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Christian Lanta : « Plus Et Mieux Dans Le Rugby » - Lindependant.fr

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Quelles sont vos attentes en venant à Font-Romeu ?Je ne m’attendais à rien parce que je connais les conditions dans lesquelles on s’entraîne ici, donc c’est pour ça que je souhaitais qu’on y revienne. On est dans un centre olympique, et olympique ça retentit dans nos esprits. Tout est mis en place pour être dans la haute... Lire la suite

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Quelles sont vos attentes en venant à Font-Romeu ?

Je ne m’attendais à rien parce que je connais les conditions dans lesquelles on s’entraîne ici, donc c’est pour ça que je souhaitais qu’on y revienne. On est dans un centre olympique, et olympique ça retentit dans nos esprits. Tout est mis en place pour être dans la haute performance, toutes les conditions sont réunies pour bien travailler, bien s’entraîner, pour faire des efforts et se rassembler. C’est un lieu quasiment idéal pour se préparer et l’équipe a répondu, dans la lancée de la saison passée, dans tout ce début de préparation après trois semaines. Il y a énormément de sérieux, de professionnalisme. Un staff qui travaille on ne peut mieux.


« On ne pense que rugby »

Physiquement, quels bénéfices espérez-vous tirer de stage ?

Non, le gros du travail il s’est fait pendant trois semaines. Quand on est en altitude comme ça, on sait qu’on ne peut pas mettre de la haute intensité. C’était plus pour affiner notre préparation physique mais surtout un stage rugby. Ça nous a permis de travailler sur l’organisation collective, la technique individuelle. Rentrer de plain-pied dans le rugby.

Vous sentez que l’équipe approche de son meilleur état de forme ?

Si on était prêts, ce serait presque anormal. Toutes les équipes, tous les staffs, on a toujours la même sensation : quand on commence une préparation, d’avoir beaucoup de temps devant soi, et on finit toujours par se dire qu’on est en retard, qu’on n’a pas fini tout ce qu’on voulait faire. On est à peu près dans les temps. Il n’y a que le premier match amical qui nous le dira. Je ne parle pas de résultat, parce qu’il sera compliqué face au Stade Français et au Leinster, mais dans la qualité de notre rugby, dans la performance qu’on fera et dans notre faculté à maintenir le rythme qui donnera une première évaluation de notre travail. Mais bon je ne suis pas trop inquiet, parce que je sais qu’on fait un travail de qualité.

En quoi s’éloigner d’Aimé-Giral est-il bénéfique pour le groupe ?

Une équipe a besoin de se ressourcer, de se retrouver, de vivre ensemble : ça s’appelle la cohésion d’équipe. Ils ont besoin de partager le rugby, mais aussi de partager ce qui va être leur vie sur une saison. Bien sûr qu’il y a les règles de vie non négociables qu’imposent le directeur sportif et le staff. Ça, c’est normal. Je tiens aussi à ce qu’ils aient leurs propres règles de vie. Je tiens à ce qu’ils les mettent en place.

C’est aussi un contexte privilégié pour échanger avec les joueurs ?

C’est un moment où on échange beaucoup, où on peut voir les joueurs individuellement. Le dimanche soir, on est revenu sur le projet sportif : définir les objectifs de résultats, de performance, d’image, de cohésion. Quand on sort de ce stage, chaque joueur aura sa feuille de route. On se donne une disponibilité totale pendant six jours. On ne pense que rugby. À partir du moment où on est à Aimé-Giral, il y a les coupures, les retours à la maison, les enfants, la famille. Ça ne veut pas dire que les garçons ne s’entraînent pas normalement. Mais ici, on est plus et mieux dans le rugby.

Qu’est-ce qui a changé depuis l’année dernière ?


Ça a été mon action principale, de faire une petite révolution du club. Il n’y avait pas les hommes et les outils. Aujourd’hui, on travaille dans la continuité en stabilisant le staff technique, en le renforçant par un staff physique de grande expérience. De se doter des outils de la performance digne d’un club qui se veut professionnel. J’ai eu beaucoup de témoignages de joueurs très satisfaits de ce qu’ils ont aujourd’hui.
 
Il n’y a que le premier match amical qui nous le dira. Je ne parle pas de résultat, parce qu’il sera compliqué face au Stade Français et au Leinster, mais dans la qualité de notre rugby, dans la performance qu’on fera et dans notre faculté à maintenir le rythme qui donnera une première évaluation de notre travail.[/QUOTE]
A l'annonce de ces deux matchs, j'étais un peu perplexe et je regrettais l'absence d'un troisième match beaucoup plus abordable. Car si ce sont de magnifiques affiches pour nous supporters et un bon coup pour les finances, j'avais un peu peur que l'intérêt sportif soit limité. Pas tant par le résultat dont on se moque mais plus peur de servir de sparring-partner au Leinster et à Paris sans pouvoir vraiment mettre en pratique ce qu'on apprend cet été.

Mais au final, je me rends compte qu'avec 13 joueur en tournée avec l'Irlande aux Etats-Unis et au Japon et avec 5 Lions, le Leinster va débarquer avec une équipe hyper remaniée. Du coup, on sera face à un autre rugby, avec des méthodes de club de très haut niveau, mais avec des joueurs en-dessous du niveau international et donc un intérêt sportif plus intéressant.
Quant à Paris, je réalise, même si les arrivées de Marvin O'Connor et d'Herrera sont intéressantes, que c'est certainement l'équipe la plus affaiblie par la période de recrutement. Côté départs : Slimani, Papé, Ross, Lakafia, Genia, Dupuy, Doumayrou, Sinzelle, Bonneval... Côté arrivées pas mal de trentenaires : Cittadini (Bayonne, 34 ans), Meité (Béziers, 33 ans), McLeod (Grenoble, 33 ans), Martial (Bayonne, 32 ans). Des très jeunes. Au milieu, Yobo et un jeune arrière néo-zélandais. Puis le gros pari Bourhaoua, un des meilleurs joueurs de VII au monde mais qui ne s'était pas réellement imposé à XV il y a de nombreuses années. Bref, une équipe partie pour jouer le maintien. Donc là aussi, l'écart semble moins important que prévu et le risque de servir de sparring-partner, moindre. Et paradoxalement, je vois ce match de Paris peut-être plus compliqué. C'est évidemment impossible à prédire mais j'imaginerai bien une telle affiche en barrage au mois de mai.
 
Le physique se travaille depuis le 19 juin pour la majorité et depuis le 1 Juillet pour les recrues, ce stage à Font Romeu c'est plus pour la cohésion anciens nouveaux et surtout à 20 jours du premier match contre Paris de bosser le rugby. Les lancements de jeu, la défense, en permettant aux nouveaux de prendre des repères tout cela dans un cadre adéquat. Pour un bénéfice de la prépa en altitude c'est minimum 3 semaines. Un journaliste dit sportif, ne pose pas cette question absurde.
 
Le physique se travaille depuis le 19 juin pour la majorité et depuis le 1 Juillet pour les recrues, ce stage à Font Romeu c'est plus pour la cohésion anciens nouveaux et surtout à 20 jours du premier match contre Paris de bosser le rugby. Les lancements de jeu, la défense, en permettant aux nouveaux de prendre des repères tout cela dans un cadre adéquat. Pour un bénéfice de la prépa en altitude c'est minimum 3 semaines. Un journaliste dit sportif, ne pose pas cette question absurde.
Ceci dit tu peux aussi tirer un bénéfice physique dans le repos le régime alimentaire et l'oxygénation. Ce n'est pas forcément prendre de la masse musculaire ou travailler sa pointé de vitesse.
 
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