer le rendez-vous de Doha."

Dans les travées du stade Lusail, il a ouvert en grand ses yeux, lui qui avait toujours rêvé d'assister à une finale de Coupe du monde. Il avait raté celle de 1998 en France, "pas de place pour Saint-Denis..." Il ne manquerait pas celle de Doha, entre ses pays de naissance et d'adoption. "Quel que soit le résultat du match, j'étais gagnant, s'amuse-t-il. L'ambiance était bon enfant. Dans le virage des Argentins, ça chantait, ça dansait... sauf lorsque Mbappé a égalisé...Tu vis de l'intérieur une finale de dimension planétaire, sur laquelle sont rivés tous les yeux du monde. C'est fou la pression ressentie. Alors j'imagine les joueurs. Mbappé et Messi n'ont pas manqué leur rendez-vous. Surtout Leo, longtemps méprisé par les supporters argentins. On lui a toujours demandé plus qu'aux autres... Et puis le souvenir de Maradona était tellement fort. Diego, c'est ma génération (2), alors j'ai un petit faible pour lui. Mais Leo a rejoint Diego dans le cœur des Argentins."

Une heure et demie après la victoire argentine, Carlos Vela était encore dans le stade, à regarder les enfants de Messi jouer au ballon avec ceux de Martinez. Il a assisté, la larme à l'œil, au découpage des filets des buts, souvenirs d'une finale historique. Et puis il est reparti vers l'aéroport, où il décollait à 5 heures du matin, hier. Le cœur léger, les yeux plein d'étoiles. Carlos, Nicolas et Marcos n'oublieront jamais leur escapade qatarie. Ils y étaient !

(1) Les militaires s'étaient emparés du pouvoir en 1976. Ils le garderont jusqu'en 1983.
(2) Carlos Vela est né le 30 octobre 1960, le même jour que... Maradona.
Gilles Navarro
 

Flying Seal

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Il était aussi vendredi soir à Edinburgh ... son bilan carbone du week-end est conséquent ^^
 

Cargol66

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Coupe du monde : présent à la finale au Qatar, Carlos Vela, le médecin de l'USAP ne "pouvait pas manquer le rendez-vous..."
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    Les trois Perpignanais (Carlos Vela avec la casquette) et le commentateur argentin vedette de beIN Sorts, Omar da Fonseca. DR
Coupe du monde de football, USAP, Rugby à XV, Football
Publié le 19/12/2022 à 20:07 , mis à jour à 21:40

Carlos Vela, Argentin, néphrologue à l'hôpital de Perpignan et médecin de l'USAP, a assisté à la finale de la Coupe du monde, dimanche à Doha, avec ses amis et compatriotes Nicolas Diaz et Marcos Bonatti, ophtalmologues. Il raconte sa folle journée qatari.

Plus tard, ils pourront dire "nous y étions !" Carlos Vela, le médecin de l'USAP et néphrologue à l'hôpital de Perpignan, était à Doha, dimanche, pour vivre la finale de la Coupe du monde de football, entre l'Argentine et la France, avec deux amis ophtalmologues, Nicolas Diaz et Marcos Bonatti. Ils ont vécu une journée d'enfer entre Perpignan, Paris et Doha. "Lorsque nous avons su que la finale opposerait Argentins et Français, nous nous sommes dit : "et si on allait à Doha ?", raconte Carlos. On s'est mis en chasse de billets et de vols pour le Qatar. Et là, efficacité 100%. Sur le site de la Fédération française de football, on a trouvé un charter quittant Roissy le samedi à 22 heures, avec retour prévu le lundi matin..."

