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USAP - Patrick Arlettaz : "Pas de temps à perdre" - Lindependant.fr

2 Pro D2, Pyrénées Orientales, Perpignan, Rugby à XV
Carpe Diem pour l’USAP et son entraîneur Patrick Arlettaz, heureux comme jamais de reprendre du service.

Patrick, dans quel état d’esprit avez-vous retrouvé lors de la reprise ?


Ils étaient contents de se retrouver, avec beaucoup d’enthousiasme. J’ai été agréablement surpris qu’on se remette aussi rapidement au travail, même si on a été obligé de leur rappeler certaines règles d’organisation, parce que durant deux mois et demi ils ont bossé dans leur coin, à leur rythme, avec leurs horaires. D’un seul coup, il faut retravailler en groupe, mais c’est un réel plaisir d’être ensemble. On s’aperçoit que les réflexes reviennent vite. Au bout d’un quart d’heure, chacun a retrouvé sa place, ses repères, ses caractéristiques. Comme le vélo, ça ne s’oublie pas.


Sentez-vous une frustration encore présente après le gel de la saison 2019-2020 ?

Cette frustration, on a surtout dû la gérer pendant le confinement. Conséquence, les joueurs ont un nouveau discours : on n’a pas de temps à perdre. Il faut profiter de tout et tout de suite, car on ne sait ce qu’il va se passer et si on ne va pas s’arrêter de nouveau. Donc on prend tout ce qu’il y a à prendre, comme des joueurs en fin de carrière.

Le syndrome de la "dernière fois"…

Si je prends l’exemple de la saison dernière, on a été marqué par notre relégation en Pro D2. On se regardait dans le blanc des yeux, on manquait d’initiatives, on avait un peu peur, là y’a trois nuages, là y’a trop de vent, etc... Aujourd’hui, après une année gâchée par le Coronavirus, tous les joueurs se disent : plus jamais ça. Ils sont à fond d’entrée.

Quelle est votre priorité actuelle ?

Poursuivre notre remise en route, retrouver des réflexes collectifs et des habitudes de travail. Il faut surtout réhabituer le corps à refaire des efforts. C’est tout con, mais le plus difficile pour les joueurs, c’est le passage au sol. Ces derniers mois, ils ont fait un peu de footing et de muscu, ils ont joué au ballon avec leurs gamins, mais le jeu au sol, ils n’en ont pas fait et l’ont un peu oublié. Donc il faut retrouver ces habitudes et monter en intensité.

"Cette saison, on aura un meilleur effectif"
Question recrutement, il vous manque toujours un pilier droit après le "non-transfert" du Castrais Paea Fa’anunu pour raison médicale…

C’est clairement le poste clé qui manque à notre effectif. On peut toujours étoffer le groupe, en revanche, recruter un pilier droit de qualité est nécessaire et indispensable.

D’autant plus que le secteur de la première ligne a pris un sacré coup de jeune.

C’est pourquoi on cherche un pilier expérimenté qui a un vécu et des qualités reconnues. À ce poste-là, on a des jeunes à potentiel mais on a besoin de quelqu’un avec une nouvelle stature.

Avec une balance arrivées/départs déficitaire, craignez-vous d’être un peu "juste" sur l’ensemble de la saison ?

Je ne crois pas. L’année dernière, on était un peu en sureffectif, je veux dire qu’on n’était pas pleinement équilibré. Là, j’estime qu’on le sera davantage, sans pour autant s’affaiblir. Il y a encore des ajustements à faire, ça prend du temps, mais j’ai l’impression que cette saison on aura un meilleur effectif que l’an dernier, en tout cas plus équilibré. Si on prend les piliers, on n’est pas à l’abri de trois joueurs pétés qui nous mettraient en difficulté mais on est dans les clous au regard de notre budget et des performances.

À quel poste évoluera votre recrue phare Ben Volavola ?

Comme prévu, à l’ouverture. C’est un joueur polyvalent mais on l’a engagé au poste de numéro 10 en sachant qu’il peut aussi évoluer au centre ou à l’arrière. Il faut savoir ce qu’on veut. À l’USAP, il faut gagner tous les matches, donc on a aussi besoin de laisser s’exprimer nos jeunes à fort potentiel. Et on en a beaucoup.

En résumé, vous misez beaucoup sur votre centre de formation ?

Ce n’est pas moi qui parle des jeunes, ce sont eux qui font parler d’eux. Je le répète : on a véritablement des jeunes à potentiel. On en a eu moins certaines années, là, on en a. Ce potentiel fait qu’on peut se projeter sur leur capacité à prendre une place en équipe première. Face à la course à l’armement, c’est une nécessité de sortir des jeunes. Je ne sais pas s’ils y arriveront mais on a le droit d’y croire en leur ménageant du temps de jeu pour qu’ils saisissent leur chance. Je pense à Velarte, Roussel, Rodor, Dubois… Aujourd’hui, ces jeunes comptent dans la densité de notre effectif, sans l’affaiblir, bien au contraire. Les confirmations de l’année dernière nous permettent de ne pas aller chercher ailleurs. On espère légitimement que cette saison ce sera pareil, même si on n’a aucune certitude.

