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Rugby à XV - Top 14 : "Je suis excité à l'idée de découvrir l'ambiance d'Aimé-Giral",...

USAP

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Le Néo-Zélandais de naissance, anglais par ses parents, fut champion de Super Rugby avec les Hurricanes (2016) avant de porter le maillot anglais à huit reprises. Alors qu'il pourrait, samedi (à 15 h à Aimé-Giral),...

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cat'alain

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Le Néo-Zélandais de naissance, anglais par ses parents, fut champion de Super Rugby avec les Hurricanes (2016) avant de porter le maillot anglais à huit reprises. Alors qu'il pourrait, samedi (à 15 h à Aimé-Giral),...

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cazac

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Rugby à XV - Top 14 : "Je suis excité à l'idée de découvrir l'ambiance d'Aimé-Giral", prévient la recrue anglaise de l'USAP, Brad Shields
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    Brad Shields est arrivé à l'USAP il y a trois semaines. Independant - Olivier GOT
Top 14, USAP, Rugby à XV, Perpignan
Publié le 23/11/2022 à 16:33 , mis à jour à 16:38

Le Néo-Zélandais de naissance, anglais par ses parents, fut champion de Super Rugby avec les Hurricanes (2016) avant de porter le maillot anglais à huit reprises. Alors qu'il pourrait, samedi (à 15 h à Aimé-Giral), jouer son premier match avec l'USAP, il espère faire profiter de son expérience une équipe dont il connaît la réputation.

Comment avez-vous choisi Perpignan ?

L'USAP a une grosse histoire dans le rugby français. Par le passé, son équipe a souvent été compétitive, en France comme en Europe. Je sais que "Zaza" (David Marty), Rimas (Alvarez-Kairelis), Perry (Freshwater) ont porté le maillot de Perpignan et ont été champions de France avec le club. Je ne me rappelle plus en quelle année... (2009). Alors quand on m'a proposé de signer à Perpignan, je n'ai pas hésité.

Que s'est-il passé aux Wasps, vous saviez que le club avait des difficultés ?

Oui. nous avions été prévenus que les Wasps traversaient une mauvaise période, mais personne n'imaginait que la situation en arriverait jusque-là*. On pensait que les dirigeants allaient tout arranger et que l'histoire se poursuivrait sans penser un seul instant que nous devrions cesser toute activité. Nous sommes restés optimistes en nous disant : "ça va le faire..." Et puis, un dimanche soir (le 16 octobre, NDLR), nous avons tous reçu un email qui convoquait joueurs et entraîneurs à une réunion pour le lundi matin. Le lendemain. Nous y avons appris la mise en redressement du club.


Comment avez-vous réagi ?

Nous étions tous très choqués ! Le joueur de rugby, ce qu'il veut avant toute chose, c'est jouer, pratiquer son sport. Apprendre que tout va s'arrêter du jour au lendemain pour des raisons extra-sportives, c'est dur à accepter. Ça ne devrait pas arriver. On venait de perdre notre boulot, ce n'est pas facile à vivre. Il y a eu une période de stress après l'annonce.

Et ensuite, que s'est-il passé ?

Nos agents se sont mis au travail, pour trouver des pistes. Chacun s'est activé pour chercher des solutions. Le mien m'a dit qu'il avait une touche avec Perpignan. Que les entraîneurs m'appelleraient dans l'après-midi. J'ai eu "Zaza" au téléphone, Patrick (Arlettaz) et Perry. C'était pour moi un beau challenge à relever. Je l'ai accepté. Pendant toutes les discussions, nous avons continué à nous entraîner, avec quelques coéquipiers, là où on pouvait, sur des terrains que nous devions nous trouver nous-mêmes puisque ceux des Wasps étaient fermés.

On imagine que vous étiez soulagé après avoir signé à l'USAP ?

Oui, parce qu'il n'est pas facile de trouver un club en pleine saison. Les effectifs sont formés. À part les jokers médicaux, difficile de rebondir ailleurs. Quand tu démarres la saison, jamais tu ne peux imaginer que tu vas vivre pareille mésaventure. Je suis très heureux d'avoir trouvé une belle place pour jouer au rugby. Perpignan était une opportunité incroyable. Je n'ai pas laissé passer l'occasion.

