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"A l’USAP, tout était plus passionnel" - Lindependant.fr

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Vincent Debaty a été pilier gauche à l’USAP lors d’une des périodes les plus fastes du club (2002-2007). Il a ensuite étoffé son palmarès du côté de l’ASM Clermont Auvergne (2008-2017). Un parcours qui l’a forgé...

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cazac

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A l’USAP, tout était plus passionnel"
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    Vincent Debaty a mené bien des combats avec Michel Konieck en première ligne à l’USAP. Photo Harry Jordan
USAP, Perpignan
Publié le 24/11/2021 à 20:26
Vincent Debaty a été pilier gauche à l’USAP lors d’une des périodes les plus fastes du club (2002-2007). Il a ensuite étoffé son palmarès du côté de l’ASM Clermont Auvergne (2008-2017). Un parcours qui l’a forgé aujourd’hui à devenir l’entraîneur des avants d’Oyonnax.

Vincent Debaty, voilà le retour de l’affiche USAP-ASM Clermont Auvergne. Après le Stade Français et le Stade Toulousain, encore une rencontre qui fleure bon le passé glorieux des Catalans ?

C’est sûr ! Ce sont deux équipes joueuses, et avec du combat notamment du côté de l’USAP. Elles sont toutes deux portées vers l’offensif, c’est intéressant. L’ASM est peut-être un peu en difficulté en ce début de saison étant donné son standing et les exigences du club. Mais ils remontent la pente, je trouve. Quant à l’USAP, son début à elle est bien mais malheureusement niveau points pas tant que ça. Pourtant, elle répond présent même si forcément elle domine moins que la saison dernière en Pro D2. Elle n’est pas loin d’être mieux.

En tant qu’entraîneur des avants d’Oyonnax, adversaire de l’USAP l’an dernier encore en Pro D2, vous gardez quel souvenir de cette équipe sang et or ?

Celui d’une équipe qui dominait vraiment son sujet avec des joueurs puissants qui avançaient en permanence. Cette équipe quand elle jouait, elle était sûre d’elle. Je me souviens lors de la demi-finale l’an dernier à Perpignan, nous, on y a cru à un moment donné. Mais l’USAP a accéléré et ça a été terminé. De plus, elle prenait très peu de points.

Le rôle de pilier que vous occupiez a-t-il subi des transformations avec le temps ? On pense à la morphologie des joueurs, la poussée en mêlée, les règles qui changent…

Il y a des changements, c’est sûr. À mon époque, on demandait aux piliers de faire des mêlées, des touches, et quelques rucks. Désormais, plus ça va plus on leur demande un travail de troisième ligne, de courir partout, de plaquer… Ils deviennent des athlètes comme les autres qui doivent en plus tenir les mêlées. Aujourd’hui, ce qui diffère c’est qu’il y a de moins en moins d’impacts, plus de distance, et les morphologies changent. C’est moins important d’être massif pour bloquer la mêlée. Cela demande du gainage.

De l’USAP, vous pourriez nous en dire quoi vous, en tant qu’ancien joueur catalan et clermontois ?

L’USAP c’est le club de mes débuts en Top 14, en Top 16. J’y ai vécu de belles épopées comme les phases finales de championnat et de Coupe d’Europe. Grâce à ce club, j’ai décroché ma première sélection en équipe de France (il en compte 38 en tout, NDLR). J’y ai aimé son état d’esprit et son public. Perpignan, c’était le club de la Méditerranée avec du caractère, et où tout était plus passionnel : quand ça va, tout est encore plus beau que ça ne l’est, quand ça ne va pas, c’est pire que ce que c’est. Il y avait très peu de juste milieu. Mais de la pression, il en ressort de la force. Je me souviens aussi que de mon temps à l’USAP, c’était l’un des premiers clubs à tout avoir dans le stade. On venait au club pour s’entraîner et tout ce qu’il faut pour y rester. Ce n’était pas un centre d’entraînement, mais sur ces points-là c’était avant-gardiste. Olivier Saïsset était même l’un des premiers entraîneurs à chronométrer les entraînements. Ailleurs, il fallait continuer à s’entraîner tant que l’entraîneur n’avait pas ce qu’il voulait.

De plus, à Perpignan, j’ai rencontré mon épouse Céline et c’est là que ma fille aînée Éloïse, qui a quinze ans, est née. À l’hôpital précisément. Je viens toujours en vacances dans les Pyrénées-Orientales. Cet hiver, ça sera du côté de Formiguères.

Le 6 juin 2009, l’USAP, que vous avez quittée en 2007 est championne de France face à Clermont, votre nouveau club après un an en Pro D2 avec Agen. Vous n’étiez pas sur la feuille de match mais que vous reste-t-il de ce moment ?

Quelque chose de particulier. J’avais vécu des trucs super avec l’USAP, et Clermont, je découvrais. Je connaissais la plupart des joueurs. Et il y avait ce Stade de France, avec deux beaux publics partout. C’était très triste pour l’ASM et pour notre groupe qui perdait une énième finale.

En tant qu’ancien international, avez-vous suivi les dernières sorties pendant la Tournée d’automne du XV de France ?

Quand j’ai vu cette équipe de France, j’ai vu des mecs qui avaient du plaisir à jouer ensemble, dont le jeu est plaisant à voir. La dynamique est incroyable. Tout leur réussit. Ces jeunes sont issus d’une génération dorée avec un gros travail fait en amont grâce aux deux titres de champion du monde U20. C’est normal que certains sortent du lot. Et le sélectionneur Fabien Galthié a une bonne philosophie de jeu et du recul sur les méthodes d’entraînement. Il est très bien entouré en plus avec un staff complet.

Laura CAUSANILLAS
 
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