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1. TOP 14

L’enseignement du week-end
L’Usap poursuit sa remontada


En signant sa quatrième victoire en cinq matchs, la formation catalane est, pour la première fois de la saison, sortie de la zone de relégation.

C’est tout sauf un hasard. À l’heure où la guerre pour le maintien fait rage, où les équipes sont sous tension, à l’heure où le moindre signe de faiblesse sera automatiquement sanctionné, l’Usap poursuit son redressement en quittant, pour la première fois de la saison, la zone de relégation qu’ils occupent depuis la 2e journée. Le signe est fort. Et nul doute qu’ils n’échappera pas aux autres concurrents de la course au maintien, qui se voient ainsi remis sous pression. Après leurs victoires contre le Stade français (31-24), à Brive (22-24), contre Pau (40-29) et leur défaite à Bordeaux-Bègles (43-7), les Catalans ont ajouté un acte à leur formidable remontada en venant à bout des Bayonnais, toujours en position de qualifiables.

À l’issue du match, le manager Patrick Arlettaz pouvait souffler : « Toutes les victoires sont importantes mais on avait dans la tête que ce match pouvait nous donner un peu d’oxygène. On sentait que c’était le moment de valider tout ce qui a été fait depuis le mois de janvier. On s’était dit que rien n’était encore acquis. On aurait pu se dire, après les trois victoires, qu’on avait déjà passé la première étape. Mais nous, on voulait attendre ce soir. » Prudent, le boss des Sang et Or voulait toutefois minorer cette première sortie de la zone des relégables : « C’est anecdotique. On ne regarde pas ça pour l’instant. Il suffit de perdre le prochain match et que Pau gagne le sien… Ce que nous avons, c’est vrai, c’est un petit matelas, que l’on sait très fragile. » Ce matelas est pour autant parfait pour permettre aux Sang et Or de passer des vacances sereines : « Ce sont des repos mérités. Les joueurs ont fait beaucoup d’effort pour être performants sur le terrain et pour prendre des décisions en dehors. À un moment, ça mange dans la tête. Ils ont mérité de se déconnecter. C’est important parce que jusqu’à la fin de la saison, nous aurons besoin de fraîcheur mentale. » Des vacances dont pourront également profiter les Castrais, dont la victoire contre Lyon les replace à la onzième place.

Brive et Pau s’enfoncent

Brivistes et Palois ne vivront pas les même vacances, qu’ils passeront avec des doutes et des craintes plein la tête. Pourquoi ? Parce que les deux clubs ont concédé des défaites sèches sur leur pelouse : face à l’UBB pour Brive et contre La Rochelle pour les Palois. Alors, certes, les Béarnais ont eu le mérite de perdre avec la manière et en livrant un match de haute facture contre les Maritimes mais le résultat est le même. Et le Top 14 ne récompense pas les « belles » défaites, aussi encourageantes soient-elles. La situation des Brivistes se complique donc encore : désormais, les hommes de Patrice Collazo accusent huit points de retard sur les Catalans, premiers maintenus, et sept sur les Palois, treizièmes provisoires.Par Simon VALZER

simon.valzer@midi-olympique.fr

 

Des joueurs doivent prendre des décisions pour dehors , en plus de tedder deux joueurs doivent faire un choix

 

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Les choix (très) forts

La belle passe usapiste s’explique par une addition d’éléments favorables. Avec des décisions payantes.

«Il ne faut pas croire que l’on n’ait révolutionné quoi que ce soit dans notre jeu. » Il y a quelques jours, un membre de l’encadrement catalan avait ainsi replacé les choses dans leur contexte. Si l’Usap affiche un niveau de jeu et des résultats en progression depuis un mois et demi, avec quatre victoires en cinq matchs, elle le doit à une prise de confiance collective, à l’émergence d’individualités et, aussi, à quatre choix très payants.

Le tandem McIntyre-Tedder

Aujourd’hui, ça paraît être une évidence d’avoir Jake McIntyre et Tristan Tedder ensemble sur la pelouse. Au début, ce n’en était pas une : Tedder, meilleur Usapiste, était installé en 10, McIntyre était en phase d’intégration, Goutard était une option plus que prometteuse en 15… En décidant d’associer l’Australien et le Sud-Africain, le staff a donné une nouvelle dimension aux lignes arrière catalanes. Grâce avant tout à leur envie commune d’attaquer et leur palette technique. Au passage, cette nouvelle organisation a aidé Lucas Dubois, replacé à l’aile, et Sadek Deghmache à retrouver toutes leurs sensations.

Des renforts opportuns

Dernier budget du Top 14, l’Usap n’est pas du genre à affoler le marché. Mais, lorsque les Wasps ont été contraints de mettre la clé sous la porte, ses dirigeants ont su être opportunistes pour dénicher deux perles rares : Brad Shields et Ali Crossdale. Le retour sur investissement est inestimable : les Anglais sont deux des meilleurs Usapistes de ce début d’année. Tout sauf une surprise : le troisième ligne aux neuf sélections, homme à tout faire en troisième ligne, et l’électrique ailier, attaquant redoutable (16 défenseurs battus en sept matchs), n’étaient pas dans les papiers du sélectionneur anglais pour rien. Après une nécessaire période de remise en route et d’adaptation, ils ont apporté une plus-value à l’effectif, qui plus est à deux postes confrontés à des absences.

« DLF », le capitanat lui va si bien

En l’absence de Mathieu Acebes, le staff catalan avait une décision à prendre : à qui confier le capitanat ? En décidant de miser sur Jeronimo De La Fuente, il a pris la bonne. Le centre argentin, à l’expérience internationale considérable, a une influence certaine sur ses troupes et, hasard ou plus sûrement coïncidence, il affiche depuis son intronisation un niveau de jeu remarquable. Auteur d’une très belle partie face à Pau, avec un essai, il a encore été décisif contre Bayonne avec deux interventions offensives tranchantes sur le quatrième essai. Toujours sécurisant en défense, « DLF » se lâche en attaque.

Tuilagi en 5, ça déménage

Les suiveurs des espoirs sang et or avaient prévenu : avec Posolo Tuilagi, l’Usap détenait une arme au pouvoir de destruction rare. On ne pensait pas qu’elle sévirait aussi vite sur les pelouses de Top 14. En responsabilisant le fils de Henry et en le repositionnant de 8 à 5, le staff a vu juste : l’espoir de 18 ans, très bon face à Pau et Bayonne, est un fer de lance redoutable, par son impact et sa qualité technique. Capable de tenir le rythme d’une rencontre sur la durée, Posolo Tuilagi a commencé à prendre date dans l’élite. Même lorsque Piula Fa’asalele reviendra de blessure, on le reverra à coup sûr. V. B.

 

Titulaire ce soir !
Bon match à notre colosse ! je revois encore les 3 bayonnais accrochés à lui en première mi-temps samedi dernier.

 

en seconde période d'ailleurs, y avait toujours un 1er bayonnais qui se jeter aux jambes pour être sur de l'arrêter dès le début^^

 

Ils ont juste oublié l'essentiel le Midol : la pétition