USAP : "Les supporters ont été fantastiques"
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Les supporters ont été à la hauteur de l'événement. Olivier Got - Olivier Got
Les supporters ont été à la hauteur de l'événement. L'Indépendant - Olivier Got
Les supporters ont été à la hauteur de l'événement. L'Indépendant - Olivier Got
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Publié le 11/09/2021 à 18:39
Ce samedi 11 septembre, les joueurs de l'USAP ont bien remercié leurs supporters, venus en nombre pour célébrer le retour des matchs, sans huis clos ni jauge, dans la Cathédrale. Au total, 12 189 spectateurs ont rempli les tribunes et ont assisté à la victoire d'Acebes et ses coéquipiers (33-20). Réactions d'inconditionnels.
Des tribunes remplies, d'énormes sourires sous les masques baissés, des hurlements de joie pour accompagner les quatre essais marqués, des broncas copieuses pour houspiller les joueurs adverses et, parfois, les hommes en noir... bienvenue à Aimé-Giral. Ce samedi 11 septembre, les supporters ont retrouvé leurs habitudes du pèlerinage jusqu’à la Cathédrale rugbystique.
Depuis mars 2020, ils n'avaient plus assisté à un match de compétition sans jauge à Aimé-Giral (la finale de Pro D2 avait été limitée à 5 000 places). Depuis le 18 mai 2019 (jour de la rencontre contre le Racing, défaite 14 à 52), ils n'avaient plus vu un match de Top 14. Alors, vivre cette victoire, en Top 14, provoque l'euphorie générale en tribune.
"
Oh, mais quel bonheur !", lance Martine. Cette supportrice a les joues et les mains aussi rougies que son maillot siglé Bronca 2003. "
L'ambiance est extraordinaire, ils sont géniaux", la Catalane parle-t-elle des supporters ou des joueurs ? "
Tant que l'on pourra vivre des matches comme celui-ci, ce sera le bonheur. Pour le reste, l'important c'est le maintien", assure cette joviale membre de penya. Jean-Charles, d'Opoul-Perillos, ne tarit pas d'éloges sur la motivation des inconditionnels du XV sang i or dans le rôle du XVIe homme. "
Le public a été superbe, à la hauteur d'une finale", estime-t-il.
Un match qui donne du baume au cœur à l'écrasante majorité de ces 12 189 spectateurs (une pensée aux Biarrots) après un an et demi de crise sanitaire. "
Franchement, ça fait du bien au moral ce genre de moment. Ça fait oublier les soucis du quotidien. On est sur la bonne voie", commente Corentin, Torreillan de 22 ans.
Avec son tambour et son gabarit de pilier, Stéphane, le chef d'orchestre des Barretines, analyse finement l'ambiance du jour :"
Elle était très tendue en début de match, ça manquait de soutien. Par contre, en seconde mi-temps, c'était top. Le score a suivi. Ça fait plaisir de voir le stade plein, j'en ai eu des frissons. Et ce n'est que le début". Sa journée n'est pas finie. À peine le temps de passer à la buvette Canigou que Stéphane doit s'en aller, direction Gilbert-Brutus pour le match des Dragons Catalans. Il va pousser derrière son neveu, César Rougé, avec un copain Limouxin, treiziste, qui a assisté ce samedi à son premier match à AImé-Giral : "
Ce qu'ont donné les supporters ici c'est fantastique, je trouve ça génial. J'espère la même chose à Brutus".
Si même les treizistes adoubent l'ambiance quinziste, la mission est remplie.
Diane Sabouraud
