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Gert Muller, l’USAP ou rien - Lindependant.fr

et bien bravo l'artiste.........
 
Bonne mentalité.
Néanmoins je trouve qu'il ne force que quelques mois avant ses fins de contrat.
Au staff de faire leurs choix notamment en 1er ligne ou nous souffrons n'en déplaise à beaucoup
 



Gert Muller, l’USAP ou rien

Dernier de la liste en début de saison, le pilier droit s’est imposé comme l’élément le plus fiable.

Gert Muller fêtera ses 34 ans dans quelques jours, s’est acheté une maison à Sainte-Marie et se fait réveiller par ses deux jumeaux de sept ans le dimanche matin. Pépère, l’un des aînés de l’USAP ? Loin de là. Le Sud-Af’ a encore faim de rugby. Lors des dernières semaines, il a même doublé Boutemmani et Lemaire au poste de pilier droit, signant quatre titularisations sur les cinq derniers matches. "Il nous offre des garanties", salue le coach Patrick Arlettaz.


Quel était votre objectif personnel cette saison ?


Être le joueur que je sais pouvoir être. On a chacun un potentiel, il faut juste aller le chercher. Je n’ai plus 21 ans, mais je sais que je peux faire encore mieux beaucoup de choses. On pense tous pareil, marquer sa place dans l’équipe, vouloir être titulaire. Mais je comprends aussi les changements que les coaches doivent faire. Le jour où je me satisferais de faire partie d’un groupe en attendant qu’on me fasse jouer trois matches tout en étant payé, là, je ferais autre chose que du rugby.

Une fois de plus, vous doublez les autres piliers en cours de saison.

C’est un peu l’histoire de ma carrière. Chaque club où j’ai joué, je ne suis jamais le favori en début de saison. Je baisse la tête, j’écoute les demandes du staff. Et normalement, en milieu de saison, ça s’équilibre. C’était déjà comme ça quand j’avais 19 ans aux Lions (franchise de Johannesburg). Je n’ai jamais connu le confort du titulaire.

"Si c’est fini, je serai le premier supporter de l’USAP. Ou la mascotte."
Pourquoi la mêlée catalane n’est-elle pas plus forte ?

Il y a un côté compliqué avec les règlements et en même temps ça peut être très simple si huit mecs poussent ensemble. Notre problème en mêlée vient peut-être d’un manque de concentration. Avec les changements de règlements en début d’année, on attendait de voir ce qu’il allait se passer. Après le cinquième match, on a vu que rien n’avait changé, l’arbitre sifflait comme l’année dernière. On a progressé un peu, mais ce n’est pas encore du niveau d’il y a deux ans, même si je trouve que le niveau des mêlées en Pro D2 a augmenté. Aurillac par exemple est douzième au classement et pourtant c’est une des meilleures mêlées de Pro D2. Je n’ai pas vu une équipe dominer en continuité.

Êtes-vous toujours motivé pour lutter avec de plus jeunes ?

C’est très important pour le groupe, il faut être exemplaire. Si je rentre en muscu et que je ne fais que la moitié du programme, quel exemple je donne à Nico (Lemaire, pilier de 24 ans) ? Il faut toujours se rappeler qu’on a un contrat, c’est notre métier et on doit le respecter. On a beaucoup d’opportunités de se cacher, sur le terrain ou à l’entraînement, parce qu’il n’y a pas quinze mecs qui nous surveillent. Mais en Afrique du Sud, tu es forcé d’être comme ça. Il y a peu d’équipes professionnelles et beaucoup de joueurs.

Allez-vous arrêter votre carrière en juin ?

Je peux continuer un peu, ça c’est sûr, je le montre sur le terrain ou en dehors avec les tests physiques. Mais il y a autre chose aussi dans la vie. Tout dépend du club, ce n’est pas moi qui choisis d’arrêter. Je suis bien ici, je n’ai pas l’âge pour jouer le jeu des négociations. Si je veux, je peux trouver un autre club mais l’USAP fait partie de ma famille, mes enfants chantent et s’habillent aux couleurs du club. Si le club ne veut pas me garder, je m’arrête.

