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L'USAP de retour en Top 14 : "Pas un aboutissement" pour Christian Lanta - Lindependant.fr

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Avec un budget de 18 millions en prévision et au moins sept recrues pistées pour aborder le Top 14 la saison prochaine, l'USAP se fixe un cap. Le manager général, Christian Lanta, n'en dévoile pas pour autant les...

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cazac

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L'USAP de retour en Top 14 : "Pas un aboutissement" pour Christian Lanta
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    Le titre de champion de Pro D2 de l'USAP et la nouvelle montée en Top 14 sont les résultats du travail des quatre dernières années pour Christian Lanta. Olivier Got
Pro D2, USAP, Rugby à XV
Publié le 08/06/2021 à 17:59
Avec un budget de 18 millions en prévision et au moins sept recrues pistées pour aborder le Top 14 la saison prochaine, l'USAP se fixe un cap. Le manager général, Christian Lanta, n'en dévoile pas pour autant les contours, mais il revient sur le travail de fond qui a été fait pour arriver à cette situation. Lui qui oriente, accompagne, régule le sportif, et endosse comme il le dit "le rôle de coach de coaches."

Christian Lanta, alors que la célébration du titre et de la remontée en Top 14 se poursuit, le travail des équipes en interne aussi ?


Les joueurs, eux, profitent et c'est normal. Mais tout le reste du club, l'encadrement, la gouvernance, est au travail. Ça serait voir les choses par le petit bout de la lorgnette que de ne voir que la fin de cette saison. Le travail de construction a commencé avant même la montée en Top 14 en 2018 qui a été euphorique, un peu surprenante. J'imaginais ça la saison d'après mais c'est arrivé, c'est ça la grâce du sport. Puis la saison en Top 14 a été très douloureuse, le groupe n'était pas tout à fait prêt. Il fallait que tout le monde se remette en question. Ça a été fait. On a changé le staff, je suis allé chercher Patrick (Arlettaz, actuel entraîneur) que j'avais entraîné et en qui j'avais confiance. Petit à petit, on a remodelé l'équipe, amené de l'expérience, on a ajouté le plus de compétences possibles autour de Patrick. Ça a été très difficile mais au fond décisif dans la continuité du club : on a su conserver notre effectif qui est resté engagé dans notre projet, attaché à notre état d'esprit et le sportif n'a pas explosé malgré une accumulation de défaites. On a su faire un pacte de solidarité. Le titre de cette année est l'émanation de la dernière saison en Top 14. C'est un cheminement.

Le titre de cette année est l'émanation de la dernière saison en Top 14

Comment, depuis ce week-end, avez-vous aussi vite basculé en mode Top 14 ?

C'est facile car c'était en quelque sorte programmé. Je le répète, cette année, ni ce titre ni cette montée ne sont un aboutissement. Ils sont une étape. La réussite de cette année n'est pas surprise ou spontanée, elle est le fruit de quatre ans de boulot dans tous les secteurs du sportif avec la création d'un centre d'entraînement, le renforcement du staff, de l'effectif, l'appui d'outils à la performance. La démarche s'est faite de saison en saison. Il y a eu de la douleur, de la remise en question, bien sûr, parce que c'est ce qui fait avancer. Ça a été déterminant. Cette saison, il y a eu une vraie volonté de s'améliorer en permanence tout au long d'une année civile entière, de résoudre les détails, d'aller gagner chez les meilleures équipes, de faire tourner l'effectif, d'engranger des points, de composer avec l'épisode Covid dont nous avons été relativement épargnés même si des joueurs ont été fatigués et que la blessure de Matteo Rodor (victime d'une rupture des ligaments croisés du genou gauche qui a mis fin à sa saison, NDLR), j'en reste convaincu, en est une conséquence. Ça a été un investissement permanent de tous, et il y a eu des coups durs, des blessures, des joueurs qu'il a fallu trouver, d'autres qu'il a fallu remettre en confiance. On a tous été très heureux samedi (après la victoire face à Biarritz 33-14) car ça a été le fruit d'un travail de longue haleine. Et ça s'est, je pense, ressenti à l'extérieur. Il n'y a pas plus grande satisfaction que de se donner un objectif et de l'atteindre. Et de l'atteindre avec les moyens que tu t'es donnés. C'est pourquoi à la fin du match, il y avait un sentiment de plénitude après tout ce travail accompli petit à petit.

