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Affluences des équipes de ProD2 depuis 8 journées .

Mais c'est le cas de tous les sports pro. Le public principal d'un point de vue économique n'est plus celui qui vient au stade. Et je ne vois pas de problème à ça. Il y a bien plus que les gens qui vivent pas loin d'une équipe pro qui sont intéressés par les matchs. Par exemple moi, j'aime bien le foot, aussi (j'ai pas dit le XIII, attention :wink: ) mais il n'y a pas de club pro à proximité et je me rabats sur la télé pour voir des parties intéressantes. Je paie ma "place" indirectement avec l'abonnement mais on ne me voit pas sur un siège, au stade.
Ce qui est sujet d'inquiétude c'est l'évolution du nombre de licenciés, les jeunes dans les associations sportives, la pratique diversifiée de sports co à l'école.
"Le public principal d'un point de vue économique n'est pas celui qui vient au stade.Et je ne vois pas de probléme à ça".Et bien pour moi ça en est un.En allant au bout du raisonnement pourquoi dans ces conditions ne pas organiser des matchs à huis clos.Economiquement cela pourrait étre rentable.Le commerce sur le net est de plus en plus florissant et rentable,pourquoi le consommateur de spectacles disposant de surcroit d'un panel quasi illimité de choix ne le serait il pas?Mais c'est une autre société qui se profile et s'installe d'ailleurs,et tout ce qui pourra étre fait pour ralentir son avénement me convient.Oh les promoteurs de ces sociétés et de ce nouveau rapport au sport ne sont pas seuls responsables,les motivations des "usagers"(qui y ont été préparés) ont changé et il est juste de dire que ce n'est pas uniquement imputable au professionnalisme.Les acteurs économiques ne sont pas responsable de la désertion d'un stade parce qu'une équipe sportive n'a pas obtenue les résultats escomptés,c'est a dire n'a pas permis la valorisation individuelle et personnelle que les "supporters" attendent désormais de plus en plus de la performance de ceux pour qui ils payent,quels qu'ils soient d'ailleurs,fussent t ils interchangeables à loisir.Vaste débathaha
 
Cela correspond aux affluences du rugby en premiére division dans les années 70 80.Je ne connais pas le prix moyens des places dans les stades,mais il semble acquis que la part du budget des clubs résultant des entrées au stade est en perpétuelle diminution,une sorte de paradoxe qui doit étre encore plus marqué chez beaucoup de clubs du top 14 et qui est pour moi un des signes du caractére "artificiel" du rugby pro en France,que nous payons d'une certaines façon au travers de nos résultats.Ces moyennes de remplissage des stades devaient aussi questionner les dirigeants de certains clubs avant de se lancer dans l'édification de stades dont la capacité est sans rapport avec la réalité strictement sportive.Preuve peut etre que pour certains la priorité est ailleurs
Et dans les années 70/80 il n'y avait pratiquement pas de match télévisé, hormis les phases finales. Si tu voulais voir un match il te fallait aller au stade.
Donc on peut dire que le rugby est beaucoup plus suivi que dans dans ces années la.
 
"Le public principal d'un point de vue économique n'est pas celui qui vient au stade.Et je ne vois pas de probléme à ça".Et bien pour moi ça en est un.En allant au bout du raisonnement pourquoi dans ces conditions ne pas organiser des matchs à huis clos.Economiquement cela pourrait étre rentable.Le commerce sur le net est de plus en plus florissant et rentable,pourquoi le consommateur de spectacles disposant de surcroit d'un panel quasi illimité de choix ne le serait il pas?Mais c'est une autre société qui se profile et s'installe d'ailleurs,et tout ce qui pourra étre fait pour ralentir son avénement me convient.Oh les promoteurs de ces sociétés et de ce nouveau rapport au sport ne sont pas seuls responsables,les motivations des "usagers"(qui y ont été préparés) ont changé et il est juste de dire que ce n'est pas uniquement imputable au professionnalisme.Les acteurs économiques ne sont pas responsable de la désertion d'un stade parce qu'une équipe sportive n'a pas obtenue les résultats escomptés,c'est a dire n'a pas permis la valorisation individuelle et personnelle que les "supporters" attendent désormais de plus en plus de la performance de ceux pour qui ils payent,quels qu'ils soient d'ailleurs,fussent t ils interchangeables à loisir.Vaste débathaha
Me suis mal exprimé.
Prenons les choses dans l'autre sens. Imaginons qu'Aimé Giral fasse le plein, allez 350 000 euros de recette brute par match arrondi à 500 avec les droits payés par les vendeurs de boissons et amuses gueules. X8 matchs à la maison 4 millions. Si on veut que ce soit la source principale du budget, ça signifierait que le budget de l'usap ne dépasserait probablement jamais les 15 ou 20 millions en imaginant avoir pleins d'autres sources autres que la LNR. On n'y est plus, dans cette configuration. On ne peut pas demander de la décroissance à une 40 aine d'entreprises et à je ne sais combien de salariés qui sont partis de 0 il y a moins de 30 ans. Enfin moi j'y crois pas.
 
