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Rugby à XV,
USAP,
Top 14
Publié le 03/09/2022 à 11:00 , mis à jour à 11:14
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À l’aube de la reprise du Top 14, le président de l’USAP est conscient que si son club veut grandir, il doit continuer à se structurer dans de nombreux domaines et ne cache pas s’inspirer de l’exemple rochelais.
François Rivière avait surpris, l’an passé, avant le début de saison, en confirmant son staff jusqu’à fin 2024, juste avant le premier match de la saison à Brive. L’objectif était de donner aux entraîneurs une tranquillité d’esprit pour se consacrer au maintien de l’USAP en Top 14. Pari gagné pour le président de l’USAP, qui, avant d’attaquer la saison contre Pau samedi, fixe de nouveaux objectifs, avec une foi inébranlable.
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Côté terrain
"La prolongation du staff fin août, l’an passé, en a surpris plus d’un, mais c’était le résultat d’une expérience de chef d’entreprise. J’ai toujours fait confiance à mes collaborateurs. J’estime que ce n’est pas un bon management que de placer toujours ses cadres sur un siège éjectable, de les mettre en porte-à-faux. Le fameux “celui qui paye décide”, ne s’applique pas dans le milieu du sport de haut niveau, car il faut s’appuyer sur des gens qui ont un savoir que le décideur n’a pas. En signant très tôt le staff, la complémentarité du triptyque Patrick (Arlettaz), David (Marty), Bruno (Rolland) me libérait du sportif pour ne me consacrer qu’à ce que je sais faire : les relations publiques et la recherche de partenaires. La confiance est la base du travail d’une entreprise. Objectif de la saison ? Assurer le maintien avant les dernières journées de championnat…"
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Côté finances
"J’ai déposé un budget de 18 millions d’euros à la DNACG, auquel je participe en tant qu’actionnaire principal. Tout en restant prudent, je peux dire que fin septembre, le budget 2022-2023 sera quasiment bouclé. Grâce à notre public, qui répond présent à 100 %, aux collectivités locales, dont je ne souhaite pas qu’elles augmentent leur aide, compte tenu de la conjoncture économique, mais qu’elles maintiennent juste leur soutien. Et enfin à nos partenaires, de plus en plus nombreux, qui nous permettent d’approcher les 10 M€ de rentrées, contre 7 M€ l’an passé. Mais mon objectif personnel est d’aller plus loin encore…"
Stade Aimé-Giral
"Bruno Rolland, notre directeur général, a mis notre stade en exergue. La saison dernière, nous avons joué deux ou trois fois à guichets fermés. C’est assez extraordinaire. Nous travaillons à offrir plus de confort à notre public, et voulons offrir de meilleurs services (restauration, buvettes, toilettes) aux spectateurs. Qu’ils aient envie de venir à Aimé-Giral. L’usage du terrain synthétique comme parking d’appoint apporte une solution au stationnement."
Centres d’entraînement et de formation
"Les investissements que nous avons réalisés sur nos fonds propres lorsque je suis arrivé au club, en 2013, commencent à dater. Il faut rafraîchir le centre d’entraînement du Parc des sports. L’opportunité de la Coupe du monde 2023 en France doit donner un coup d’accélérateur au projet. Perpignan a une chance raisonnable d’accueillir un pays qualifié. Il n’a jamais été question d’une grosse nation du rugby, mais il reste des équipes à héberger. Pour le centre de formation, avec l’Association, dirigée par Axel Barrière, nous travaillons à une solution plus confortable que celle en vigueur aujourd’hui au Bas-Vernet.
En conclusion, à l’image de ce qu’a réussi La Rochelle, nous devons faire avancer tous les dossiers en même temps, le stade, l’équipe, les infrastructures. Le tout pour aider l’USAP à aller plus loin encore."
https://www.lindependant.fr/2022/09...ructuration-du-club-10513580.php#commentaires