Je crois que l'on pourra dire que l'on a réussi, si à la fin de la saison prochaine on se maintient

Avec plus que jamais l'ambition de s'y maintenir ?

Les joueurs, par la voix de leur capitaine Mathieu Acebes entre autres, l'ont dit. Ils ont parlé très rapidement de la suite, de ce que l'on recherche. C'est-à-dire s'améliorer, devenir plus performant à tous les niveaux du sportif, des qualités et des compétences du staff, du talent des joueurs, avoir des joueurs très bons dans toutes les lignes en gardant l'équilibre entre les cadres et les jeunes. Le vrai objectif, le seul et l'unique, c'est se maintenir la saison prochaine. D'aller plus haut, plus loin. La première étape, c'était de remonter. La deuxième étape, c'est le maintien. Je crois que l'on pourra dire que l'on a réussi, si à la fin de la saison prochaine on se maintient.

Aujourd'hui, c'est un groupe averti et alerté qui va aller en Top 14

La défense de l'identité catalane, prônée tout au long de cette saison, va-t-elle porter encore le groupe dans l'élite du rugby français ?

Oui, c'est un levier qui unit les joueurs. On va y aller plus fort dans ce Top 14, je l'espère. Mais aussi et surtout beaucoup plus conscient de la difficulté que l'on va avoir car de nombreux joueurs y sont déjà passés. Il y a déjà une connaissance de ce championnat. En 2018, je ne suis pas arrivé à faire saisir la difficulté qui nous attendait. La défense, la puissance, la vitesse, on ne les avait pas à cette époque-là. Ça a été difficile à faire entendre qu'il fallait travailler quatre fois plus. C'est un moment que je suis arrivé à moins maîtrisé dans mon management. Tout le monde en a tiré des leçons. Aujourd'hui, c'est un groupe averti et alerté qui va aller en Top 14. Il est plus performant, il a gagné en qualité. Par exemple, le Sadek Deghmache de 2018 n'est plus le même que le Sadek Deghmache d'aujourd'hui. Et je pourrais en citer d'autres. On va y aller un peu plus armé, mais on sait que ça ne suffira pas. Il faut renforcer cette équipe pour lui donner encore plus d'équilibre. En tout cas, on va y aller avec l'état d'esprit qui est le nôtre depuis trois ans, avec cette forte identité catalane bien sûr. Et il faudra s'améliorer dans les secteurs de jeu.

Quelle allure a le Top 14 aujourd'hui, à vos yeux ?

C'est un championnat de très très haut niveau, excessivement relevé. Pour preuve dans le dernier carré de la Champions cup et de la Challenge cup, on retrouve Toulouse, La Rochelle et Montpellier, trois clubs français au top actuellement. Et en Top 14, Bayonne joue son maintien après 10 victoires, c'est énorme. Ces trois dernières années, le Top 14 a encore évolué. On connaît les difficultés et le sport c'est relever des défis qui ne paraissent pas forcément réalisables mais que l'on est convaincu de surmonter. Énormément de choses vont être à travailler : le rythme de jeu, le jeu sans ballon, les replacements, la couverture du terrain, le un contre un, la puissance, la technique. Cet été, nos garçons vont travailler à tout point de vue le physique et la technique. Et très vite dès les premiers matches, il va falloir qu'ils élèvent leur niveau. Notre jeu est en place mais il va falloir y amener nos ingrédients en progressant dans les phases offensives comme défensives. Mais les bases collectives purement rugby y sont. Elles seront bien sûr à améliorer largement. Mais dans les secteurs physiques, de techniques individuelles, de puissance, c'est là qu'il va falloir travailler le plus.