Pourquoi ?

Je n’ai aucune envie de jouer en Fédérale 1 et si c’est une équipe en Pro D2 et que l’USAP y reste, je ne veux pas jouer contre. J’ai fait une bonne carrière, joué des matches partout (Lions, Agen, Bayonne et Toulouse avant l’USAP). Il y a un moment où il faut faire des choix. Je ne vais pas déplacer ma famille parce que je suis égoïste et que je veux jouer un an de plus. Si c’est fini, je serai le premier supporter de l’USAP. Ou la mascotte.

"Les gens regardent "Invictus" et pensent que c'est encore comme ça"
Né en 1987 à une soixantaine de kilomètres de Johannesburg, Gert Muller a vécu jusqu’en 1991 sous le régime de l’apartheid. Dans un pays qui peine à refermer ses plaies, la victoire en Coupe du monde de rugby gonfle un brin le bonheur national brut. "Les difficultés du pays, tous les joueurs les sentent, la politique rentre toujours dans le rugby, reconnaît le pilier. Leur victoire a donné un espoir au-delà du sport pour que les choses s’améliorent."

Les séparations entre blancs et noirs, townships et rugby tendraient-elles à s’effacer ? "Dès l’âge de huit ans, je jouais avec des noirs et des blancs. Quelquefois, les gens regardent Invictus (film de Clint Eastwood sur la victoire en Coupe du monde 1995) et pensent que c’est encore comme ça. Oui, c’était un moment difficile parce que ce n’était pas une démocratie, mais tout le monde n’avait pas voté pour ça. Quand on regarde l’équipe, on ne voit plus les couleurs, c’est le pays. Il n’y avait qu’un noir dans l’équipe en 1995, Chester Williams. Il y a eu du progrès et c’est très bien."

Comme un symbole, c’est l’effort collectif ultime, la mêlée, qui a grandement contribué au succès sud-africain. "En Afrique du Sud, tu ne fais pas une séance de dix mêlées et puis tu rentres à la maison. Je me rappelle de séances de deux heures, savoure Muller. Il y avait un blocage mental contre les Blacks, pas contre les Anglais. On ne les déteste pas, mais ça fait plaisir de les battre. C’est pareil pour les Français non ?"

Pierre CRIBEILLET
 
par ses deux jumeaux

2 jumeaux ? C'est sûr ? Pas 3 ? Pas 4 ?

s’est acheté une maison à Sainte-Marie

Quoi ????????
Dans un département pauvre, où il n'y a rien, que chômage et misère ?
Pourquoi ne pas avoir choisi un coin de France plus accueillant, comme Longwy, Tourcoing, Villeurbanne, Montfermeil, Mantes-la-Jolie, Sevran, Aulnay-sous-Bois ?

C’est un peu l’histoire de ma carrière. Chaque club où j’ai joué, je ne suis jamais le favori en début de saison

Comme Bousquet, donc un gars qui s'accroche, pas le plus doué peut-être, mais le plus volontaire

l y a un côté compliqué avec les règlements et en même temps

Pipobimbo ou alors nous aurions le pack le + kon de France ?

ça peut être très simple si huit mecs poussent ensemble

Ha bah voilà, fallait être patient, tout s'explique !

Aurillac par exemple est douzième au classement et pourtant c’est une des meilleures mêlées de Pro D2

Exact et un des meilleurs alignement en touche de Pro D2. 9 lancé sur 10 gagné, je vous laisse calculer le pourcentage car je suis mauvais en math.
Mais sans doute la charnière la plus nulle, sinon ils seraient beaucoup mieux classé.

C’est très important pour le groupe, il faut être exemplaire. Si je rentre en muscu et que je ne fais que la moitié du programme, quel exemple je donne à Nico (Lemaire, pilier de 24 ans) ? Il faut toujours se rappeler qu’on a un contrat, c’est notre métier et on doit le respecter.

Toujours exemplaire. Respectez le jeu, ton métier, ton employeur, tes supporteurs.

Un bon gars le renard des surface munichois
 
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