"Le plus important c'est de montrer l'exemple"
Que connaissez-vous de l'USAP et de Perpignan ? Y a-t-il des joueurs que vous avez retrouvés depuis votre arrivée?

Je vous l'ai dit, Perpignan occupe une belle place dans le monde du rugby des clubs. Sa réputation a largement dépassé les frontières. Et puis à l'entraînement, j'ai retrouvé des visages connus. Ceux de Shahn (Eru) et Mamea Lemalu. Quand nous étions gamins, nous jouions les uns contre les autres, dans la province de Wellington ! George Tilsley aussi.

Vous êtes né Néo-Zélandais, et pourtant vous avez été sélectionné avec l'Angleterre, à huit reprises, pourquoi ?

Parce que mes parents, sont Anglais. Mon père, Nigel, est originaire du Yorkshire et ma mère, Danielle, de l'Essex. Quand j'ai annoncé mon arrivée aux Wasps, en provenance des Hurricanes, où j'avais gagné le Super Rugby (20-3 face aux Lions de Johannesburg, 2016), Eddie Jones a sauté sur l'occasion, et comme j'avais les deux passeports, il m'a inclus dans le groupe pour la tournée estivale en Afrique du Sud. J'étais remplaçant sur le premier test et titulaire en troisième ligne aile pour le deuxième, à Bloemfontein. Et lors des tests de l'automne 2018, j'ai joué contre les All Blacks à Twickenham ! J'ai joué contre mes coéquipiers des Hurricanes, Liam Squire ou Ardie Savea !



Comment vous sentiez-vous?

Très honoré que l'on m'ait accordé cette confiance. J'appréhendais un peu de débarquer à l'entraînement du XV de la Rose, je craignais la réaction de mes coéquipiers, mais finalement tout s'est très bien passé, j'ai été super bien accueilli. Tout le monde voulait me voir réussir. Ça m'a donné envie de donner le meilleur de moi-même. J'étais heureux et je me sentais privilégié de pouvoir vivre pareille expérience. Je n'avais pas eu la chance de jouer avec les Blacks, parce que parfois dans la vie, les choses ne se passent comme prévu... Mais je rêvais de jouer au plus haut niveau international et l'Angleterre m'a offert cette opportunité.

Vous auriez pu prétendre jouer la Coupe du monde 2019 au Japon ?

Peut-être, mais je me suis blessé au plus mauvais moment. Un problème de voûte plantaire qui a perturbé ma préparation

Quelle est votre première impression sur votre nouvelle équipe, l'USAP ?

C'est une équipe courageuse, qui a du cœur. Elle est compétitive, mais sur ce que j'ai pu voir et constater à la vidéo, elle doit mieux finir ses matches. Vers la 65e, 70e minute, elle baisse d'intensité. L'USAP est une équipe joueuse, qui aime faire voler le ballon.

Vous savez que l'on attend de vous que vous deveniez un leader devant ?

Pour moi, le plus important, c'est de montrer l'exemple. J'ai été capitaine quelques fois, et l'essentiel est de bien faire les choses sur le terrain. Si je peux être un game-driver (celui qui dirige la manœuvre), celui qui prend les bonnes décisions au bon moment, parfait. Je vais essayer d'apporter mon expérience et d'encourager mes coéquipiers.

En français, ou en anglais ?

Je connais les mots de base: "oui, non, merci, ça va ? Bonjour !" Après, heureusement, il y a beaucoup de joueurs qui parlent anglais au club !

Vous avez entendu parler de l'ambiance à Aimé-Giral ?

Will (Witty) m'a dit que les supporters, ici, étaient très... passionnés. Je suis excité à l'idée de découvrir tout ça !"

(*) Placé sous tutelle, le club londonien, en redressement judiciaire, a licencié tous ses joueurs et entraîneurs, les membres administratifs du club le 17 octobre dernier.
Gilles Navarro
 
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