Cris Belbèze
USAPiste balbutiant
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Perpignan : sondons les sondages
Perpignan est une ville de moyenne importance qui intéresse énormément les sondeurs, naturellement aux ordres des commanditaires. Un premier sondage électoral a eu lieu à la demande du quotidien l’Indépendant, du groupe La Dépêche, puis un autre commandé par l’hebdomadaire La semaine du Roussillon et Sud Radio. Le dernier sondage a été sollicité par France Bleu et l’Indépendant. Petit exemple de bizarrerie qui ne concerne directement aucun candidat sondé mais qui induit un doute logique sur la fiabilité des sondages en question, outre le panel sondé de 500 à 600 Perpignanais, c’est également le moyen de contact avec le sondé, qui est le seul téléphone à fil. Quelle est la valeur de cet instrument devenu antique depuis l’invention du téléphone portable ?
Si la sondagite téléphonique se poursuit, cela va peut-être devenir viral et s’exprimer sous le nom a peine chinoisé de sondago-virus-filatus, lequel peut entraîner diverses maladies.
Un important groupe de presse, éditeur des journaux La Montagne, l’Echo Républicain, Le Journal du Centre, Le populaire de Centre, La République du Centre, Le Berry Républicain, L’Yonne Républicaine, l’Eveil de la Haute-Loire (qui informent Clermont-Ferrand, Limoges, Bourges, Chartres, Auxerre, Nevers ou Orléans) a décidé de ne publier aucun sondage car il estime que les enquêtes d’opinion sur des communes sont peu fiables et seulement susceptibles d’influencer le vote.
Plus que cela, pour justifier leur décision, ces journaux rappellent à leurs lecteurs un précédent récent avec la décision des journaux Aujourd’hui en France et Le Parisien, qui avaient, eux aussi, refusé toute publication de sondages lors de la présidentiells, pour « se concentrer sur le journalisme de terrain ». Aujourd’hui en France a évoqué les amères expériences du Brexit, de l’élection de Donald Trump et de l’écrasante victoire de François Fillon à la primaire de la droite et du centre. Ces événements ont valu aux sondeurs et à leurs relais médiatiques de vives critiques sur leur incapacité commune à anticiper les résultats définitif, et à comprendre la société.
La Montagne, l’Echo Républicain, Le Journal du Centre, Le populaire de Centre, La République du Centre, Le Berry Républicain, L’Yonne Républicaine, l’Eveil de la Haute-Loire vont encore plus loin dans leur position. Ils ont décidé de ne plus éditer de tribune, pétition ou de communiqué brut. Les journaux de Centre France se refusent à servir de boîtes aux lettres pour les partis. Ils refusent, aussi, de se laisser dicter l’agenda. Non aux cérémonies et inaugurations, surexploitées par les candidats. Ces huit titres promettent de faire passer l’intérêt des lecteurs avant celui des élus sortants. Ils ont demandé à leurs “journalistes” de mieux coller aux réelles préoccupations des lecteurs électeurs.
Cette position un formidable effort de transparence et de moralité.
*Cette information n’est pas un fake.
https://perpignon.net/2020/02/08/perpignan-sondons-les-sondages/
Perpignan est une ville de moyenne importance qui intéresse énormément les sondeurs, naturellement aux ordres des commanditaires. Un premier sondage électoral a eu lieu à la demande du quotidien l’Indépendant, du groupe La Dépêche, puis un autre commandé par l’hebdomadaire La semaine du Roussillon et Sud Radio. Le dernier sondage a été sollicité par France Bleu et l’Indépendant. Petit exemple de bizarrerie qui ne concerne directement aucun candidat sondé mais qui induit un doute logique sur la fiabilité des sondages en question, outre le panel sondé de 500 à 600 Perpignanais, c’est également le moyen de contact avec le sondé, qui est le seul téléphone à fil. Quelle est la valeur de cet instrument devenu antique depuis l’invention du téléphone portable ?
Si la sondagite téléphonique se poursuit, cela va peut-être devenir viral et s’exprimer sous le nom a peine chinoisé de sondago-virus-filatus, lequel peut entraîner diverses maladies.
Un important groupe de presse, éditeur des journaux La Montagne, l’Echo Républicain, Le Journal du Centre, Le populaire de Centre, La République du Centre, Le Berry Républicain, L’Yonne Républicaine, l’Eveil de la Haute-Loire (qui informent Clermont-Ferrand, Limoges, Bourges, Chartres, Auxerre, Nevers ou Orléans) a décidé de ne publier aucun sondage car il estime que les enquêtes d’opinion sur des communes sont peu fiables et seulement susceptibles d’influencer le vote.
Plus que cela, pour justifier leur décision, ces journaux rappellent à leurs lecteurs un précédent récent avec la décision des journaux Aujourd’hui en France et Le Parisien, qui avaient, eux aussi, refusé toute publication de sondages lors de la présidentiells, pour « se concentrer sur le journalisme de terrain ». Aujourd’hui en France a évoqué les amères expériences du Brexit, de l’élection de Donald Trump et de l’écrasante victoire de François Fillon à la primaire de la droite et du centre. Ces événements ont valu aux sondeurs et à leurs relais médiatiques de vives critiques sur leur incapacité commune à anticiper les résultats définitif, et à comprendre la société.
La Montagne, l’Echo Républicain, Le Journal du Centre, Le populaire de Centre, La République du Centre, Le Berry Républicain, L’Yonne Républicaine, l’Eveil de la Haute-Loire vont encore plus loin dans leur position. Ils ont décidé de ne plus éditer de tribune, pétition ou de communiqué brut. Les journaux de Centre France se refusent à servir de boîtes aux lettres pour les partis. Ils refusent, aussi, de se laisser dicter l’agenda. Non aux cérémonies et inaugurations, surexploitées par les candidats. Ces huit titres promettent de faire passer l’intérêt des lecteurs avant celui des élus sortants. Ils ont demandé à leurs “journalistes” de mieux coller aux réelles préoccupations des lecteurs électeurs.
Cette position un formidable effort de transparence et de moralité.
*Cette information n’est pas un fake.
https://perpignon.net/2020/02/08/perpignan-sondons-les-sondages/