Propos recueillis par Laura Causanillas
 

jo basile

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La réussite de cette année n'est pas surprise ou spontanée, elle est le fruit de quatre ans de boulot dans tous les secteurs du sportif avec la création d'un centre d'entraînement, le renforcement du staff, de l'effectif, l'appui d'outils à la performance.
???? J'ai raté un truc ?
Où? Quand? Avec quel fric?
 

koenig

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La question que tout le monde de pose : va t'on garder Aimé Giral invaincu ? :D
 

DAMINOS 66

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La question que tout le monde de pose : va t'on garder Aimé Giral invaincu ? :D
Si on part comme en 2018, Ce serait plutôt est ce qu'on va gagner un match à aimé giral?haha:lunette:
 

Flying Seal

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L'USAP de retour en Top 14 : "Pas un aboutissement" pour Christian Lanta
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    Le titre de champion de Pro D2 de l'USAP et la nouvelle montée en Top 14 sont les résultats du travail des quatre dernières années pour Christian Lanta. Olivier Got
Pro D2, USAP, Rugby à XV
Publié le 08/06/2021 à 17:59
Avec un budget de 18 millions en prévision et au moins sept recrues pistées pour aborder le Top 14 la saison prochaine, l'USAP se fixe un cap. Le manager général, Christian Lanta, n'en dévoile pas pour autant les contours, mais il revient sur le travail de fond qui a été fait pour arriver à cette situation. Lui qui oriente, accompagne, régule le sportif, et endosse comme il le dit "le rôle de coach de coaches."

Christian Lanta, alors que la célébration du titre et de la remontée en Top 14 se poursuit, le travail des équipes en interne aussi ?


Les joueurs, eux, profitent et c'est normal. Mais tout le reste du club, l'encadrement, la gouvernance, est au travail. Ça serait voir les choses par le petit bout de la lorgnette que de ne voir que la fin de cette saison. Le travail de construction a commencé avant même la montée en Top 14 en 2018 qui a été euphorique, un peu surprenante. J'imaginais ça la saison d'après mais c'est arrivé, c'est ça la grâce du sport. Puis la saison en Top 14 a été très douloureuse, le groupe n'était pas tout à fait prêt. Il fallait que tout le monde se remette en question. Ça a été fait. On a changé le staff, je suis allé chercher Patrick (Arlettaz, actuel entraîneur) que j'avais entraîné et en qui j'avais confiance. Petit à petit, on a remodelé l'équipe, amené de l'expérience, on a ajouté le plus de compétences possibles autour de Patrick. Ça a été très difficile mais au fond décisif dans la continuité du club : on a su conserver notre effectif qui est resté engagé dans notre projet, attaché à notre état d'esprit et le sportif n'a pas explosé malgré une accumulation de défaites. On a su faire un pacte de solidarité. Le titre de cette année est l'émanation de la dernière saison en Top 14. C'est un cheminement.

Le titre de cette année est l'émanation de la dernière saison en Top 14

Comment, depuis ce week-end, avez-vous aussi vite basculé en mode Top 14 ?

C'est facile car c'était en quelque sorte programmé. Je le répète, cette année, ni ce titre ni cette montée ne sont un aboutissement. Ils sont une étape. La réussite de cette année n'est pas surprise ou spontanée, elle est le fruit de quatre ans de boulot dans tous les secteurs du sportif avec la création d'un centre d'entraînement, le renforcement du staff, de l'effectif, l'appui d'outils à la performance. La démarche s'est faite de saison en saison. Il y a eu de la douleur, de la remise en question, bien sûr, parce que c'est ce qui fait avancer. Ça a été déterminant. Cette saison, il y a eu une vraie volonté de s'améliorer en permanence tout au long d'une année civile entière, de résoudre les détails, d'aller gagner chez les meilleures équipes, de faire tourner l'effectif, d'engranger des points, de composer avec l'épisode Covid dont nous avons été relativement épargnés même si des joueurs ont été fatigués et que la blessure de Matteo Rodor (victime d'une rupture des ligaments croisés du genou gauche qui a mis fin à sa saison, NDLR), j'en reste convaincu, en est une conséquence. Ça a été un investissement permanent de tous, et il y a eu des coups durs, des blessures, des joueurs qu'il a fallu trouver, d'autres qu'il a fallu remettre en confiance. On a tous été très heureux samedi (après la victoire face à Biarritz 33-14) car ça a été le fruit d'un travail de longue haleine. Et ça s'est, je pense, ressenti à l'extérieur. Il n'y a pas plus grande satisfaction que de se donner un objectif et de l'atteindre. Et de l'atteindre avec les moyens que tu t'es donnés. C'est pourquoi à la fin du match, il y avait un sentiment de plénitude après tout ce travail accompli petit à petit.

