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USAP-Béziers : « Conscience de l’urgence » - Lindependant.fr

Articles de presse

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Traumatisme, intersaison, objectifs, favoris… Le coach Patrick Arlettaz se confie à la veille du derby.
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photo michel clementz

Le boss du sportif, c’est lui. À la veille de la réception de Béziers (20 h 45), premier match de Pro D2 après la chute du Top 14, Patrick Arlettaz croit ses hommes capables de se relever.
Quel bilan tirez-vous de vos deux mois de préparation ? Avez-vous réussi à garder les joueurs sous pression ?
Je crois qu’ils se sont laissés faire parce qu’ils en avaient envie. Ils avaient envie de travailler et ils l’ont fait en continuité, de manière assez efficace. Je n’ai pas eu besoin de forcer outre mesure. Sincèrement, il y a eu une vraie prise de conscience de l’urgence de la situation, du travail qu’on devait fournir, de la saison qu’il fallait qu’on fasse et de la saison qu’on venait de passer. Tout s’est fait naturellement, pas sans trois cris, deux remises à l’heure… Il y en a eu quelques-unes.

Il faudra des victoires, beaucoup de victoires pour laver tout ça
Ressentez-vous plus d’engagement que la saison passée ?
Oui, plus de moyens aussi. On est un tout petit peu plus nombreux à encadrer cette équipe avec un petit peu plus de temps. On ne se rend pas compte, mais ça a été un tourbillon invraisemblable pendant un an et demi. Passer de l’avant-dernière place de Pro D2 à des joueurs de Top 14 d’un seul coup avec, finalement, un an et demi d’apprentissage dans un championnat moins relevé que le Top 14. Ce tourbillon, tout le monde s’est un petit peu perdu là-dedans ou alors c’était impossible de faire autrement. On est allé à l’urgence, on a pris des raccourcis. Pas prêts, pas assez nombreux, pas suffisamment équipés… Il y a eu un amoncellement de choses auxquelles s’est rajouté, je l’ai déjà dit, cette saison où on avait l’impression que tout était contre nous : le sort, le calendrier, les blessés, le rebond… Ça s’est cumulé.
Les objectifs fixés pour la préparation ont-ils été atteints ?
Les objectifs physiques sont réunis. Les objectifs rugby, on est un tout petit peu à la bourre par rapport à ce qu’on espérait. Mais en même temps, je n’ai pas connu une seule préparation où, à la fin, un entraîneur disait qu’il était pleinement satisfait. On est à une bourre normale on dira.
L’inconnu quant aux conséquences du traumatisme de la saison dernière trotte-t-il dans votre tête ?
Ouais, bien sûr, on est là-dedans. Je suis persuadé que si Grenoble a perdu contre Brive (28-22 en barrage d’accession), c’est aussi parce qu’ils avaient perdu beaucoup de matches et que ça vient vous trotter à cinq minutes de la fin. On ne peut pas laver une saison comme ça, d’un revers de main, en se disant juste « on commence une saison donc on oublie celle d’avant ». C’est jamais comme ça que ça marche. Il faudra des victoires, il faudra beaucoup de victoires pour laver tout ça. J’ai l’impression qu’on a les capacités de soigner ça. Ça prendra combien de temps ? Je ne sais pas. Peut-être le match de Béziers pourra tout laver… Ou pas. Je ne sais pas, c’est des inconnues. Dès que ça touche à la confiance, à la psychologie du joueur, ce sont des choses où on peut identifier des problématiques qui vont arriver mais la longueur de la guérison, le nombre de pansements qu’il faudra et tout ça, c’est plus dur à évaluer. Mais j’ai l’impression qu’on va être assez fort pour passer au-dessus de ça.




Le premier match, des fois, ne veut rien dire du tout

Bayonne (66-6), Stade Français (15-46) : le premier match des deux dernières saisons a donné le ton. Idem pour Béziers ?
Il faut le chasser. J’en ai fait plein des saisons et le premier match, des fois, ne veut rien dire du tout.
Avez-vous le meilleur effectif de Pro D2 ?
Un des meilleurs, sans doute. Le meilleur, non, je ne suis pas d’accord. Ça dépend des regards, des postes, des blessures qu’on va avoir, de la profondeur de banc, combien de jeunes vont exploser… On est quatre, cinq équipes à pouvoir y postuler. Oyo c’est loin d’être dégueulasse, Grenoble aussi, Nevers, Biarritz… Et j’en oublie. Il y en a des beaux effectifs. Mais on est monté comme ça : avec un des meilleurs, pas LE meilleur. On était cinquième budget, comme cette année. C’était très ressemblant, sauf qu’on avait pas la saison dernière dans le buffet.


Recueilli par Pierre Cribeillet

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Dernière édition par un modérateur:
Les objectifs rugby, on est un tout petit peu à la bourre par rapport à ce qu’on espérait
Je ne sais pas, c’est des inconnues. Dès que ça touche à la confiance, à la psychologie du joueur, ce sont des choses où on peut identifier des problématiques qui vont arriver mais la longueur de la guérison, le nombre de pansements qu’il faudra et tout ça, c’est plus dur à évaluer.
Un PA très prudent...Quelques doutes semblent subsister quand même...Même si le doute reste légitime chez un coach, il reste la désagréable impression ou sensation que l'USAP a toujours autant de mal à apprendre de ses erreurs d'appréciations passées...A voir...
 
Allez !!! ON REPART AVEC LA LANGUE DE BOIS ... MATCH DÉCISIF / PAS DE PANIQUE / ÉQUIPE EN RODAGE / PAS TOUS LES ÉLÉMENTS ... cette année PATRICK devra changer son lexique car à force il va nous donner un mal de CAPS
 
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