Vols sur Paris samedi matin, puis Doha en soirée, découverte de la capitale du Qatar et retour dans la nuit ! "Nous avons embarqué dans un avion de supporters français, avec des écharpes et maillots bleu blanc rouge. L'ambiance était bon enfant." En débarquant à Doha, le dimanche au petit matin, premier choc ! "- 4 °C à Paris, 22 °C à 5 heures du matin à Doha, plus les deux heures de décalage, le dépaysement était total, poursuit le toubib de l'USAP. Et puis ces quelques gratte-ciel, en plein désert, au milieu de nulle part. Impressionnant. Avec ses panneaux publicitaires et ses fléchages balisant le parcours, on avait l'impression que Doha avait été construite pour la Coupe du monde de foot..."

"Messi a rejoint Diego..."
Carlos, né à Buenos-Aires, avant d'émigrer vers Cordoba, a deux clubs de cœur : River Plate et Belgrano de Cordoba. Les deux premiers titres de l'Argentine, il les a vécus pleinement. "En 1978, lorsque la Coupe du monde fut organisée chez nous, j'ai pu assister à quelques matchs, se souvient-il. J'avais 17 ans, et nous vivions une période très particulière (1)... J'ai en mémoire le but de Mario Kempes en finale, mais aussi celui de Luque de 30 mètres, contre la France. Et puis il y eut cet Argentine-Pérou (6-0) avec apparemment quelques arrangements... J'étais au stade pour Argentine-Pologne (2-0), à Rosario, puis à Cordoba pour Pérou-Ecosse (3-1). J'avais même participé à la cérémonie d'ouverture parce que mon lycée avait été invité..."

En 1986, pour la fameuse "Mano de Dios" de Maradona contre l'Angleterre, au Mexique, Carlos termine ses études de médecine, démarre l'internat. "J'ai suivi tous les matchs à la télévision." Il se devait d'être au rendez-vous de l'Histoire, celui avec Lionel Messi, qu'il allait voir jouer au Camp Nou, lorsque Leo portait le maillot de Barcelone. "Rendez-vous compte, dit-il. J'ai eu la chance de vivre les trois finales victorieuses argentines. Certains passent leur vie à attendre pareil bonheur. On ne pouvait pas manquer le rendez-vous de Doha."

Dans les travées du stade Lusail, il a ouvert en grand ses yeux, lui qui avait toujours rêvé d'assister à une finale de Coupe du monde. Il avait raté celle de 1998 en France, "pas de place pour Saint-Denis..." Il ne manquerait pas celle de Doha, entre ses pays de naissance et d'adoption. "Quel que soit le résultat du match, j'étais gagnant, s'amuse-t-il. L'ambiance était bon enfant. Dans le virage des Argentins, ça chantait, ça dansait... sauf lorsque Mbappé a égalisé...Tu vis de l'intérieur une finale de dimension planétaire, sur laquelle sont rivés tous les yeux du monde. C'est fou la pression ressentie. Alors j'imagine les joueurs. Mbappé et Messi n'ont pas manqué leur rendez-vous. Surtout Leo, longtemps méprisé par les supporters argentins. On lui a toujours demandé plus qu'aux autres... Et puis le souvenir de Maradona était tellement fort. Diego, c'est ma génération (2), alors j'ai un petit faible pour lui. Mais Leo a rejoint Diego dans le cœur des Argentins."

Une heure et demie après la victoire argentine, Carlos Vela était encore dans le stade, à regarder les enfants de Messi jouer au ballon avec ceux de Martinez. Il a assisté, la larme à l'œil, au découpage des filets des buts, souvenirs d'une finale historique. Et puis il est reparti vers l'aéroport, où il décollait à 5 heures du matin, hier. Le cœur léger, les yeux plein d'étoiles. Carlos, Nicolas et Marcos n'oublieront jamais leur escapade qatarie. Ils y étaient !

(1) Les militaires s'étaient emparés du pouvoir en 1976. Ils le garderont jusqu'en 1983.
(2) Carlos Vela est né le 30 octobre 1960, le même jour que... Maradona.
Gilles Navarro
Merci !
 

babau66

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Bonnati est mon ophtalmo, super sympa et très bon chirurgien ... son prédécesseur était également argentin, une vraie filière ...
 
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