Je crois que l'on pourra dire que l'on a réussi, si à la fin de la saison prochaine on se maintient

Avec plus que jamais l'ambition de s'y maintenir ?

Les joueurs, par la voix de leur capitaine Mathieu Acebes entre autres, l'ont dit. Ils ont parlé très rapidement de la suite, de ce que l'on recherche. C'est-à-dire s'améliorer, devenir plus performant à tous les niveaux du sportif, des qualités et des compétences du staff, du talent des joueurs, avoir des joueurs très bons dans toutes les lignes en gardant l'équilibre entre les cadres et les jeunes. Le vrai objectif, le seul et l'unique, c'est se maintenir la saison prochaine. D'aller plus haut, plus loin. La première étape, c'était de remonter. La deuxième étape, c'est le maintien. Je crois que l'on pourra dire que l'on a réussi, si à la fin de la saison prochaine on se maintient.

Aujourd'hui, c'est un groupe averti et alerté qui va aller en Top 14

La défense de l'identité catalane, prônée tout au long de cette saison, va-t-elle porter encore le groupe dans l'élite du rugby français ?

Oui, c'est un levier qui unit les joueurs. On va y aller plus fort dans ce Top 14, je l'espère. Mais aussi et surtout beaucoup plus conscient de la difficulté que l'on va avoir car de nombreux joueurs y sont déjà passés. Il y a déjà une connaissance de ce championnat. En 2018, je ne suis pas arrivé à faire saisir la difficulté qui nous attendait. La défense, la puissance, la vitesse, on ne les avait pas à cette époque-là. Ça a été difficile à faire entendre qu'il fallait travailler quatre fois plus. C'est un moment que je suis arrivé à moins maîtrisé dans mon management. Tout le monde en a tiré des leçons. Aujourd'hui, c'est un groupe averti et alerté qui va aller en Top 14. Il est plus performant, il a gagné en qualité. Par exemple, le Sadek Deghmache de 2018 n'est plus le même que le Sadek Deghmache d'aujourd'hui. Et je pourrais en citer d'autres. On va y aller un peu plus armé, mais on sait que ça ne suffira pas. Il faut renforcer cette équipe pour lui donner encore plus d'équilibre. En tout cas, on va y aller avec l'état d'esprit qui est le nôtre depuis trois ans, avec cette forte identité catalane bien sûr. Et il faudra s'améliorer dans les secteurs de jeu.

Quelle allure a le Top 14 aujourd'hui, à vos yeux ?

C'est un championnat de très très haut niveau, excessivement relevé. Pour preuve dans le dernier carré de la Champions cup et de la Challenge cup, on retrouve Toulouse, La Rochelle et Montpellier, trois clubs français au top actuellement. Et en Top 14, Bayonne joue son maintien après 10 victoires, c'est énorme. Ces trois dernières années, le Top 14 a encore évolué. On connaît les difficultés et le sport c'est relever des défis qui ne paraissent pas forcément réalisables mais que l'on est convaincu de surmonter. Énormément de choses vont être à travailler : le rythme de jeu, le jeu sans ballon, les replacements, la couverture du terrain, le un contre un, la puissance, la technique. Cet été, nos garçons vont travailler à tout point de vue le physique et la technique. Et très vite dès les premiers matches, il va falloir qu'ils élèvent leur niveau. Notre jeu est en place mais il va falloir y amener nos ingrédients en progressant dans les phases offensives comme défensives. Mais les bases collectives purement rugby y sont. Elles seront bien sûr à améliorer largement. Mais dans les secteurs physiques, de techniques individuelles, de puissance, c'est là qu'il va falloir travailler le plus.

Propos recueillis par Laura Causanillas

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