Cela correspond aux affluences du rugby en premiére division dans les années 70 80.Je ne connais pas le prix moyens des places dans les stades,mais il semble acquis que la part du budget des clubs résultant des entrées au stade est en perpétuelle diminution,une sorte de paradoxe qui doit étre encore plus marqué chez beaucoup de clubs du top 14 et qui est pour moi un des signes du caractére "artificiel" du rugby pro en France,que nous payons d'une certaines façon au travers de nos résultats.Ces moyennes de remplissage des stades devaient aussi questionner les dirigeants de certains clubs avant de se lancer dans l'édification de stades dont la capacité est sans rapport avec la réalité strictement sportive.Preuve peut etre que pour certains la priorité est ailleurs
"Cela correspond aux affluences du rugby en premiére division dans les années 70 80"

Bon déjà, ça tombe bien parce que nous sommes en deuxième division.
Puis, je ne sais pas à cette époque là car je n'étais pas né mais, d'après les chiffres que j'ai à ma disposition, les chiffres actuels n'ont strictement rien à voir avec ceux d'il y a vingt ans ! Alors oui, il y a une excellente période à la fin des années 2000's mais avec le recul j'ai plus envie de dire que c'est elle la période "anormale".
USAP : 6 162 spectateurs en 1999 / 11 484 en 2019 (et donc bien plus en D2 qu'en première division il y a vingt ans)
Toulouse : 9 413 spectateurs en 1999 / 18 385 en 2019
UBB : 3 279 spectateurs en 1999 / 20 409 en 2019
Clermont : 5 115 spectateurs en 1999 / 17 813 en 2019
Castres : 3 925 spectateurs en 1999 / 10 846 en 2019
...

Même des équipes comme Béziers ou Colomiers ont attiré plus de monde en 2019 en deuxième division qu'en 1999 en première ! Les affluences de la Pro D2 l'an passé sont plus importantes que celles de la première division il y a vingt ans.
 
Aujourd'hui, l'affluence dans les stades est plus liée à "l'événement" qu'au match proprement dit.
Il y a 30 ou 40 ans, le public était principalement masculin et connaisseur, avec beaucoup d'anciens pratiquants.
Aujourd'hui plus de femmes et d'enfants dans les gradins et surtout on vient au stade pour dire dans les soirées : "j'y étais ! Super ambiance ! etc, …".
Les supporters des phases finales, c'est un peu comme en août 44, les résistants de la dernière heure, qui supplantent les fidèles de la saison, qui eux, se sont gelés les c...s en tribune, les soirées d'hiver, pour soutenir leur équipe.
 
Dernière édition:
"Cela correspond aux affluences du rugby en premiére division dans les années 70 80"

Bon déjà, ça tombe bien parce que nous sommes en deuxième division.
Puis, je ne sais pas à cette époque là car je n'étais pas né mais, d'après les chiffres que j'ai à ma disposition, les chiffres actuels n'ont strictement rien à voir avec ceux d'il y a vingt ans ! Alors oui, il y a une excellente période à la fin des années 2000's mais avec le recul j'ai plus envie de dire que c'est elle la période "anormale".
USAP : 6 162 spectateurs en 1999 / 11 484 en 2019 (et donc bien plus en D2 qu'en première division il y a vingt ans)
Toulouse : 9 413 spectateurs en 1999 / 18 385 en 2019
UBB : 3 279 spectateurs en 1999 / 20 409 en 2019
Clermont : 5 115 spectateurs en 1999 / 17 813 en 2019
Castres : 3 925 spectateurs en 1999 / 10 846 en 2019
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Même des équipes comme Béziers ou Colomiers ont attiré plus de monde en 2019 en deuxième division qu'en 1999 en première ! Les affluences de la Pro D2 l'an passé sont plus importantes que celles de la première division il y a vingt ans.
Je parle d'avant l'ére professionnelle.Tu alignes des chiffres sur quelques villes et tu compares un championnat de 24 clubs en 1999 avec un championnat de 14 clubs en 2019.Forcement avec 24 clubs il y a une forte dilution de la fréquentation globale.Tu veux la réalité des chiffres sur 10 ans 2008 2018,avec un top 14? C'est a dire en comparant ce qui est comparable?La voici
TOP 14 2008 10960 en moyene puis forte progression sur 2 ans jusqu'en 2010 ,13577 en moyenne et stagnation depuis 13487 en moyenne en 2018
Pro d2 2008 5108 en moyenne ,2018 5393 en moyenne,c'est à dire aucune progression depuis 10 ans.C'est à ce championnat que l'on peut comparer la première division des années 70 et 80..5000 Spectateurs en moyenne pour la pro d2 à 16 clubs , cela fait 80000 spectateurs.En
1974 il y avait 64 clubs en premiére division c'est à dire que méme en prenant une moyenne trés trés basse (2000 spectateurs par exemple)on arrive quand meme a 130000.
 
Aujourd'hui, l'affluence dans les stades est plus liée à "l'événement" qu'au match proprement dit.
Il y a 30 ou 40, le public était principalement masculin et connaisseur, avec beaucoup d'anciens pratiquants.
Aujourd'hui plus de femmes et d'enfants dans les gradins et surtout on vient au stade pour dire dans les soirées : "j'y étais ! Super ambiance ! etc, …".
Les supporters des phases finales, c'est un peu comme en août 44, les résistants de la dernière heure, qui supplantent les fidèles de la saison, qui eux, se sont gelés les c...s en tribune, les soirées d'hiver pour soutenir leur équipe.
C'est un peu ça ,en effet en particulier dans les grandes villes ,celles qui drainent les plus grosses affluences.
 
Les stades étaient aussi plus petits. Aimé Giral était souvent à guichets fermés à l'époque de la chevalier+la CGT. Je sais pas combien ça faisait, peut être 5 ou 6000.
 
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