"Profiter de chaque instant pour ne pas avoir de regrets"
Côté adversaire, Biarritz a recruté du lourd, Béziers a des chances d’être racheté par un investisseur émirati, sans oublier les autres favoris traditionnels… La marge de l’USAP s’est-elle réduite ?

Le niveau va monter, très bien, parfait. Est-ce que notre classement va baisser ? Je ne suis pas dans cet état d’esprit. À l’USAP, on a l’ambition de jouer les premiers rôles, de participer aux phases finales, d’avoir un match de qualification à Aimé-Giral. On veut finir dans les quatre premiers et se donner toutes les chances de gagner le championnat. On connaît les incertitudes d’une saison mais notre ambition est légitime au regard de notre effectif. Le fait que Biarritz, Béziers ou les autres se renforcent ne diminue pas notre qualité. Donc je n’ai pas peur.

Quelle leçon tirez-vous de la crise du Covid-19 ?

Staff et joueurs, on pense tous pareil : comme on n’a pas pu exercer notre métier durant trois mois, rien ne permet plus de se rendre compte à quel point on aime quelque chose que lorsqu’on en est privé. On n’a pas de temps à perdre, il faut croquer la pomme, travailler, se régaler, fonctionner ensemble et mettre de côté nos petits tracas. Parfois, on se bouffe la rate pour des choses insignifiantes qui n’ont pas lieu d’être, alors qu’on a la chance d’exercer un métier qu’on aime. Voilà la leçon : profiter de chaque instant pour ne pas avoir de regrets.
 
Une bien belle interview, avec des réponses claires, sans non-dit et une vision sur la saison à venir pleine d'ambition, sans crainte des nouveaux hypothétiques gros adversaires sur le papier que sont les biarrots et les biterrois.
Je retiens donc :
Un esprit conquérant : "donner toutes les chances de gagner le championnat.....notre ambition est légitime au regard de notre effectif. "
Finir dans les 4
Volavola en 10
Nous avons cette saison un effectif meilleur que la saison dernière
Nous sortons enfin de bons jeunes : "On en a eu moins certaines années, là, on en a"
Nous avons un effectif équilibré : " L’année dernière, on était un peu en sureffectif, je veux dire qu’on n’était pas pleinement équilibré"
Le sumo coiffeur de Castres n'était pas le bon choix : "On cherche un pilier expérimenté qui a un vécu et des qualités reconnues"

J'aime beaucoup son discours (comme souvent). L'USAP ce n'est pas un robinet d'eau tiède, un club pour les pisse-froid.
Il est ambitieux pour notre club et le dit, c'est réjouissant.
 
Une bien belle interview, avec des réponses claires, sans non-dit et une vision sur la saison à venir pleine d'ambition, sans crainte des nouveaux hypothétiques gros adversaires sur le papier que sont les biarrots et les biterrois.
Je retiens donc :
Un esprit conquérant : "donner toutes les chances de gagner le championnat.....notre ambition est légitime au regard de notre effectif. "
Finir dans les 4
Volavola en 10
Nous avons cette saison un effectif meilleur que la saison dernière
Nous sortons enfin de bons jeunes : "On en a eu moins certaines années, là, on en a"
Nous avons un effectif équilibré : " L’année dernière, on était un peu en sureffectif, je veux dire qu’on n’était pas pleinement équilibré"
Le sumo coiffeur de Castres n'était pas le bon choix : "On cherche un pilier expérimenté qui a un vécu et des qualités reconnues"

J'aime beaucoup son discours (comme souvent). L'USAP ce n'est pas un robinet d'eau tiède, un club pour les pisse-froid.
Il est ambitieux pour notre club et le dit, c'est réjouissant.

des paroles..des paroles.. moi , j'attends des actes !
 
Une bien belle interview, avec des réponses claires, sans non-dit et une vision sur la saison à venir pleine d'ambition, sans crainte des nouveaux hypothétiques gros adversaires sur le papier que sont les biarrots et les biterrois.
Je retiens donc :
Un esprit conquérant : "donner toutes les chances de gagner le championnat.....notre ambition est légitime au regard de notre effectif. "
Finir dans les 4
Volavola en 10
Nous avons cette saison un effectif meilleur que la saison dernière
Nous sortons enfin de bons jeunes : "On en a eu moins certaines années, là, on en a"
Nous avons un effectif équilibré : " L’année dernière, on était un peu en sureffectif, je veux dire qu’on n’était pas pleinement équilibré"
Le sumo coiffeur de Castres n'était pas le bon choix : "On cherche un pilier expérimenté qui a un vécu et des qualités reconnues"

J'aime beaucoup son discours (comme souvent). L'USAP ce n'est pas un robinet d'eau tiède, un club pour les pisse-froid.
Il est ambitieux pour notre club et le dit, c'est réjouissant.
Oui moi aussi je préfère ce discours au discours habituel à base de:
"on prendra les matchs les uns après les autres " ,
" La ProD2 est un championnat très compétitif il faudra se méfier de tout le monde "
"nous visons une place dans les 6 "

N'ayons pas peur de notre rôle de favori .
 
Si on a vraiment un effectif meilleur que la saison dernière c'est qu'on aura vraiment de super jeunes. Souhaitons nous le.
 
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